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Citations sur Le Crépuscule de Briareus (6)

Pendant des années, on avait pris l’habitude d’entendre crier au loup à propos des armes nucléaires, des engrais chimiques, des vapeurs d’essence et, par-dessus tout, de la population. Il y avait eu chaque fois une extraordinaire sécrétion d’adrénaline, et pour quels résultats ? Les armes étaient de plus en plus nombreuses et meurtrières, on utilisait de plus en plus les engrais, on fabriquait de plus en plus de voitures avec la bénédiction des économistes du gouvernement et des leaders syndicaux ; les aliments synthétiques formaient une bonne part du régime et l’augmentation de la population avait atteint un tel rythme que, selon les évaluations, les victimes des tempêtes briaréennes seraient remplacées trois mois après les funérailles de la dernière. Alors, quand les spécialistes commencèrent à gémir, à prédire la fin du monde, le public, ivre de catastrophes, répliqua sotto voce, en cent langues différentes : « Je m’en fiche. »
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La religion, c'est parier sa vie qu'il y a un Dieu. Je n'aime pas les paris.
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J'ai pensé plus d'une fois qu'on voit l'existence comme le tableau d'un pointilliste. Quand se déroulent les évènements, on a le nez sur la toile et on ne distingue qu'un groupe de taches multicolores. Quand le tableau s'éloigne dans le passé, alors seulement commence à se préciser la forme du dessin, mais à ce moment-là on est sans doute occupé par la nouvelle éruption de taches qui composent le présent.
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Après tout, une cage n'est une cage que pour une bête sauvage. Pour ceux qui y sont nés, y ont été élevés, c'est un foyer.
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p. 261, extrait de l'interview de David Wingrove, 1979 :
Peut-on vraiment se demander si l'humanité n'a pas spirituellement perdu son chemin ? Aujourd'hui, nous nous noyons dans le contrecoup du matérialisme du 19e siècle, le sillage turbulent que les grands léviathans scientifiques ont laissé derrière eux. Nous avons besoin de nous accrocher à quelque chose, d'avoir la foi, et tout ce qu'on nous offre, c'est un veau d'or sous forme de PNB du Dieu tout-puissant. Une technologie toujours plus sophistiquée n'est pas la réponse. Pour chaque problème que la technologie résout, elle en laisse cinq autres derrière elle, que nous devons gérer. Plus la société devient techniquement sophistiquée, plus elle est vulnérable et plus l'humanité se sent menacée. Parce que nous ne pouvons mesurer les choses qu'en termes d'argent, de profit ou de perte financière, nous nous accrochons à des ombres. Mais je ne crois pas que l'humanité soit capable de "renoncer" à sa direction actuelle. Tout le château de cartes va forcément s'écrouler de lui-même. Je pense que cela arrivera très bientôt, probablement de mon vivant. Spéculer sur ce qui pourrait émerger des ruines est l'une des choses qui continuent de me donner envie de faire de la SF.
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Satan demeurait sans épouvante ; il ressemblait à une brûlante comète qui met en feu l'espace de l'énorme Ophiucus dans le ciel arctique, et qui de sa crinière horrible secoue la peste et la guerre.
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