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Critique de Masa


Avant de commencer à lire ce livre, j'ignorais tout de Matthew J. Costello. Une énième lecture d'un Pocket terreur, j'espérais surtout qu'il se classe parmi les bons élèves. Ce fut tout à fait par hasard que je découvris que cet auteur avait travaillé en collaboration avec l'excellent Francis Paul Wilson (« Mirage » et « Masque »).
Le titre « La chose des profondeurs » sent bon le film d'horreur des années '80. En épluchant sa biographie, je découvre avec grand étonnement que Matthew J. Costello est indirectement connu en France. Pour cause, il a écrit les scénarrii de jeux vidéo tel que Doom 3, Just cause, Just cause 2 ou bien encore Rage (Bethesda) pour ne citer qu'eux.

Ce n'est pas nouveau, l'homme est le prédateur suprême sur la terre. Notre planète est depuis quelques siècles nous explorons notre terrain de jeu. Seuls les abysses sont encore des mystères pour nous. C'est ainsi qu'est né une mission pour découvrir les fonds marins. Et si justement dans ces ténèbres se cachait le plus terrifiant des prédateurs de la race humaine ?

L'histoire se concentre autour de trois personnages. On suit Mickaël qui s'occupe de l'aquarium de New York, sa fille adolescente Jo et Baron – dont je n'ai pas trop compris son rôle. le père et sa fille unique sont attachants. Un lien fort qui les unis malgré le déchirement du divorce.
L'auteur s'est très bien documenté et rend une copie propre et parfaite. J'ai bien aimé les analyses biologiques et les discussions scientifiques. le tout est très assimilable pour tout le monde.
L'action monte crescendo tout au long du récit pour devenir véritablement tendu dans les dernières pages. Les paragraphes consacrés à Baron m'ont quelque peu déçu. J'ai été un peu embrouillé par ce personnage.

Un roman très bien documenté avec de l'action, des scènes d'horreur voilà l'alchimie parfaite. Un livre très immersif. Je découvre un nouvel auteur talentueux en plus d'être un excellent scénariste. Une première incursion dans son monde horrifique qui sera suivi par d'autres lectures à n'en pas douter. Ce livre se termine sur une très belle note avec un épilogue magistral ; bien que frustré d'être arrivée au bout, tant il donne un second souffle à ce titre – en soi une fin ouverte.
Je vais cracher encore plus mon venin sur les éditeurs, puisque Matthew J. Costello fait partie de cette longue liste d'auteurs boudés. Qu'est-ce que c'est énervant que de voir le seul représentant du genre horreur et fantastique soit Stephen King. le seul à avoir encore des livres traduits.
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