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Critique de micetmac


Le polar est noir comme un café sans sucre allongé au goudron.
le constat que fait DOA (pour Dead On Arrival, un brin coquet poseur le Doudou ?) est désespéré et amer : les services secrets c'est de la merde merdifiée. Ils ne sont pas là pour nous protéger mais pour couvrir leur coup en mouillant l'officine d'en face si possible.
Il n'y pas de révélations finales dans CITOYENS CLANDESTINS, pas de twist démentiel "l'assassin était mort et c'était la grand mère, noooon !" mais une tension permanente et un réalisme implacable.
Les personnages prennent une densité rare dans ce genre de texte. Il n'y a qu'à comparer avec le navrant JE SUIS PILGRIM qui nage dans les mêmes eaux mais beaucoup moins bien : une brasse coulée arthritique face à un crawl glissant et puissant.On suit les trajectoires fracassantes des fracassé(e)s qui hantent ces pages au style sec et percutant. le tueur au sang glacé, maître des basses oeuvres et friand de sacs poubelles XXXXXXLLLLLLLLLL imperméables, la jeune journaliste idéaliste qui va vite comprendre comment ça marche et comment prendre le train du même nom et l'espion infiltré qui joue sa vie sur un fil d'un rasoir ébréché...
CITOYENS CLANDESTINS est assez magistral dans sa constructions, un poil flippant dans ce qu'il nous montre et franchement misanthrope dans le déroulé de son histoire.
Toute la question est là : peut-on faire de la bonne littérature avec des bons sentiments ?
Je me doute de la réponse de DOA.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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