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Critique de LoupAlunettes
Au fil de lectures, d'autres souvenirs et parenthèses douces de Jacominus, nous nous serons attachés à ce lapin et à sa patte " folle" de lapin.
Son boitillement lui aura curieusement porté chance puisque nous en serons trotti-trotta a son quatrième album.
Que le temps passe.
Nous aurons partagé avec lui des "Riches heures", nous l'aura vu, tic-tac, grandir au fil des souvenirs d'enfance qui nous le présenteront, puis, tic tac, nous le rejoindrons au rdv à "Midi pile", pour qu'il puisse dire " Je t'aime, attends moi" à une mystérieuse personnalité qui nous y emmènera vite vite, nous prêtant ses yeux à chaque étape du chemin.
Nous reviendrons aussi dans le temps et l'auteure suspendra "Une toute petite seconde", au moment où ce pauvre Jacominus tombera dans les escaliers - durant ce terrible moment, nous pourrons faire le petit tour de son monde et observer ce qu'il se passait pendant qu'il fera sa chute - .
Rebecca Dautremer mèlera souvent dans ses savoureux verts d'herbe tondue et ses rouges sombres de velours un peu de mélancolie, ces souvenirs seront des petits pincements au coeur servis et amortis d'un peu de délicatesse et d'élégance.
Mais cette fois, Jacominus voudra avec nous partager un chouette souvenir, une chose formidable...sauf, qu'il ne se rappelle plus.
Avec son ami cornu Policarpe, ils s'arrêteront quelques minutes pour aller puiser dans leurs souvenirs communs et repêcher cette chose formidable.
Comment peut-on oublier une chose formidable, se dira t-on?
À nous de vérifier si cela valait la peine de se mettre quelques minutes " Martel en tête".
Les deux amis de longues dates vont s'asseoir et revenir sur une chanson, une blague, un voyage, une recette de cuisine, tandis que nous aurons l'impression à l'image de faire le tour des deux assis dans le sens contraire des aiguilles d'une montre...tic tac....tout cela viendra compenser les dures heures que nous reconnaitront aussi à l'image.
Rebecca Dautremer nous invitera à voir comme Jacominus le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, notant comme lui ce qui nous reste avec ce que l'on perd ou ce qu'il y a de réconfort, de rassurant, qui malgré le temps et les épreuves nous lient, nous resteront fidèles.
Ces retours sur la vie de Jacominus seront toujours subtiles, après le voyage en bateau vers la mobilisation militaire, après le décès de ces proches trop vieux, après la jambe blessée, il y aura toujours un peu de barbe-à-papa, des sourires, des montagnes radieuses et fières, des ciels bleus, des découvertes et des surprises, de bonnes odeurs de tarte aux pommes, des amours et des amitiés chers.
Cela pourrait paraitre dérisoire pour un adulte, peut être moins pour un enfant.
Jacominus arrive à nous évoquer des choses sérieuses avec une infinie douceur et bienveillance.
On aime, évidemment.
Son boitillement lui aura curieusement porté chance puisque nous en serons trotti-trotta a son quatrième album.
Que le temps passe.
Nous aurons partagé avec lui des "Riches heures", nous l'aura vu, tic-tac, grandir au fil des souvenirs d'enfance qui nous le présenteront, puis, tic tac, nous le rejoindrons au rdv à "Midi pile", pour qu'il puisse dire " Je t'aime, attends moi" à une mystérieuse personnalité qui nous y emmènera vite vite, nous prêtant ses yeux à chaque étape du chemin.
Nous reviendrons aussi dans le temps et l'auteure suspendra "Une toute petite seconde", au moment où ce pauvre Jacominus tombera dans les escaliers - durant ce terrible moment, nous pourrons faire le petit tour de son monde et observer ce qu'il se passait pendant qu'il fera sa chute - .
Rebecca Dautremer mèlera souvent dans ses savoureux verts d'herbe tondue et ses rouges sombres de velours un peu de mélancolie, ces souvenirs seront des petits pincements au coeur servis et amortis d'un peu de délicatesse et d'élégance.
Mais cette fois, Jacominus voudra avec nous partager un chouette souvenir, une chose formidable...sauf, qu'il ne se rappelle plus.
Avec son ami cornu Policarpe, ils s'arrêteront quelques minutes pour aller puiser dans leurs souvenirs communs et repêcher cette chose formidable.
Comment peut-on oublier une chose formidable, se dira t-on?
À nous de vérifier si cela valait la peine de se mettre quelques minutes " Martel en tête".
Les deux amis de longues dates vont s'asseoir et revenir sur une chanson, une blague, un voyage, une recette de cuisine, tandis que nous aurons l'impression à l'image de faire le tour des deux assis dans le sens contraire des aiguilles d'une montre...tic tac....tout cela viendra compenser les dures heures que nous reconnaitront aussi à l'image.
Rebecca Dautremer nous invitera à voir comme Jacominus le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, notant comme lui ce qui nous reste avec ce que l'on perd ou ce qu'il y a de réconfort, de rassurant, qui malgré le temps et les épreuves nous lient, nous resteront fidèles.
Ces retours sur la vie de Jacominus seront toujours subtiles, après le voyage en bateau vers la mobilisation militaire, après le décès de ces proches trop vieux, après la jambe blessée, il y aura toujours un peu de barbe-à-papa, des sourires, des montagnes radieuses et fières, des ciels bleus, des découvertes et des surprises, de bonnes odeurs de tarte aux pommes, des amours et des amitiés chers.
Cela pourrait paraitre dérisoire pour un adulte, peut être moins pour un enfant.
Jacominus arrive à nous évoquer des choses sérieuses avec une infinie douceur et bienveillance.
On aime, évidemment.
