Citations sur La Faiseuse d'étoiles (154)
Cet été-là, maman voulut vivre dix étés en un. Elle s'épuisa et nous épuisa avec elle. Ce fut aussi l'été le plus merveilleux de ma vie.
Vingt-trois ans après, il le reste.
Elle avait du mal à parler. Elle s'essoufflait. Mais ses mots ne perdaient rien de leur magie. Au contraire. Plus elle approchait de l'obscurité, plus elle devenait lumineuse.
Les adultes marchaient toujours trop vite en promenade. Ils fonçaient tout droit sans rien regarder. Ils ne faisaient pas d’arrêt devant les racines en forme de serpent pour s’interroger : était-ce un boa ou plutôt un anaconda ? Ils ne s’agenouillaient pas devant deux gendarmes reliés dos à dos en se demandant lequel pouvait bien être le mâle et lequel la femelle et surtout, surtout, pour essayer de deviner combien ils auraient d’enfants.
Et puis ils ne cherchaient pas à ramener à la maison la plus belle feuille d’arbre ou le caillou le plus doux. Ils marchaient comme ça, les mains dans les poches, la tête dans les soucis et de temps en temps ils se retournaient en soupirant :
« Allez, Arthur, dépêche-toi un peu. »
C'était ça, être parent. Ne plus avoir le droit de faillir. Ne plus avoir le droit de disparaitre. Jamais. Craindre pour sa vie, pour la première fois peut-être. Vivre pour autre chose que soi, pour quelque chose de grand, d'immense qui nous dépassera toujours. Qui nous illuminera toujours.
Il faut apprendre quelque chose chaque jour. C'est pour cela qu'on est vivants : pour apprendre encore et encore, les couleurs, les plantes, les animaux, les saisons, les sentiments.
Simplement le résumé : Tu m'as appris une leçon essentielle aujourd'hui. Je croyais bien faire, mais c'est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu'il se trouve dans l'exotisme de paysages diffé-rents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n'est pas toujours vrai, n'est-ce pas ? Parfois, le bonheur c’est juste d’être assis sur une butte tous les trois.
On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu’il se trouve dans l’exotisme de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n’est pas toujours vrai, n’est-ce pas ?
Tu n'es pas une gardienne. Tu dessines. Tu fabriques le ciel. Tu es une faiseuse d'étoiles.
Une histoire douce, poétique, magique, tendre mais aussi qui prend aux tripes.
La plume de Mélissa est très touchante. Les émotions sont bien présentes.
Je suis épatée par l'imagination de Clarisse, cette super maman.
Et donc épatée par Mélissa qui a eu toutes ces idées.
Je pense lire ce livre avec ma fille lorsqu'elle sera plus grande et en capacité de comprendre.
Félicitations pour ce roman débordant d'amour !
"Moi, poursuivit Maman, je pense que les lacs se créent chaque fois qu'un enfant a du chagrin." (...) "En tombant, les larmes forment une flaque . Et comme nous sommes tous liés, comme nous faisons tous partie d'une seule et même famille, chaque fois qu'un enfant pleure, les oiseaux pleurent aussi. Les larmes des oiseaux du monde entier coulent et coulent et coulent faisant grossir la flaque qui devient un étang, un lac, ou une rivière. Alors, l'enfant, découvrant l'eau bleue, cesse d'avoir du chagrin et...