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Critique de Psykedelyc
C'est avec cet ouvrage que je découvre Mélissa Da Costa. J'avoue que j'ai longtemps différé son achat en raison de la couverture sur laquelle figurent un macaron jaune et un encadré bleu clair. Encore des signes d'un marketing trop invasif ! Cette fois, cependant, c'est pour une bonne cause : un soutien financier pour l'UNICEF.
Mis à part cette réserve, je suis vite tombé sous le charme de la première page de couverture. On y trouve une figure tricotée qui peut être vue à la fois comme une tête (avec son nez, ses yeux et ses oreilles) et comme une fusée (avec son réservoir, ses propulseurs, ses ailerons et ses hublots). Un objet tricoté avec amour, comme ce mouton blanc qu'une voisine m'a offert au cours mon enfance. L'une de mes madeleines de Proust.
J'entame la lecture. Arthur, le narrateur, se souvient de l'époque de ses cinq ans quand sa mère lui a parlé d'une mission spéciale dans l'espace. C'est donc le point de vue d'un jeune enfant que le lecteur est amené à suivre. Tout comme Jack, le narrateur de Room d'Emma Donoghue, âgé de cinq ans lui aussi, Arthur a une perception lacunaire du monde qui l'entoure. Il nous livre ses émerveillements et ses espoirs, ses incompréhensions et ses déceptions.
Le fonctionnement intellectuel d'Arthur est en grande partie comparable à celui de Christopher (15 ans) dans le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon. D'une part, il exprime très souvent sa pensée à l'aide de phrases concises. D'autre part, animé par le souci du détail, il lui arrive de produire des descriptions très minutieuses. Deux processus de pensée complémentaires qu'Arthur met en oeuvre selon son besoin ou son humeur.
Le premier long flashback débute par une triste nouvelle : les médecins viennent d'annoncer que la mère d'Arthur est gravement malade et qu'il lui ne reste que peu de temps à vivre. Comment la famille réagira-elle à cette information ? Comment surmontera-t-elle cette épreuve ? Que faire pour aider Arthur à traverser cette période compliquée ? Comment le préserver ? L'une des nombreuses stratégies mises en place par la mère n'est pas sans rappeler celle de Gerry dans P.S. : I love you de Cecelia Ahern.
Mélissa Da Costa nous donne à lire une histoire émouvante qui explore des thèmes tels que la vie et la mort, l'absence et la présence, l'amour d'une mère pour son fils, la résilience, l'espoir… le caractère universel de ce récit m'a immédiatement fait penser à deux autres ouvrages empreints de poésie : le petit prince d'Antoine de Saint Exupéry et L'écume des jours de Boris Vian.
En somme, la magie opère. La faiseuse d'étoiles est un conte captivant et sensible. A lire sans modération !
Mis à part cette réserve, je suis vite tombé sous le charme de la première page de couverture. On y trouve une figure tricotée qui peut être vue à la fois comme une tête (avec son nez, ses yeux et ses oreilles) et comme une fusée (avec son réservoir, ses propulseurs, ses ailerons et ses hublots). Un objet tricoté avec amour, comme ce mouton blanc qu'une voisine m'a offert au cours mon enfance. L'une de mes madeleines de Proust.
J'entame la lecture. Arthur, le narrateur, se souvient de l'époque de ses cinq ans quand sa mère lui a parlé d'une mission spéciale dans l'espace. C'est donc le point de vue d'un jeune enfant que le lecteur est amené à suivre. Tout comme Jack, le narrateur de Room d'Emma Donoghue, âgé de cinq ans lui aussi, Arthur a une perception lacunaire du monde qui l'entoure. Il nous livre ses émerveillements et ses espoirs, ses incompréhensions et ses déceptions.
Le fonctionnement intellectuel d'Arthur est en grande partie comparable à celui de Christopher (15 ans) dans le bizarre incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon. D'une part, il exprime très souvent sa pensée à l'aide de phrases concises. D'autre part, animé par le souci du détail, il lui arrive de produire des descriptions très minutieuses. Deux processus de pensée complémentaires qu'Arthur met en oeuvre selon son besoin ou son humeur.
Le premier long flashback débute par une triste nouvelle : les médecins viennent d'annoncer que la mère d'Arthur est gravement malade et qu'il lui ne reste que peu de temps à vivre. Comment la famille réagira-elle à cette information ? Comment surmontera-t-elle cette épreuve ? Que faire pour aider Arthur à traverser cette période compliquée ? Comment le préserver ? L'une des nombreuses stratégies mises en place par la mère n'est pas sans rappeler celle de Gerry dans P.S. : I love you de Cecelia Ahern.
Mélissa Da Costa nous donne à lire une histoire émouvante qui explore des thèmes tels que la vie et la mort, l'absence et la présence, l'amour d'une mère pour son fils, la résilience, l'espoir… le caractère universel de ce récit m'a immédiatement fait penser à deux autres ouvrages empreints de poésie : le petit prince d'Antoine de Saint Exupéry et L'écume des jours de Boris Vian.
En somme, la magie opère. La faiseuse d'étoiles est un conte captivant et sensible. A lire sans modération !
