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EAN : 9782344053560
248 pages
Glénat (03/01/2024)
3.85/5   62 notes
Résumé :
Sac sur le dos, Léonie se retrouve au milieu de nulle part, ou plus exactement en plein milieu de l’océan ! En lui apprêtant une embarcation, ses parents l’ont tout simplement forcée à prendre le large ! Mais pour aller où ? Comment diable va-t-elle s’y prendre pour trouver la terre ferme à l’aide de ses simples rames en bois ? Apeurée, elle va découvrir un univers sans foi ni loi où la nature, le hasard et la détermination vont guider sa barque. Bonne nouvelle: ell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Club N°56 : BD non sélectionnée
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Impression mitigée.

J'ai cru au départ à un album d'anticipation : le fin du monde, la montée des eaux.

J'ai attendu de comprendre pourquoi les enfants étaient lancés vers le grand large.

Mais la réponse ne venant pas, on peut penser qu'il s'agit d'une métaphore.

Ce n'est pas limpide...

Virginie
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De mon point vue une métaphore originale du passage à l'âge adulte et de tous les écueils pouvant être rencontrés.

Joli ouvrage bien illustré.

Sam
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Une histoire originale et sensible, longue mais avec très peu de dialogue.

Quelque chose m'a manqué pour bien apprécier : une idée forte ? la morale de l'histoire ?

Lorenzo
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Je me dis que c'est typiquement une BD développée par un animateur de dessin-animé (avec beaucoup de dessins en mouvement) où l'on pourrait faire défiler les images 24 fois par seconde...

L'idée du huis-clos est intéressante mais pour quoi faire ??

Je reste dubitatif.

Benoit
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Au-delà de la simple aventure vers l'inconnu, cette BD pose des questions sur l'apprentissage de la vie et la construction de soi.

Malgré quelques bons passages, le roman m'a paru néanmoins un peu long.

Wild57
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Une métaphore du passage à l'âge adulte ???

Elle m'a complètement échappé.

Je n'y vois que des personnages caricaturaux, des situations excessives et des longueurs pseudo poétiques.

JF
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La scène d'ouverture de cet album métaphore ne doit pas être interprétée comme telle. On y voit un homme et une femme réjouis qui poussent leur fille dans une petite barque et la mettent à la mer alors qu'au large se forment d'énormes nuages noirs annonciateurs d'une terrible tempête. Léonie, la jeune fille supplie ses parents de la garder avec eux, mais ils lui tournent le dos et courent se mettre à l'abri dans une petite maison. On pourrait croire assister à une scène d'abandon alors qu'en fait ces parents n'ont rien de monstrueux, ils font simplement leur travail de parents qui est de savoir laisser partir son enfant à l'orée de l'adolescence.
L'immensité de la mer représente le monde qui attend ces ados. Les fortes vagues représentent les embuches et l'adversité auxquelles ils devront faire face ainsi que les défis qu'ils devront relever dans la vie.
Jean Cremers pousse cette aventure à son paroxysme. Tout comme dans la vraie vie, ils ne partent pas tous avec les mêmes chances. Dans son périple, Léonie est confrontée à ceux qui ont des bateaux à moteur, ceux qui ont des yachts et ceux , qui, comme elle n'ont qu'une petite barque et souffrent d'un handicap : elle n'a pas de bras droit, ou comme Balthazar( dont on parlera plus tard ) qui ne parle pas. Il y a donc dans cette course à la survie les plus riches et les plus modestes mais dans tous les cas s'applique la règle du chacun pour soi. Léonie va découvrir un univers sans foi ni loi ou seul le hasard des rencontres et sa détermination vont la guider. Car, dans cette aventure elle n'est pas seule, elle a sauvé Balthazar d'une noyade certaine et entrainé dans sa volonté de retrouver la terre ferme, Agathe, une vieille femme qui perd un peu la tête et qui se laisse porter sur le grand large depuis quatre décennies. Les péripéties dans lesquelles les entraine Léonie sont éprouvantes mais riches d'enseignements, notamment de toujours résister à l'oppresseur, de ne jamais céder à la facilité, de se battre pour survivre et d'être solidaires, toutes ces valeurs qui façonnent un adulte.
Ce « grand large » est donc un grand saut vers l'indépendance et l'âge adulte et ce récit est avant tout initiatique. Il met en scène les rencontres marquantes et les épreuves nécessaires qui forgent la personnalité. C'est donc ici de l'apprentissage de la vie et de la construction de soi dont il est question au travers de cette traversée jalonnée de nombreuses péripéties.
L'auteur a opté pour dessin relativement simple, l'accent est plutôt mis sur le ressenti et les émotions. La mer, qu'elle soit calme ou déchainée est un personnage à part entière qui malmène les héros dans leur quête de l'inconnu.
« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Glénat pour cet envoi. »
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Léonie n'a pas envie de partir mais ses parents ne lui laissent pas le choix. La voilà au milieu des flots, sur sa barque, avec sa prothèse au bras que son père lui a fabriquée. Elle n'est manifestement pas la seule à devoir affronter le grand large, à la recherche de la terre ferme. Accompagnée bientôt de Balthazar, un jeune muet puis d'Agathe, une survivante, Léonie va au-devant de drôles d'aventures.
Après le remarqué et intime "Vague de froid", Jean Cremers est de retour avec un récit initiatique surprenant. Entre dystopie écologique et métaphore existentielle, il nous plante au large avec des personnages attachants et des situations bien trouvées. Certains s'en sortent mieux que d'autres, y compris au milieu de l'océan, et là aussi il faudra lutter pour survivre et espérer trouver un rivage.
Sur 250 pages, il dessine un huis-clos marin, le bleu omniprésent, les aléas de la météo, le temps qui s'écoule, , parfois lentement, sur une suite de cases silencieuses... Il dessine aussi l'entraide, la solidarité, l'amitié qui permettent de surmonter les obstacles, d'avancer, coûte que coûte.
Jean Cremers passe la cap du deuxième album avec brio. Dans un registre totalement différent, il fait fonctionner une histoire forte sans donner toutes les clés au lecteur, peut-être surpris de prime abord. J'ai pour ma part été rapidement emballé par ce récit, c'est mon premier coup de coeur de l'année et ça sort demain !
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Léonie, une jeune fille amputée du bras droit est forcée de quitter ses parents pour rejoindre le Grand Large. le départ est difficile pour l'adolescente qui tient son sac à dos serré contre elle et semble toute petite à bord de sa barque en bois. Elle doit maintenant apprendre à se débrouiller seule. Très vite, le ciel se couvre et la mer devient agitée. Léonie doit faire face aux premières épreuves. Elle découvre vite que l'individualisme règne. C'est le chacun pour soi, certains ados malveillants qu'elles croisent sur la mer essaient de lui voler son sac de provisions ou foncent sur son bateau.
Mais, l'adolescente va également faire l'expérience de la solidarité. Elle rencontre, Balthazar, un garçon muet. Très vite les deux jeunes gens vont sympathiser et s'entraider pour essayer de rejoindre la terre ferme. Sur la route, ils vont croiser Agathe, une adulte solitaire souffrant d'absences, un peu paumée, qui erre depuis quarante ans dans le Grand Large.

J'ai adoré ce récit d'apprentissage pertinent, original et bourré d'humour. C'est un roman graphique empli de métaphores, notamment celle du passage de l'adolescence à l'âge adulte. Faire ses propres expériences, s'émanciper de ses parents, une épreuve difficile pour certains, représentée par l'immensité de la mer et le gros temps. Il est possible de faire plusieurs lectures de ce récit universel qui saura plaire aux jeunes adolescents comme aux adultes.
C'est un road-trip en huis clos marin qui aborde diverses thématiques. Jean Cremers traite avec finesse et sans lourdeur des inégalités sociales (certains jeunes possèdent des yachts d'autres de simples barques), de la différence, des choix de vie, de la marginalité et de l'exclusion (à travers le personnage d'Agathe), de la piraterie et du trafic d'enfants (incarnés par les rafleurs) ou encore d'écologie (les personnages naviguent sur une mer bourrée de déchets plastiques)
Les personnages singuliers et hauts en couleur sont très attachants. le trait de Jean Cremers est très expressif, d'ailleurs beaucoup de planches sont muettes. J'ai aimé l'entraide et la solidarité qui lient les trois protagonistes. le récit est rythmé, drôle et touchant.

« le Grand Large » est une traversée métaphorique captivante et pleine de péripéties qui m'a tenue en haleine du début à la fin.

Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024
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Nous ne partons pas tous pareil dans la vie. Nous ne sommes pas égaux depuis le début. Cela nous le savons tous... mais cette BD arrive à transcender ce concept magnifiquement.

Il y en a qui se lancent dans la vie sur un yacht. D'autres sur une simple barque en bois.

Ceux qui sont sur un yacht volent le sac de nourriture de ceux qui sont sur la barque, alors qu'ils n'en ont pas besoin.

Parfois, les bateaux à moteur tombent en panne et se font doubler par les barques en bois.

Ceux en barque ont plus de risques de se faire attaquer en chemin, ou de tomber dans le banditisme pour survivre.

Il en faut de la persévérance pour arriver sur la terre ferme quand on démarre, seul(e), avec une barque en bois. Il faut savoir tendre la main aux autres, et garder espoir. Il faut savoir faire confiance aussi.

Très bel album, sur la traversée de la vie, de la jeunesse et du passage à l'âge adulte.

Cela me donne envie de découvrir un peu plus l'auteur, Jean Cremers. Bravo!

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critiques presse (4)
BoDoi
09 février 2024
Découpé et cadré avec efficacité, le récit, malgré un décor quasi unique, n’ennuie pas. Mais on se demande quand même un peu, au bout d’un moment, à quoi il rime – même si on comprend vite que, classiquement, l’important c’est la route, pas la destination.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LaLibreBelgique
31 janvier 2024
Après "Vague de froid", le jeune auteur liégeois nous emmène dans son univers métaphorique, riche et audacieux.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Bedeo
29 janvier 2024
Une fable originale sur le passage à l’âge adulte qui mobilise l’image de la mer.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LigneClaire
03 janvier 2024
Si le récit se tient bien, innove, avec beaucoup d’émotion, il aurait pu se faire un peu plus mince. Mais quoi qu’il en soit ce "Grand Large" a un ton, un fond assez unique et captivant car Jean Cremers nous balade aussi mine de rien.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
On doit continuer !

On trouvera un moyen de survivre, je l'ai bien fait pendant 40 ans !
Commenter  J’apprécie          150
Mes parents disent qu’il ne faut pas avoir peur du grand large. Qu’il s’agit simplement de trouver la terre ferme. Facile à dire…
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Vidéo de Jean Cremers
A l'occasion de la 51e édition du Festival d'Angoulême, Jean Cremers vous présente son ouvrage "Le grand large" aux éditions Glénat.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2991898/jean-cremers-le-grand-large
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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