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Citations sur Suzanne et l'influence (6)

Les livres ne sauvent de rien. Ca, je l'avais bien compris, depuis longtemps déjà, et c'est sans doute pour cette raison que j'avais arrêté mes études de littérature. Si vous les écoutez, les écrivains, ils vous chanteront tous une chanson comme C'est la littérature qui m'a sauvé, c'est la littérature qui me fait vivre. Truc dans le genre. Sauf qu'ils ignorent qu'ils étaient déjà sauvés avant de croire être sauvés. Car pour lire, et même pour écrire, je suis sûre, il faut déjà être vivant.
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J'effectue le mouvement parfait. Silence total dans la rue. Suspension du jugement des gens, affalés dans leurs canapés devant Les Feux de l'Amour, jugement des dieux sourds qui mangent des chips à l'ancienne dans le ciel pour devenir bientôt des dieux obèses et démissionnaires.
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C'est une mère exceptionnelle. Je veux dire, n'importe quelle mère est exceptionnelle et complètement catastrophique puisqu'une mère, par définition est une catastrophe. Mais ce qui est formidable chez elle, c'est qu'elle explore des méthodes qui proviennent vraiment de son inspiration personnelle.
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- Se calmer? Tu nous offres quoi Gary Cooper? T'as vu tes mains? Tu crois qu'on peut prendre quelque chose dans des mains pareils? T'as vu ta bouche? Tu crois que ça parle, les sonx qui sortent de ce trou? Tu sens pas bon l'arbalète, t'es élégant comme une boite de thon, tu gâche ma vue, tu savais ça, hein?
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Je dis ce que je dis que je sais que je vois bien.
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Je ne sais pas du tout pourquoi le type a eu ce comportement incroyable derrière moi. Ce que j'avais bien pu faire qui ne lui plaisait pas. Peut-être que le feu n'était pas vraiment rouge quand je me suis arrêtée, ou rouge clair, peut-être qu'il avait envie que je passe quand même, entre l'orangité et le carmin ciel. Il considérait que j'avais le temps d'y aller et de m'engager devant en plein milieu du carrefour, au risque d'y laisser ma peau, comme une vraie guerrière, une amazone du bitume mais décidément, les femmes au volant, etc. J'ai entendu sa voix autour de ma tête. Son jugement sur ma vie entière, l'instabilité de mon axe, mes changements de cap. Une voix vulgaire et très générale. Les gens ne connaissent rien à votre tournure, à votre expression, mais voimà ils ont attrapé un geste au vol, un geste vu de loin, et ils pensent vous lire dans ce geste unique. Et lorsqu'ils sont soumis à un de vos gestes, accélérer ou ralentir à un carrefour, lorsqu'ils sont inclus dans votre décision sans l'avoir voulu, le sort les accable à travers vous et ils voudraient vous éliminer. Cependant le meurtre ne s'accomplira que par cette main appuyée sur le centre du volant ou sur la petite manette latérale. Le besoin d'anéantissement s'assouvira dans un Tüüt de mouette enrouée. Ça cerne les villes aux croisements en tous genres comme dans un ultime réseau de boyaux, pétaradant dans la douleur.
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