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Critique de Lucilou
Si je continue d'aimer la romancière en Cécile Coulon, je dois avouer que depuis « Les Ronces », « Noir Volcan » et les miscellanées qu'elle jette sur son compte instagram, je m'attache presque davantage à la poétesse qu'elle est également.
C'est d'ailleurs en furetant à la section « Poésie » de ma librairie que je suis tombée sur « Les Romantiques » (juste à côté de « Je serai le Feu » !) que la clermontoise co-signe avec l'illustrateur Benjamin Chaud, dont je ne connaissais pas grand-chose.
Le livre, fort bel objet au demeurant -soigné et élégant- se propose de revisiter (et de pimenter) une soixantaine de classiques de la littérature et de nous les offrir parés de poésie et d'érotisme…
C'est ainsi que sous la plume tantôt délicate, tantôt truculente mais toujours audacieuse de Cécile Coulon des classiques tels que la Bible, « L'Odyssée », « le Rouge et le Noir », « le Songe d'une nuit d'Eté » ou encore « le Capital » ou « Les Hauts de Hurlevent » se déshabillent et s'érotisent tandis que le pinceau de Benjamin Chaud les esquisse d'un trait de noir et d'une pointe de ce rouge qui dit tant de choses.
L'ensemble, pour improbable qu'il paraisse, est une réussite, une merveille d'érotisme donc et de poésie surtout, qu'il s'agisse des textes et des dessins.
Certains sont d'une drôlerie et d'une loufouquerie irrésistibles, d'autres sont puissamment engagés, du côté féministe de la force .
Certains sont tendres et émouvants, d'autres sont audacieux et crus. Certains sont fougueux et sensuels.
C'est inventif, osé, léger, c'est du désir d'encre et de papier qui agace et émoustille l'imagination et le sang peut-être bien aussi, qui pulse soudain plus fort et plus fiévreux.
C'est beau aussi, comme l'est ce fameux désir, et on se prend à rêver d'un second tome à feuilleter.
C'est d'ailleurs en furetant à la section « Poésie » de ma librairie que je suis tombée sur « Les Romantiques » (juste à côté de « Je serai le Feu » !) que la clermontoise co-signe avec l'illustrateur Benjamin Chaud, dont je ne connaissais pas grand-chose.
Le livre, fort bel objet au demeurant -soigné et élégant- se propose de revisiter (et de pimenter) une soixantaine de classiques de la littérature et de nous les offrir parés de poésie et d'érotisme…
C'est ainsi que sous la plume tantôt délicate, tantôt truculente mais toujours audacieuse de Cécile Coulon des classiques tels que la Bible, « L'Odyssée », « le Rouge et le Noir », « le Songe d'une nuit d'Eté » ou encore « le Capital » ou « Les Hauts de Hurlevent » se déshabillent et s'érotisent tandis que le pinceau de Benjamin Chaud les esquisse d'un trait de noir et d'une pointe de ce rouge qui dit tant de choses.
L'ensemble, pour improbable qu'il paraisse, est une réussite, une merveille d'érotisme donc et de poésie surtout, qu'il s'agisse des textes et des dessins.
Certains sont d'une drôlerie et d'une loufouquerie irrésistibles, d'autres sont puissamment engagés, du côté féministe de la force .
Certains sont tendres et émouvants, d'autres sont audacieux et crus. Certains sont fougueux et sensuels.
C'est inventif, osé, léger, c'est du désir d'encre et de papier qui agace et émoustille l'imagination et le sang peut-être bien aussi, qui pulse soudain plus fort et plus fiévreux.
C'est beau aussi, comme l'est ce fameux désir, et on se prend à rêver d'un second tome à feuilleter.
