Les parents sont souvent les derniers à comprendre que quelque chose cloche chez leurs enfants, parce qu’ils sont trop concernés et, surtout, parce qu’ils ont peur de ce que ça cache.
Offrir un cadeau était un acte assez intime en soi. À ceux qu’on connaissait trop peu, on offrait une bouteille de vin, un chèque-cadeau, de l’argent, ou simplement une carte de souhaits. Un présent, un vrai, qu’on a pris la peine d’aller choisir, qu’on a emballé dans un beau papier avec des rubans, c’est autrement plus personnel.
Quand on voit quelqu’un pleurer, ça nous révèle beaucoup de choses.
Quelqu’un qui a peur d’un animal les attire à tout coup.
Ce qu’on ne voit pas est plus désirable...
Quand on relève d’une cuite, il faut manger gras, c’est le meilleur moyen de revenir à la vie.
Néanmoins, tout ce que Billie n’aimait pas chez elle, elle s’en servait pour se forger un style très personnel, et ça, ça lui plaisait. Loin d’essayer de camoufler ce qu’elle considérait comme des défauts, elle les soulignait, de sorte qu’elle ne passait jamais inaperçue. Rien ne lui plaisait plus que de secouer les convenances, voire choquer un peu.
Soit, elle était du sexe dit faible, mais ce n’était pas une raison pour courber l’échine et accepter un mode de vie qui ne lui convenait pas.