Toujours un grand plaisir de se lire un
San Antonio. Une langue créée par
Frédéric Dard, morte avec lui. J'avoue qu'il y a des mots que je ne comprends pas, même en faisant un effort.
Voir aussi que dans cet après-guerre, la guerre n'était pas si loin, alors que pour les moins de 60 ou 70 ans aujourd'hui, elle s'apparente davantage à
l'histoire de France qu'à quelque chose que nos parents ont vécu.
Donc venons en au fait, notre bon commissaire
San Antonio est engagé comme chauffeur à Londres. Vont s'enchainer les morts à vitesse grand V, et notre Antoine préféré va être soumis à rude épreuve, avant de triompher, comme d'habitude.
L'intrigue elle-même est solide.
De quoi se rappeler qu'autant de San A et de Fleuve Noir,
Frédéric Dard sortait 4 romans par an. Certes ils étaient un peu moins épais que les polars contemporains, mais c'était une performance littéraire de haut niveau.
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