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Critique de jeinus


Lire Née contente à Oraibi c'est d'abord et avant tout un effectuer un plongeon en saut de l'Ange en plein coeur de la culture des Indiens Hopis d'Arizona, et découvrir, grâce à ce qui s'apparente tour à tour à un roman, un conte et un roman d'apprentissage, la culture, les rites, la cosmogonie, les traditions orales et les croyances de ce peuple pluricenentenaire.

Tayatitaawa, c'est son nom, c'est celle qui est née contente face au soleil en riant, tandis que les autres enfants pleurent de coutume lors de la cérémonie de naissance.
Ce récit, c'est d'abord et avant tout le sien, celui de son apprentissage au sein de cette communauté répartie en plusieurs clans, chacun possédant des capacités et des qualités complétant celles des autres, formant un tout solide grâce aux connaissances et aux rites ancestraux, au respect de la nature, des animaux, des esprits, du monde souterrain et des entités divines.

Ce développement que l'on suivra tout au long de l'ouvrage nous fera découvrir son chemin de vie exceptionnel, de petite fille à véritable femme, dans une quête de connaissance intérieure au travers de voyages spirituels brillamment retranscris par l'auteure.
Le livre nous transmet une quantité d'informations impressionnantes sur le mode de vie des Hopis, sur les capacités des hommes-médecine, sur les différents « Dieux » Indiens et la possibilité d'entrer en contact avec eux dans ce qu'ils appellent « le paysage » intérieur (scène inoubliable à ce propos).

Encore une fois le Tripode se démarque grâce à un texte d'une beauté rare et à la portée des thèmes qui y sont traités.

Ça m'a rappelé James Welch, en moins violent et plus poétique, car les «gentils Blancs » sont (quasiment) absents de ce livre.

A noter une dizaine de pages de photos à la fin de l'ouvrage qui donne un cachet supplémentaire à ce très bel ouvrage et à ce bel objet.
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