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Critique de malaurie


Ces poèmes de Mahmoud Darwich (1941 – 2008) sont traduits par Elias Sanbar. Écrits au crépuscule de sa vie, ils témoignent de sa pensée, de son état d'esprit oscillant entre mélancolie et espérance, ils rendent indirectement compte du quotidien des palestiniens qui depuis 1947 vivent un enfer dans un pays sans existence face à une nation aux visées expansionnistes. Mémoires d'un peuple meurtri, d'un homme désabusé ; et pourtant, ses poèmes sont des odes au pacifisme, à l'utilisation des mots et de l'encre en lieu et place des armes et du sang.
Il est question de la mort, la sienne, qu'il sent proche (il mourra un mois après la publication du poème titre), mais au-delà de cette mort il existe la conscience d'une rémanence de la vie faisant fi de toutes les humiliations et de toutes les contrariétés.
Un très grand poète qui n'a eu de cesse de s'interroger (« Qui suis-je pour vous dire ce que je vous dis, qui suis-je ? ») et de nous ouvrir les yeux sur les injustices dont le peuple palestinien subit depuis 65 ans et que Mahmoud Darwich aura côtoyé toute son existence...
Le livre est illustré par des photographies d'Ernest Pignon-Ernest présentant des installations dans les rues et ruines de Palestine de portraits du poète. Portraits qu'il projetait de lui présenter, mais sa mort prématurée l'a décidé a défié l'absence du poète en lui redonnant une présence.
Lien : http://legenepietlargousier...
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