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Critique de Bazart


Si, dans la littérature américaine les blurbs sont légions (ces fameux bandeaux élogieux de tel ou tel grand auteur vantant les mérites d'un ou une de ses collègues), en France, les romanciers ont visiblement un peu plus de réserve à encenser les écrits de leurs comparses.

C'est pour cela que lorsqu'il y en a un- et a fortiori lorsqu'il est signé Virginie Despentes, tout le monde regarde avec une attention accrue le roman dont il est question et tout le monde le remonte tout en haut de la pile des romans de la rentrée à chroniquer .

C'est ce qui ce qui est arrivé cette année avec le premier roman de la jeune FATIMA DAAS , adoubée par Despentes et qui de fait s'impose comme la révélation de la rentrée avec La Petite Dernière, un roman qui surfe sur le registre de l'autofiction.

Un roman qui a en effet tout pour plaire à l'auteure de Vernon Subutex ou "King Kong Théorie".

Comme cette dernière, FATIMA DAAS insuffle un souffle nouveau dans la littérature français en creusant un sillon assez inédit et assez punk dans les chemins parfois pépères de la littérature française d'aujourd'hui .

Chaque chapitre de la Petite Dernière commence par l'amaphore suivante :« Je m'appelle Fatima."

Ce besoin de revendiquer haut et fort son identité, qui, à chaque fois, prend une tournure différente, montre bien la difficulté pour cette jeune femme, écartelée entre plusieurs pôles, la France et l'Algérie, la religion musulmane et son amour pour les femmes.

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Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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