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Critique de JIEMDE


Comme souvent, j'ai un livre de nouvelles qui m'accompagne en parallèles de mes autres lectures, ici Cascade de Craig Davidson – traduit par Heloïse Esquié. Un auteur que je n'avais pas encore découvert malgré Un goût de rouille et d'os ou Les bonnes âmes de Sarah Court, salués à leurs sorties.

Sept textes denses, déstructurés, cash, qui explorent les instants où la vie bascule, avec souvent des drames en toile de fond, mais toujours l'éventualité d'un – petit – espoir.

Une mise en abîme immédiate avec Les lumières fantômes et le moment d'après, un accident de la route dont une mère tente de s'extraire puis de survivre avec son bébé après un début de vie déjà malmené.

Une bouffée d'humanité avec La Brûlure et cet ancien combattant d'Irak devenu chauffeur de car qui noue une relation mutuellement réparatrice avec la jeune fille handicapée qu'il conduit chaque matin.

Une plongée dans le quotidien difficilement supportable dans Les gorilles du vendredi soir, où une assistante sociale enceinte doit décider de laisser, ou pas, un jeune bébé à sa mère immature.

Les quatre autres sont à l'avenant et le lecteur trouve peu de répit dans ces récits de vies complexes et torturés. Adepte de l'écriture réaliste, Davidson nous plonge en apnée dans des textes angoissants mais appréciés, qui donnent toutefois envie d'enchaîner avec une lecture plus… apaisante.
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