Peu de critiques, énormément de citations.
Ces nombreux extraits ancrent les jalons du chemin vers un goût de vivre affûté après avoir surmonté un traumatisme.
Boris Cyrulnik parle de la résilience en connaisseur, cette faculté que chacun(e) possède de remanier l'idée qu'elle ou il se fait de sa blessure. La personne traumatisée a le choix de se soumettre à son histoire ou de s'en libérer en l'utilisant.
Plusieurs récits appuient des mots simples et porteurs, relatent l'avantage de refuser l'enfer en héritage et d'imaginer une version allégée du futur.
L'auteur remonte aux sources de l'attachement, évoque les rencontres bienfaisantes, et bien sûr, esquisse une métaphysique de l'amour.
Boris Cyrulnik publie beaucoup. Je n'ai pas tout lu mais
Parler d'amour au bord du gouffre - même moins lyrique - m'a intéressé autant que
La nuit, j'écrirai des soleils.
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