Les camps considérés comme les plus nazis sont ceux d'Alva (Oklahoma), Rupert (Idaho) et Papago (Arizona), camp réservé aux marins.
Un camarade et moi, on aimait la même fille. C'était lui ou moi. On s'est battu en duel, au pistolet. Je l'ai tué, et j'ai dû m'enfuir. J'ai désert. Je suis passé en Suisse et ensuite en Amérique. Et voilà, maintenant je suis officier dans l'armée américaine !
La discipline allemande s'est recréée tout de suite, avec ses ordres, ses cris, ses hurlements. Le côté politique de l'affaire a très vite occupé le premier rang, avec des nazis fanatiques.
Au petit jour, on a commencé à regarder. Ce qui m'a le plus frappé, tout de suite, c'est ce que j'ai d'abord pris pour des usines d'automobiles. On se disait: c'est extraordinaire, le nombre d'usine d'automobiles qu'il peut y avoir. En fait, c'était le parkings devant les usines.
Au sommet de la vague, on compte 55 camps principaux et 511 installations secondaires. Les responsables militaires les implantent sur une grande partie du territoire américain, du Nouveau-Mexique au Massachussetts, leur choix privilégiant les zones rurales, voire la proximité de villes petites ou moyennes, mais excluant celle de grandes agglomérations.
À la fin de la guerre, les États-Unis détiennent sur leur sol 425 000 prisonniers, parmi lesquels une forte majorité d'Allemands.