C'est toujours comme ça. Dans la glace, d'abord on entend la voix de la Bête, ensuite on meurt.
Pourquoi cries tu à cause de ta blessure? Ta douleur est hors d'espérance; c'est à cause de la multitude de tes iniquités, et parce que tes péchés se sont accrus, que je t'ai traitée si rudement.
Les mots de Werner m'allaient droit dans la poitrine, comme des clous.
Gratte sous la surface d'un petit village de sept cents habitants et tu trouveras un nid de vipères.
C'est un paradoxe. Si je ris je joue le jeu du diable, si je ne ris pas je suis le diable. Dans les deux cas j'ai perdu.
Laissons les morts là où ils sont. Ils sont plus heureux que nous.
Mon temps s'achève. C'est pour ça que je veux que tu aies cette montre. Tu sais pourquoi il faut la remonter tous les soirs? Parce que ça permet d'apprécier les minutes qui défilent. Ce sont les mots de mon père le jour où il me l'a donnée. Je me demande où il avait lu ça. Peut-être était-ce de lui, qui sait? Les Mair ont toujours été un peu bizarres. Un peu fous, un peu naïfs. Ce qu'il voulait dire, c'est qu'il faut avoir conscience du temps qui passe.
Dans le village, certains disent que c'est le Seigneur qui les a punis de leurs péchés.
Les gens parlent, Salinger, ils n’arrêtent pas de parler. Et plus les gens parlent, plus ils deviennent hypocrites et fantaisistes.
Les idées naissent, c'est tout. Certaines sont éphémères, d'autres prennent racine.