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Critique de MaxSco
Bientôt Noël, les gens se préparent aux festivités...
À cette période-là, un homme est enlevé et emmené dans une forêt où on le roue de coups. Par miracle, il réussit à se traîner jusqu'à une maison isolée. Il frappe. Il frappe. Et finalement, après moult tergiversations, l'occupante des lieux se décide à lui ouvrir. Émilie, une ravissante jeune femme dans un état de grossesse avancé, vit là, seule avec son chien, un molosse lui obéissant au doigt et à l'oeil. L'homme, Vincent, est grièvement blessé mais toute son inquiétude va à sa petite Emma, sa fille, son bébé de dix-huit mois restée chez lui. Cela tombe mal. Jusqu'à présent, il avait refusé de s'occuper de la gamine et là, il regrette tellement les torts qu'il a causés à sa famille qu'il veut faire le maximum pour prouver qu'il est bien capable de garder Emma en l'absence de sa mère. Cette dernière, en voyage professionnel, ne sait rien de cette garde. Vincent est venu chercher la petite chez ses grands-parents. Alors, qu'Emma puisse se réveiller sans personne à ses côtés, c'est inimaginable. Et lui qui va de mal en pis.
Émilie est infirmière. Les soins, elle connaît. Les bébés, cela l'intéresse. Et Vincent l'intéresse aussi, mais pas en tant qu'homme. Il ne pourra lui être utile qu'en tant que papa.
Ce n'est pas spoiler que de dire qu'Émilie est sérieusement perturbée. Un désastre psychologique. Durant toute son enfance, elle a été prostituée par ses parents . Et les séquelles de cette abomination sont lourdes, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais on n'y comprend rien. Émilie torture Vincent avec une violence et un raffinement inouïs et lui dit qu'elle le tuera. Pourquoi fait-elle cela ? Et de l'autre côté, qui peut en vouloir à ce point à Vincent pour l'avoir kidnappé et si grièvement blessé ?
@Les ombres de l'innocence possède beaucoup d'atouts pour être un page turner efficace. Enfants prostitués par les parents, désir d'enfant... les problématiques sont d'actualité et douloureusement intéressantes. le suspense est là. Mais je me suis parfois ennuyée en compagnie d'Émilie et de Vincent. Ces protagonistes n'ont pas réussi à me toucher. Bien sûr que l'on ne peut être indifférent aux retours d'Émilie dans son enfance et d'ailleurs, ces moments-là sont plutôt bien écrits. Mais de la même façon que le temps paraît interminable à Vincent, j'ai trouvé celui passé avec lui et sa geôlière un peu longuet. @Coraline Croquet fait preuve d'imagination mais dans ce genre de thriller, il me semble nécessaire que les faits tiennent la route. Or, à plusieurs reprises, je me suis dit que non, ce que je lisais n'était juste pas possible. La fin est surprenante mais idem : pour moi, peu plausible. Ces différentes invraisemblances m'ont empêchée d'avoir de l'empathie pour les personnages. Impossible de me mettre dans leur peau.
En dépit de cela, je n'ai pas passé un mauvais moment en lisant @Les ombres de l'innocence. Je voulais connaître la suite, avoir des réponses à mes questions. Alors, je ne l'ai tout de même pas lâché, ce livre ! Et un bon point pour @Coraline Croquet : je ne me suis pas doutée un seul instant de la raison pour laquelle Vincent avait été si sauvagement tabassé.
Donc, il y a du positif dans @Les ombres de l'innocence ! Et j'ai lu, de surcroît, que ce roman était le premier publié de cette jeune auteure belge. Et également que son premier manuscrit n'était pas passé loin du prix Fintro 2020 en Belgique. C'est bien que le talent est présent.
@Coraline Croquet nous annonce un second opus. Je ne suis pas sûre de l'acheter mais qui sait ?
Merci en tout cas à @Coraline Croquet pour ce moment de détente, aux éditions Kennes, bien sûr et toujours à BABELIO et à @nicolasbabelio en particulier qui réussit à nous faire croire, grâce aux opérations MASSE CRITIQUE que Noël, ce n'est pas juste une fois dans l'année ! Merci. Merci infiniment.
À cette période-là, un homme est enlevé et emmené dans une forêt où on le roue de coups. Par miracle, il réussit à se traîner jusqu'à une maison isolée. Il frappe. Il frappe. Et finalement, après moult tergiversations, l'occupante des lieux se décide à lui ouvrir. Émilie, une ravissante jeune femme dans un état de grossesse avancé, vit là, seule avec son chien, un molosse lui obéissant au doigt et à l'oeil. L'homme, Vincent, est grièvement blessé mais toute son inquiétude va à sa petite Emma, sa fille, son bébé de dix-huit mois restée chez lui. Cela tombe mal. Jusqu'à présent, il avait refusé de s'occuper de la gamine et là, il regrette tellement les torts qu'il a causés à sa famille qu'il veut faire le maximum pour prouver qu'il est bien capable de garder Emma en l'absence de sa mère. Cette dernière, en voyage professionnel, ne sait rien de cette garde. Vincent est venu chercher la petite chez ses grands-parents. Alors, qu'Emma puisse se réveiller sans personne à ses côtés, c'est inimaginable. Et lui qui va de mal en pis.
Émilie est infirmière. Les soins, elle connaît. Les bébés, cela l'intéresse. Et Vincent l'intéresse aussi, mais pas en tant qu'homme. Il ne pourra lui être utile qu'en tant que papa.
Ce n'est pas spoiler que de dire qu'Émilie est sérieusement perturbée. Un désastre psychologique. Durant toute son enfance, elle a été prostituée par ses parents . Et les séquelles de cette abomination sont lourdes, c'est le moins qu'on puisse dire.
Mais on n'y comprend rien. Émilie torture Vincent avec une violence et un raffinement inouïs et lui dit qu'elle le tuera. Pourquoi fait-elle cela ? Et de l'autre côté, qui peut en vouloir à ce point à Vincent pour l'avoir kidnappé et si grièvement blessé ?
@Les ombres de l'innocence possède beaucoup d'atouts pour être un page turner efficace. Enfants prostitués par les parents, désir d'enfant... les problématiques sont d'actualité et douloureusement intéressantes. le suspense est là. Mais je me suis parfois ennuyée en compagnie d'Émilie et de Vincent. Ces protagonistes n'ont pas réussi à me toucher. Bien sûr que l'on ne peut être indifférent aux retours d'Émilie dans son enfance et d'ailleurs, ces moments-là sont plutôt bien écrits. Mais de la même façon que le temps paraît interminable à Vincent, j'ai trouvé celui passé avec lui et sa geôlière un peu longuet. @Coraline Croquet fait preuve d'imagination mais dans ce genre de thriller, il me semble nécessaire que les faits tiennent la route. Or, à plusieurs reprises, je me suis dit que non, ce que je lisais n'était juste pas possible. La fin est surprenante mais idem : pour moi, peu plausible. Ces différentes invraisemblances m'ont empêchée d'avoir de l'empathie pour les personnages. Impossible de me mettre dans leur peau.
En dépit de cela, je n'ai pas passé un mauvais moment en lisant @Les ombres de l'innocence. Je voulais connaître la suite, avoir des réponses à mes questions. Alors, je ne l'ai tout de même pas lâché, ce livre ! Et un bon point pour @Coraline Croquet : je ne me suis pas doutée un seul instant de la raison pour laquelle Vincent avait été si sauvagement tabassé.
Donc, il y a du positif dans @Les ombres de l'innocence ! Et j'ai lu, de surcroît, que ce roman était le premier publié de cette jeune auteure belge. Et également que son premier manuscrit n'était pas passé loin du prix Fintro 2020 en Belgique. C'est bien que le talent est présent.
@Coraline Croquet nous annonce un second opus. Je ne suis pas sûre de l'acheter mais qui sait ?
Merci en tout cas à @Coraline Croquet pour ce moment de détente, aux éditions Kennes, bien sûr et toujours à BABELIO et à @nicolasbabelio en particulier qui réussit à nous faire croire, grâce aux opérations MASSE CRITIQUE que Noël, ce n'est pas juste une fois dans l'année ! Merci. Merci infiniment.
