Juliette s’ennuie, seule chez elle. Son mari violoniste est souvent absent.
Sa seule bouffée d’air frais, sa fenêtre, chaque jour, à 18h30. Une vue improbable sur le jardin. Un grand jardin merveilleux piqué de quelques arbustes touffus, de massifs fleuris, honorés de trois ou quatre vieux bancs.
Telle une Bovary moderne, le stylo à la main, Juliette écrit. Elle écrit jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que l’écriture s’effiloche et que les mots devienne...
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