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EAN : 9782226403032
528 pages
Albin Michel (29/05/2019)
3.55/5   74 notes
Résumé :
Une série de crimes sauvages bouleverse Bottanuco, une petite ville du nord de l'Italie. Des cadavres de femmes mutilées, des signes de cannibalisme, des aiguilles disposées comme dans un rituel magique... Alors que la police se perd en fausses pistes et que l'insaisissable meurtrier continue de frapper, deux journalistes s'emparent de l'affaire : Marco Besana, un grand reporter menacé de retraite anticipée, et Ilaria Piatti, une stagiaire méprisée de la rédaction m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,55

sur 74 notes
Permettez moi tout d'abord d'adresser un grand merci à toute l'équipe de Babelio et aux editions Albin Michel pour m'avoir adressé un exemplaire de ce roman qui , il faut le dire , m'a beaucoup plu . J'avais déjà remarqué sa couverture sur un étal et j'avoue que c'est avec plaisir que.....
Nous sommes en Italie où sévit un serial killer qui déjoue pour l'instant tous les plans de la police...Police que , si vous le voulez bien , nous allons abandonner à ses recherches pour nous tourner vers d'autres protagonistes . Oui , dans ce roman , nous n'accompagnerons pas les policiers mais nous allons nous transporter dans un journal qui , il faut bien l'avouer , ne respire pas la santé, menacé de liquidation à plus ou moins long terme...Classique , hélas . L'orientation de l'enquête sera donc un peu différente de celles auxquelles nous sommes généralement confrontés et c'est , me semble- t - il , une bonne chose . Recherche du scoop et , pour cela , autres méthodes...
Bon , revenons donc à notre journal . En " première ligne " , le " vieux " mais expérimenté Marco Besana , tombé toutefois en disgrâce , quitté par sa femme , alcoolique , désabusé mais toujours fin limier , un " à qui on ne la fait pas ", à qui nombre de collègues aimeraient bien piquer la place et ...les idées. Et puis , il y a la stagiaire...Ah , la stagiaire ! Ilaria Piatti...La risée du bureau ...27 ans , un peu enveloppée, très mal fagotée , mal dégourdie ....Et puis , stagiaire dans un journal qui " va mal " , les perspectives , hein...Seulement voilà , c'est que sous des allures de "Nunuche " , ele n'est pas bête, mais pas bête du tout , au point de susciter l'intérêt de son idole , Besana , celui pour qui " elle se ferait tuer "...Dès lors , ce couple improbable va se lancer dans une enquête palpitante , une enquête qui va " s'enrouler autour d'eux " comme le lierre sur un tronc , et chaque détail les mènera pas à pas vers la découverte de l'identité de ce serial killer qui paraît pourtant bien inaccessible...Besana et " Morpion" , deux vrais personnages attachants qu'on quittera avec regret lors d'un dénouement classique , certes , mais efficace.
Le roman se lit vite malgré sa longueur , est composé de courts chapitres et le parallèle entre l'action actuelle et l'histoire du premier serial killer italien, Vincenzo Vernezi , donne de la profondeur au récit dans lequel , au début , des scènes du XIXème siècle vont s'intercaler avec bonheur.
Voilà donc un roman qui , pour moi , vaut surtout par la découverte de la vie cabossée de ces deux beaux personnages que sont Besana et Ilaria , tellement différents que complémentaires....Père et fille ? A vous de voir , en tout cas , une belle transmission .La vie , quoi ...
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Dans le cadre d'une Italie du nord qui marque le récit sans pour autant le confisquer, « La nostalgie du sang » est le récit d'une enquête menée par une paire de journalistes d'investigations policières. Marco Besama, l'ancien, est sur le départ, Ilaria Piatti, la ‘stagiaire kleenex' jetée par l'équipe est reprise en main par le vieux briscard qui a envie de transmettre le métier à une jeunesse apte à se former, à aller jusqu'au bout et à ne pas oublier que la nostalgie du sang existe. Quand on a goûté au sang versé injustement par les victimes, on ne peut quitter cette obsession de vouloir comprendre et confondre les coupables. Rien d'autre n'existe que cette quête de vérité. Et le confort d'une vérité accommodante avec une bonne conscience qui ne se laisse pas perturber par le doute est une ignominie qui n'a pas droit de cité.

Est-on dans un polar? Un thriller? La situation est certes complexe: Un serial killer qui, de nos jours, s'inspire des pratiques du premier On retrouvera donc, dans ce récit, toutes les ficelles d'un schéma narratif qui boulonne la lecture: adjuvants, opposants, distracteurs et indices qui permettront au lecteur de deviner qui, quoi et comment… Rien de bien neuf et l'inversion des rôles habituels, à savoir une police qui enquête et des journalistes qui informent, n'est pas de nature à « thrillerdiser » le récit!

Finalement, le côté le plus sympa est encore de marcher dans les pas de ce vieil ours qui tente de transmettre l'âme de son métier à cette jeunette à qui la vie fait peu confiance alors qu'elle a en elle la capacité de la décoder pour faire émerger la vérité.

Il restera un bon moment de détente et de lecture sans prise de tête que je dois à Babelio, sa Masse critique et les éditions Albin Michel qui, une nouvelle fois, m'ont accordé leur confiance.
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Ce polar me laisse une impression de… fraîcheur. Ce n'est pas habituel, vous en conviendrez. Nous avons pourtant bien affaire à un tueur en série, cannibale de surcroît.
Alors, à quoi ça tient ? Au soleil de l'Italie ? A nos deux enquêteurs, qui ne le sont pas réellement puisqu'ils sont journalistes d'investigation (c'est pratique)? Nous avons là un vieux briscard de la profession, proche de la retraite, flanqué d'une jeune stagiaire aux débuts chaotiques, malgré une belle intelligence de son sujet de prédilection : le crime.
J'ai beaucoup apprécié ce duo d'inadaptés sociaux, tout aussi attachants l'un que l'autre, chacun à sa façon.

Au niveau de l'intrigue, pas de rebondissement ni de coups de théâtre. Une enquête solide, qui progresse à son rythme, au final que je n'irai pas jusqu'à qualifier d'inattendu, sans être convenu pour autant. J'ai beaucoup aimé également le fait que l'auteur ne charge pas son action de fioritures : il va droit au but, passant les détails sans importance, et c'est tant mieux !

Pour terminer, vous trouverez également dans ce roman, une certaine critique des médias à sensation ainsi qu'une belle réflexion sur ce que devient la presse, écrite en particulier, à notre époque où la compétition fait rage et où la réflexion cède le pas à l'action.

Bref, un bon policier à glisser dans vos valises (si vous avez la chance de partir en vacances) cet été, que je vous souhaite excellent !

NB : merci à Babelio et aux éditions Albin Michel, pour cette « masse critique » privilégiée.
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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m'avoir envoyé ce livre, à l'occasion d'une Masse Critique. Un petit pavé de 500 pages que j'ai dévoré en quelques jours.

Un crime spectaculaire a eu lieu en Italie, dans la région de Bergame. Une jeune fille est retrouvé morte, éventrée, les restes de son corps disposés dans une mise en scène macabre. Des organes manquent, on parle de cannibalisme. La police pense qu'il s'agit d'une secte. Marco Besana, journaliste de terrain, est tout disposé à les croire, quand il reçoit un message d'Ilaria Piatti, une jeune stagiaire de sa rédaction. Selon elle, le tueur imiterait Vincenzo Verzeni, le tout premier tueur en série italien de la fin du 19e siècle. Si son intuition est bonne, alors d'autres crimes suivront...

Marco Besana est un journaliste expérimenté et talentueux, que son journal pousse à la retraite anticipée pour raisons budgétaires. Il est blasé, colérique, grande gueule, mais a un bon fond. Ilaria Piatti est une jeune idéaliste, maladroite, un peu naïve et méprisée par la rédaction parce qu'elle est mal fagotée et pas très dégourdie. Mais Marco lui découvrira un réel don pour l'investigation et la prendra sous son aile. Ils forment un duo classique, mais qui fonctionne très bien. Ils ont une bonne alchimie et sont très attachants.

La Nostalgie du sang est un roman qui met l'accent sur l'investigation au détriment de l'action. On découvre le quotidien du journaliste : interview de témoins, recherche du scoop, mais également nécessité d'écrire un papier même quand on a rien découvert de neuf. le récit alterne enquête et vie quotidienne. le rythme est assez lent, mais les chapitres sont si courts (rarement plus de six pages) que je n'ai pas trouvé le temps long. L'enquête est passionnante et on a envie de lire toujours quelques pages de plus.

Quelques chapitres se déroulent au 19e siècle et nous mettent dans la peau des personnages de l'époque. Mais ces passages n'apportent rien au roman. Il aurait fallu soit les développer, soit les enlever. En l'état, c'est trop court (mis bout à bout, cela doit représenter une vingtaine de pages) pour être intéressant. Ceux qui seraient principalement tentés par le côté historique du roman seront forcément déçus.

Pour résumer, des personnages attachants, un rythme lent, mais une enquête prenante pour une lecture agréable. Je ne sais pas si c'est l'intention de Dario Correnti, mais je je ne serais pas contre retrouver le duo de journalistes pour une nouvelle enquête.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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J'écume depuis longtemps les rayons Romans policiers de nombreuses librairies. Il est plus facile d'y succomber à une valeur sûre, dernier roman à succès d'un auteur connu, que tenter des découvertes au risque de déconvenues.
La nostalgie du sang est pour moi une découverte, mais pas l'ombre d'une déconvenue ici. L'intrigue, centrée autour d'un serial killer aux crimes bien sanguinolents, est portée par deux personnages attachants. Ce sont eux, beaucoup plus que l'enquête, qui apportent vraiment au roman et le font sortir du lot.
Ilaria Patti est stagiaire dans un grand quotidien milanais, attirée malgré elle par la rubrique criminelle. Carlos Besana, lui, a fait toute sa carrière dans le domaine. La menace de mise en pré-retraite pèse sur ses épaules, tandis que Piatti rêve d'un avenir que les dirigeants du journal n'envisagent pas un instant.
L'enquête va réunir ces deux personnages improbables. Il y a une grande richesse dans ce roman, outre l'enquête, somme toute très classique et dont on peut trouver le dénouement décevant. le dynamisme de l'écriture, portée par de courts chapitres, rend difficile de lâcher le roman -même à des heures indues ; mais aussi le cadre sociétal, les petits villages autour de Milan, à la population plutôt fermée, ou encore la transformation profonde des pratiques du journalisme, où l'information ne se monnaye plus qu'au travers de signatures au bas d'articles gratuits sur internet.
Rajoutez à cela un brin d'exotisme avec les nombreuses pauses plus ou moins gastronomiques des protagonistes, et l'on obtient un cocktail très réussi, beaucoup plus riche que d'autres nombreuses parutions ‘policières'.
Merci à Babélio et aux éditions Albin Michel pour cet envoi dans le cadre d'une masse critique. Bien qu'ayant reçu un exemplaire d'épreuves non corrigées, ma lecture n'en a pas été entravée : les erreurs ne m'ont pas sauté aux yeux ni ‘sorti' de ma lecture, comme peuvent le faire parfois les traductions ratées.
Voici une très bonne surprise !
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Comprendre le pourquoi des événements ne redonne pas une voix à ceux qui n'en ont pas , ne rend pas le temps à ceux qui y avaient droit . Cela rend seulement justice , quand on peut . Mais une fois qu'ils l'ont , les gens n'en font pas grand chose , de la justice . La bataille judiciaire permet à la famille de combler l'absence .Puis ils restent seuls avec la douleur .Quand ce n'est pas la colère de voir sortir pour " bonne conduite" celui qui a tout provoqué. ( p 191 )
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" Et puis , je n'ai pas de fiancé . J'avais rencontré un mec sympa à l'école de journalisme . Vu qu'on étudiait toujours ensemble , je m'étais fait des idées .Et puis un jour , il m'a confié qu'il était gay . J'ai découvert que c'était une excuse quand il s'est mis avec une Danoise d'un mètre quatre- vingt . Peut - être que je ne lui plaisais pas ?" ( p 68 )
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D'abord je remercie la masse critique ainsi que Albin Michel pour l'envoie de ce livre .
Une enquête policière menée par deux journalistes , Bessana proche de la retraite et Ilaria petite stagiaire de 27 ans .
Ils forment un duo surprenant , lui divorcé avec un caractère bien trempé et elle un peu originale et ses idées bien à elle.
L'enquête se passe en Italie où ils vont essayer de découvrir un meurtrier qui multiplie ses crimes en imitant un serial Killer très connu en Italie au 18 sciėcle. J'ai bien aimé ce couple d'enquêteur mais j'ai trouvé les chapitres vraiment trop courts ! Du coup j'ai trouvé qu'il manquait d'énergie malgré une bonne intrigue .
Le dénouement est trop rapide à mon goût et la fin trop abrupte . Sinon j'ai passé un bon moment de lecture .
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Dans certains cas le diagnostic de psychopathologie n'atténue pas la culpabilité du sujet mais l'accentue et mène à des condamnations plus sévères, allant jusqu'à la peine capitale. Mais la discussion reste ouverte. Certains affirment que les neurosciences sont destinées à changer le droit et les procès, un peu comme Copernic et Einstein ont révolutionné la vision de l'univers.
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« A ton avis, pourquoi les gens se barricadent comme ça ?
- Parce qu’ils on peur qu’on les regarde, répond Besana. C’est comme ça que la réserve se transforme en claustrophobie.
- Il suffirait de tirer les rideaux.
- Les volets envoient un message plus fort. »
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