J'ai lu ce livre facilement et avec un certain plaisir. Peut-être un peu de voyeurisme aussi ? En effet bien que qualifié de roman,
Géraldine Dalban-Moreynas nous dévoile manifestement dans cet ouvrage une partie de sa vie, de son ressenti, de sa mentalité. Par empathie sûrement, je me suis pris au jeu et je suis entré dans sa tête le temps de lire son livre.
On ressent alors, entre autres, ce qui la pousse en avant dans la vie, ses incompréhensions, et là le bât commence à blesser. La futilité, la superficialité semblent diriger son existence et le résultat est que "
Elle voulait juste être heureuse", mais, sous-entendu, elle n'y parvient pas.
Mais il est probablement normal d'échouer en amour si les protagonistes n'ont qu'une seule chose en tête : leurs carrières. A mettre tous les oeufs dans ce panier, c'est celui-ci qui est florissant et pas celui des relations.
Exemple significatif :
un des compagnons de Géraldine travaille à New-York. L'histoire est prometteuse, et puis ça tombe bien, le rêve de Géraldine est d'ouvrir une boutique dans cette ville, Graal du commerce apparemment. On lève un sourcil sur les motivations, mais passons... le coup de grâce de cette relation advient lorsque monsieur... est muté à Singapour. En 2 ou 3 phrases, Géraldine Dalban-Moreynas nous dit que voilà, du coup c'est fini. Vraiment ? Il n'était pas possible de favoriser la relation plutôt que le boulot ? Autant elle que lui font partis des nantis de ce monde, il n'était pas envisageable de changer de carrière ou de lieu de travail ?
Bref, elle voulait être heureuse, mais pas non plus au point de faire des compromis sur le reste. le bonheur à peu de frais n'étant pas donné à tout le monde, ça n'a pas marché pour Géraldine.
Du coup je remercie ce roman pour la leçon donnée, pour le bon moment passé à lire ces lignes, mais il faut savoir en sortir et revenir à plus solide.