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Critique de eterlutisse


Ce roman est tout à la fois, farfelu, génial, rythmé,...
Son style est unique. L'auteur y prend des libertés avec la grammaire en expliquant très explicitement et avec humour comment et pourquoi il -son narrateur- tord les règles. (De nos jours, la langue est un champ de débat chacun luttant pour que la langue prêt-à-porter colle mieux à sa réalité -langue inclusive, nouvel orthographe, texto,...-.)
Les lieux, Paris, Venise, sont détournés de leur réalité, glissent dans un futur proche, on y est.
Les personnages haut en couleurs s'aiment, se trahissent, se manipulent au fil en pointillé de cette histoire rocambolesque.
Tout au long du roman, on s'interroge sur l'art, la marchandisation qui l'a incidieusement vidé de sens. Certaines phrases synthétisent parfaitement les problématiques qui agitent l'art contemporain, elles marquent le lecteur.
Les auteurs peuvent imaginer des oeuvres d'art sans se soucier de tous les détails techniques ce qui permet à Philippe Curval de nous faire découvrir des artefacts artistiques totalement époustouflants, délirants jusqu'à l'onirique.
Ce que j'ai préféré : le concept très quantique d'aréel ! Cette idée m'a enthousiasmée. L'aréel permet des retournements de situations déroutants mais c'est aussi un concept qui incite à relire son histoire personnelle.
En un mot -à peu près- : un coup de coeur qui avait trop longtemps attendu et indûment en bas de ma PAL.
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