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Critique de Christian_Attard
François Weyergans raconte dans « Trois jours chez ma mère » comment il a acheté « Fauves Humains » chez un bouquiniste et retrouvé les frayeurs de son enfance lorsqu'il l'a relu. Comme lui, j'ai trouvé le livre rafistolé chez un bouquiniste car les couvertures de la maison Fasquelle n'étaient pas très solides.
Roger Courteville s'enfonça dans la jungle amazonienne en 1911, seul puis accompagné de deux indiens à la recherche des terribles réducteurs de têtes Jivaros. On se demande comment des hommes comme lui ont eu ce courage. Tout son environnement n'est, semble-il, conçu que pour tuer et le mythe du bon sauvage en prend un coup !
Araignées géantes et mortelles, cobras et pythons, vampires qui vous sucent le sang en plein sommeil, fourmis qui vous rongent tout autant pullulent. A chaque instant, un dard empoisonné peut mettre fin à votre vie.
Tout dans ce livre est effrayant mais n'atteint pas l'horreur des descriptions de scènes de combats, décapitations et techniques de réductions.
Manquant plusieurs fois de périr de la façon la plus atroce, Courteville finira par rejoindre la civilisation et reprendre paisiblement son paquebot vers une Europe qui allait tomber dans les horreurs de la guerre, elle aussi.
Roger Courteville s'enfonça dans la jungle amazonienne en 1911, seul puis accompagné de deux indiens à la recherche des terribles réducteurs de têtes Jivaros. On se demande comment des hommes comme lui ont eu ce courage. Tout son environnement n'est, semble-il, conçu que pour tuer et le mythe du bon sauvage en prend un coup !
Araignées géantes et mortelles, cobras et pythons, vampires qui vous sucent le sang en plein sommeil, fourmis qui vous rongent tout autant pullulent. A chaque instant, un dard empoisonné peut mettre fin à votre vie.
Tout dans ce livre est effrayant mais n'atteint pas l'horreur des descriptions de scènes de combats, décapitations et techniques de réductions.
Manquant plusieurs fois de périr de la façon la plus atroce, Courteville finira par rejoindre la civilisation et reprendre paisiblement son paquebot vers une Europe qui allait tomber dans les horreurs de la guerre, elle aussi.
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