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J'ai appris, il y a peu de temps, qu'un rite initiatique néerlandais consistait à bandonner ses enfants en forêt une nuit.Je cite : - Ce moment est signifié à l'enfant quand on l'abandonne dans la forêt. «C'est toi livré à toi-même. Ça te fait sentir que tu es le seul aux commandes», ajoute un adulte encadrant la procédure.
Est-ce cela dans ce roman graphique ? Je pose la question puisqu'il n'y a aucune info là-dessus. Ça démarre avec des parents qui poussent leur fille à la mer dans une petite barque. Elle a une prothèse au bras. À moins d'avoir loupé une page, là aussi on ne sait pas ce qu'il lui est arrivé. Elle va croisé un muet, puis une vieille dame. L'aventure continuera avec eux trois. le graphisme est bluffant. Les couleurs chatoyantes. Quant à l'histoire...
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Très joli graphisme. L'atout de cet album. Les paysages sont tout simplement magnifiques. Les personnages haut en couleur ont une vraie personnalité. Après j'ai eu plus de mal sur le scénario. Ça manque vraiment de rythme. du coup l'ensemble donne vraiment une impression de lenteur. Et c'est dommage car une pulsion différente et l'album change du tout au tout.
L'idée est intéressante mais trop imagé pour moi me demandant régulièrement où l'auteur souhaitait nous emmener. La deuxième partie néanmoins est plus appréciable car il y a davantage de dialogues soutenus entre les différents protagonistes.
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LE GRAND LARGE - Destination : un récit initiatique imaginaire

Un album tout en métaphore avec une histoire simple mais efficace. Dès les premières pages, on ne sait pas où on part, mais on prend le large et on y va ! Car l'important au final, c'est cette navigation que l'on va faire ensemble avec les trois personnages principaux, deux enfants ayant chacun une forme de handicap et une adulte un brin cabossée. Abandon, danger, solidarité, individualisme, passage forcé à l'âge adulte. La mer peut être agitée, la vie n'est pas une longue mer tranquille et tout le monde n'a pas le même bateau pour y naviguer.

Et si on part si facilement dans cette lecture, c'est grâce au talent graphique de Jean Cremers qui nous offre des planches maritimes de très belles qualités, des aplats avec de vastes étendues qui font de la mer un véritable personnage de cette aventure.

C'est beau et original pour nous parler d'un sujet qui nous a tous traversé, le grand saut vers l'âge adulte.

Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Merci à Lecteurs.com et à Glénat pour l'envoi
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On n'est pas tous équipés pareil dans la vie. Bateau à moteur, planche à voile, canoë, yacht de luxe… Léonie, elle, part avec une barque en bois et un bras en moins. “Mes parents disent qu'il ne faut pas avoir peur du Grand Large… qu'il s'agit ‘simplement' de trouver la terre ferme.”

Au large, elle croise d'autres enfants, perdus comme elle dans l'immensité bleue. Balthazar, un garçon muet qu'elle recueille dans son embarcation de fortune. Mais aussi Agathe, une vieille adolescente farceuse au corps buriné par la mer et le soleil. Ensemble, ils errent pendant plus de deux cents pages sur cette mer pleine de plastique et de personnages peu recommandables. Face à la violence des hommes et des flots, une seule issue : l'amitié.

On ne se lasse jamais du décor, toujours le même, toujours changeant. On se focalise forcément davantage sur les personnages aux visages anguleux et aux contours fragiles. Et on prend la mesure de toutes les métaphores de cette odyssée pleine de tempêtes et de remous. Affronter “le Grand Large”, c'est traverser la vie.
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En voilà, un récit bien étrange.
Alors que l'histoire commence comme un cauchemars, on se rend vite compte de la réalité de l'histoire.

Sorte de survival, étrange et symbolique , on ressent toute la portée sociètale du récit.
On ne nait pas tous avec les mêmes chances et pourtant, on peut s'en sortir par la persévérance.
On a les ultra riche, les enfants gâtés , ceux qui se font un trou vers le pouvoir et les autres, la grande majorité qui survit, bon gré mal gré, aux pièges de ce monde.

Une histoire porteuse qui peut fruster en ne donnant jamais les clés de son univers,
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Club N°56 : BD non sélectionnée
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Impression mitigée.

J'ai cru au départ à un album d'anticipation : le fin du monde, la montée des eaux.

J'ai attendu de comprendre pourquoi les enfants étaient lancés vers le grand large.

Mais la réponse ne venant pas, on peut penser qu'il s'agit d'une métaphore.

Ce n'est pas limpide...

Virginie
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De mon point vue une métaphore originale du passage à l'âge adulte et de tous les écueils pouvant être rencontrés.

Joli ouvrage bien illustré.

Sam
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Une histoire originale et sensible, longue mais avec très peu de dialogue.

Quelque chose m'a manqué pour bien apprécier : une idée forte ? la morale de l'histoire ?

Lorenzo
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Je me dis que c'est typiquement une BD développée par un animateur de dessin-animé (avec beaucoup de dessins en mouvement) où l'on pourrait faire défiler les images 24 fois par seconde...

L'idée du huis-clos est intéressante mais pour quoi faire ??

Je reste dubitatif.

Benoit
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Au-delà de la simple aventure vers l'inconnu, cette BD pose des questions sur l'apprentissage de la vie et la construction de soi.

Malgré quelques bons passages, le roman m'a paru néanmoins un peu long.

Wild57
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Une métaphore du passage à l'âge adulte ???

Elle m'a complètement échappé.

Je n'y vois que des personnages caricaturaux, des situations excessives et des longueurs pseudo poétiques.

JF
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Elle doit affronter le grande large, c'est ainsi. Heureusement, elle ne sera pas seule.

Les histoires qui ne reposent pas sur un principe logique fonctionnent souvent bien. Ici, le lecteur doit accepter la part d'absurde, d'inexpliqué et d'illogisme. Une fois acceptés ces principes, il plonge allègrement au coeur de cette grandiose histoire aux personnages attachants et aux rebondissements surprenants.
Le grand large, oserez-vous vous y risquer ?
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Dans "Le Grand Large" de Jean Cremers, une scène d'ouverture poignante lance une aventure métaphorique. Une jeune fille, Léonie, est mise à la mer par ses parents dans une petite barque, face à des nuages menaçants. C'est le départ vers l'âge adulte, symbolisé par l'immensité de la mer et ses défis.

Léonie n'est pas seule dans cette épreuve. Accompagnée de Balthazar, un jeune muet, et d'Agathe, une survivante, elle traverse des péripéties riches d'enseignements. Chaque rencontre et chaque épreuve façonnent sa personnalité, l'initiant à la vie et à la solidarité.

Cremers opte pour un dessin simple mais expressif, mettant en avant les émotions et les aléas de la mer. L'entraide, la solidarité et l'amitié sont magnifiquement illustrées à travers ce huis-clos marin.

L'auteur nous offre un récit initiatique surprenant, mêlant dystopie écologique et métaphore existentielle. Malgré quelques interrogations sur la destination finale, "Le Grand Large" est une lecture captivante, emplie de courage et d'espoir. Un véritable coup de coeur de ce début d'année !
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Léonie, une jeune fille amputée du bras droit est forcée de quitter ses parents pour rejoindre le Grand Large. le départ est difficile pour l'adolescente qui tient son sac à dos serré contre elle et semble toute petite à bord de sa barque en bois. Elle doit maintenant apprendre à se débrouiller seule. Très vite, le ciel se couvre et la mer devient agitée. Léonie doit faire face aux premières épreuves. Elle découvre vite que l'individualisme règne. C'est le chacun pour soi, certains ados malveillants qu'elles croisent sur la mer essaient de lui voler son sac de provisions ou foncent sur son bateau.
Mais, l'adolescente va également faire l'expérience de la solidarité. Elle rencontre, Balthazar, un garçon muet. Très vite les deux jeunes gens vont sympathiser et s'entraider pour essayer de rejoindre la terre ferme. Sur la route, ils vont croiser Agathe, une adulte solitaire souffrant d'absences, un peu paumée, qui erre depuis quarante ans dans le Grand Large.

J'ai adoré ce récit d'apprentissage pertinent, original et bourré d'humour. C'est un roman graphique empli de métaphores, notamment celle du passage de l'adolescence à l'âge adulte. Faire ses propres expériences, s'émanciper de ses parents, une épreuve difficile pour certains, représentée par l'immensité de la mer et le gros temps. Il est possible de faire plusieurs lectures de ce récit universel qui saura plaire aux jeunes adolescents comme aux adultes.
C'est un road-trip en huis clos marin qui aborde diverses thématiques. Jean Cremers traite avec finesse et sans lourdeur des inégalités sociales (certains jeunes possèdent des yachts d'autres de simples barques), de la différence, des choix de vie, de la marginalité et de l'exclusion (à travers le personnage d'Agathe), de la piraterie et du trafic d'enfants (incarnés par les rafleurs) ou encore d'écologie (les personnages naviguent sur une mer bourrée de déchets plastiques)
Les personnages singuliers et hauts en couleur sont très attachants. le trait de Jean Cremers est très expressif, d'ailleurs beaucoup de planches sont muettes. J'ai aimé l'entraide et la solidarité qui lient les trois protagonistes. le récit est rythmé, drôle et touchant.

« le Grand Large » est une traversée métaphorique captivante et pleine de péripéties qui m'a tenue en haleine du début à la fin.

Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024
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Nous ne partons pas tous pareil dans la vie. Nous ne sommes pas égaux depuis le début. Cela nous le savons tous... mais cette BD arrive à transcender ce concept magnifiquement.

Il y en a qui se lancent dans la vie sur un yacht. D'autres sur une simple barque en bois.

Ceux qui sont sur un yacht volent le sac de nourriture de ceux qui sont sur la barque, alors qu'ils n'en ont pas besoin.

Parfois, les bateaux à moteur tombent en panne et se font doubler par les barques en bois.

Ceux en barque ont plus de risques de se faire attaquer en chemin, ou de tomber dans le banditisme pour survivre.

Il en faut de la persévérance pour arriver sur la terre ferme quand on démarre, seul(e), avec une barque en bois. Il faut savoir tendre la main aux autres, et garder espoir. Il faut savoir faire confiance aussi.

Très bel album, sur la traversée de la vie, de la jeunesse et du passage à l'âge adulte.

Cela me donne envie de découvrir un peu plus l'auteur, Jean Cremers. Bravo!

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