"Qui menvoie cette pensee ? Puisqu'il n'y a que les morts qui sortent librement d'ici,
prenons la place des morts." le coeur d'Edmond Dantes, héros du Comte d'
Alexandre Dumas, bat dans ce nouvel opus du groupe opérationnel secret d'Europol. Une nouvelle claque, une confirmation d'un immense coup de foudre pour
Arne Dahl après son premier roman de la série,
Message personnel.
Une passion qui prend racine dans une énigme intriquée par ses références littéraires (et un amour non voilé pour
le Comte de Monte-Cristo, sublimé et qu'il nous tarde de re-découvrir) et plongée dans l'histoire contemporaine qui laisse ses traces dans l'humanité. Une énigme à double fond dans ce roman, dont je ne peux rien dévoiler pour ne pas dissoudre le plaisir à l'état pur de cette découverte, mais dont je peux dire que l'auteur m'a laissée interdite au milieu du livre, avec une révélation qui aurait dû être finale, et qui rebondit habilement pour ne pas nous lâcher. Un jeu de poupées russes qui s'emboîtent avec le dernier clic de la perfection, quand les deux romans se font écho, et que refermer ce roman est aussi douloureux qu'une rupture.
Je peux vous dire que ce roman parle d'îles prisons et de la distinction entre la vengeance et la quête de justice, de la perfection et de l'humanité.
Cette écriture est juste irrésistible, la recette parfaite est addictive (je dois m'empêcher d'enchaîner de suite avec Jeu de loup, mais je ne saurais résister longtemps !), et cette équipe me manque déjà ! Ces personnages m'accompagnent fidèlement, et pourtant je viens de les découvrir en quelques semaines, courte periode qui suffit pour que cet auteur suédois prenne une place de choix dans mon coeur et dans mon esprit ! Merci
Jan Arnald de laisser parler Arne avec autant de talent !