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Critique de Philisine
J'ai découvert Bérengère Cournut avec son magnifique de pierre et d'os, j'ai eu envie de reprendre le pli avec cette autrice. Élise sur les chemins est dans la lignée de de pierre et d'os : conte initiatique et onirique, la prose en vers libres en plus, parfaitement maîtrisée et rythmée.
Dans cette histoire, Élise est une valeureuse petite fille, issue d'une fratrie nombreuse et sans cesse en renouvellement, dans une famille aimante et solitaire, élevant ses petits au rythme de la nature. le départ des deux aînés et l'absence de leurs nouvelles vont chambouler l'équilibre précaire et motiver quelque évasion.
Ode à la vie, à la nature, à l'écologie, à l'art poétique, à la contemplation, Élise sur les chemins offre un moment de lecture agréable, une tribu originelle aux prénoms fantastiques qui fait fasse à l'imprévu et aux créatures ensorcelantes.
Si Bérengère Cournut sait installer son univers et ses personnages, les nuance, elle perd en cours d'histoire le fil de son récit : on croit moins au périple d'Élise, à ses rencontres, à ses retrouvailles, tout cela va un peu vite par rapport au début où tout s'installe avec lenteur, comme si l'autrice voulait en finir avec cette histoire. Reste le texte à découvrir absolument parce qu'il vaut le coup d'oeil à lui tout seul.
Des images : une montagne qui ne cesse de supporter les assauts industriels et les modifications qui en résultent, une école au sommet, une jeune génération qui règle ses comptes éco(lo)générationnels en chantant.
Dans cette histoire, Élise est une valeureuse petite fille, issue d'une fratrie nombreuse et sans cesse en renouvellement, dans une famille aimante et solitaire, élevant ses petits au rythme de la nature. le départ des deux aînés et l'absence de leurs nouvelles vont chambouler l'équilibre précaire et motiver quelque évasion.
Ode à la vie, à la nature, à l'écologie, à l'art poétique, à la contemplation, Élise sur les chemins offre un moment de lecture agréable, une tribu originelle aux prénoms fantastiques qui fait fasse à l'imprévu et aux créatures ensorcelantes.
Si Bérengère Cournut sait installer son univers et ses personnages, les nuance, elle perd en cours d'histoire le fil de son récit : on croit moins au périple d'Élise, à ses rencontres, à ses retrouvailles, tout cela va un peu vite par rapport au début où tout s'installe avec lenteur, comme si l'autrice voulait en finir avec cette histoire. Reste le texte à découvrir absolument parce qu'il vaut le coup d'oeil à lui tout seul.
Des images : une montagne qui ne cesse de supporter les assauts industriels et les modifications qui en résultent, une école au sommet, une jeune génération qui règle ses comptes éco(lo)générationnels en chantant.
