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Il est pénible de constater que beaucoup d'hommes ne sont rien, face à ce qu'il pourraient être.
La délinquance juvénile (...) est l'une des formes les plus pénibles (et dangereuse) de l'inadaptation sociale des enfants.
Comment naît un symbole.
Malgré les techniques modernes, les hommes sortent à peine du froid, de la faim et de la peur.
Les peurs de nos ancêtres ont été compensées par la vie moderne. Mais elles n'ont pas été annulées, loin de là !
Et il suffit d'un rien pour que l'homme retrouve ces peurs anciennes.
La Vie est le but de l'homme vivant. Il adresse donc son émotion :
- à tout ce qui donne la vie.
- à tout ce qui permet la continuation de la vie.
De même qu'il existe deux sexes, il a existé de tous temps deux grands principes universels :
- un principe masculin qui est : actif - rayonnant - fécondant - pénétrant
- un principe féminin qui est : passif - effacé - fécondé pénétré
Ce qui est logique, et à l'image de l'homme et de la femme;
Les grands symboles masculins
1 - le Soleil (actif, rayonnant, fécondant)
2 - le Père (guide éclairant et rayonnant)
3 - le Feu (actif et rayonnant ; lié au soleil)
4 - le Phallus (symbole mâle universel ; actif, fécondant, pénétrant)
Les grands symboles féminins
1 - La Terre (passive, fécondée)
2 - L'eau (fécondante, mais passive et effacée)
(page 221)
Être un individu conscient exige l’harmonie de la totalité de l’être humain.
L’harmonie vient de la cohérence.
Et la cohérence vient de l’équilibre.
Toute maladie coupe donc la possibilité de conscience ; parce qu’elle divise l’homme et empêche son harmonie.
Sans cohérence, il n’y a pas d’action authentique (c’est-à-dire qui corresponde harmonieusement aux tendances profondes de l’individu).
L’homme, alors, sent la contradiction entre ce qu’il fait et ce qu’il est ; et souffre.
(page 14)