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Critique de virgonash


J'ai écrit sur l'autre roman de Dardi que ne peut-être San Antonio qui veut. En effet, n'est pas Frédéric Dard qui veut. D'où sort Jean Dardi? du fin fond des années 50? Un homme qui a dû faire sa culture littéraire à coup de SAS. Ce roman est censé se situé en 2016? Mais quelle baby-sitter de 18 ans appellerait "minots" les enfants dont elle s'occupe, en 2016? Un commissaire de 50 ans qui en fait plus de 70 de par son caractère, son vocabulaire et ses goûts désuets. Les flics d'aujourd'hui sont modernes, même à 50 ans. Bref, passons.
Mais alors, le racisme, les arabes, l'indien, les antillais dont les dialogues sont écrit en "accent créole". le créole est une langue et à chaque pays un créole différent. Une description qui indiquerait que les protagonistes parlent avec un fort accent antillais aurait suffit. de même pour l'Auvergnat, le patron du café dont on ne comprend pas la moitié des dialogues. Je crois que Dardi a vécu dans une cave et en est sorti que récemment pour publier ses deux romans. C'est la seule explication plausible pour expliquer son racisme, son homophobie (la fille s3xy qui est l3sbienne -> du gâchis, la description de la boîte du Marais et passons.) et son sexisme.
Car ce qui me choque le plus dans ces deux romans de Dardi, c'est son sexisme, son machisme déplacé, d'un autre monde, son paternalisme. Les femmes décrites sont toutes des sal°pes, des allumeu$e$, des g@rces, des @guicheu$es, des nymph°s, accros au s3x3, accros au fric et bien sûr, manipulatrices. Si elles ne sont pas jeunes et bien faites, ce sont de vieilles peaux de 50 ans (vieille peau, à 50 ans, je rêve!) nymph°manes et encéphales et surtout, "imbais@bles". Parce que ça il y tient Dardi à toutes "ses" (oui les siennes) sal°pes bais@bles, comme il l'écrit tant de fois dans ses romans. La seule qui s'en sort un peu c'est Sylviane, en fait c'est un personnage insipide qui ne sert strictement à rien. Je pense que Sylviane est censé être le pendant de Félicie. Seulement Félicie est drôle et bien à sa place dans les romans de San Antonio. On pourrait pensé que Julie s'en sort plutôt bien mais non, c'est une agu!cheuse, qui s'habille comme une "put3" (insinué par l'auteur à de multiples reprises), mais c'est la "fifille" de Dell'Orso, donc tout va bien. Un rien paternaliste.
Mr Dardi ne connaît en rien les femmes car, aucune de mes connaissances ne se regarde dans un miroir en ce disant avoir un cul d'aguich3us3 et un regard de sal°pe. Mais ce n'est pas Bordier qui a un problème avec les femmes, c'est Dardi qui en a un. Alors autant chez Frédéric Dard cela fait rire même si on grince des dents par moment, chez Dardi pas du tout. Car le style de Dardi est lourd. C'est lourd. Jean Dardi est un dinosaure qui n'appartient pas à notre époque, tout comme son équipe du 36. le machisme a de beaux jours devant lui... C'est écoeurant!
De ces deux livres je connaissais l'identité des tueurs et les aboutissants très rapidement enfin, passé le copié-collé de la fin du roman 1 au début du roman 2. Rien qui tient en haleine.
Si vous voulez lire des romans policiers modernes, bien écrits, qui se tiennent, sans racisme, sans désuétude, sans sexisme et qui vous tiennent éveillé jusqu'à la dernière page, je vous conseille Sylvain Forge qui a reçu le dernier prix du 36 Quai des Orfèvres et ses romans précédents.
Désolée pour le camouflage de certains mots, on me censure.
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