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Critique de Myriam3
C'est encore un fabuleux roman graphique qu'Etienne Davodeau nous propose là! Grand marcheur lui-même, il me fait frétiller les jambes et me donne soudain l'impression d'étouffer sur mon canapé. Résultat: j'ai fait de longues balades pendant les vacances et je suis en train de planifier un déménagement au pied des Pyrénées pour dans quelques années!
Et que de paysages de vacances passées retrouvées dans ce livre: le Col de la Croix-Morand (chanson de Jean-Louis Murat au passage), Puy Sancy, et ce paysage merveilleux du Massif Central où l'on peut enfin respirer à pleins poumons en étendant les gambettes comme des compas sur la terre...
C'est l'histoire d'une marche, donc. Une marche à domicile, sur Terre, une marche d'un mois, de Pech Merle dans le Lot jusqu'à Bure dans la Meuse. Une ligne droite comme une cicatrice sur le visage de la France, le chemin qu'il faut suivre de nos ancêtres les Homo Sapiens jusqu'à nous, les consommateurs de nucléaire. Ce qui nous relie: ce que nous laissons en héritage aux générations des millénaires futurs: des peintures rupestres et des mystères d'un côté, des déchets nucléaires enfouis à 500 mètres de la surface.
Une marche, donc, mais une marche de réflexion sur ce que devient le monde, sur nos devoirs d'habitants de l'univers, sur la peur, aussi, de voir cette nature, dont nous faisons partie, être abîmée, négligée, détruite peu à peu.
Au cours de sa marche, Davodeau invite des personnalités à venir faire un brin de route avec lui pour nous expliquer ce nucléaire qu'on sait si mal gérer; Davodeau ne cache pas son parti pris dans l'histoire, il n'en a aucune envie, ce n'est pas son but.
Récit d'humilité et de lutte, il ne peut que nous faire réfléchir sur notre place dans l'univers, sur Terre, cette place perdue, oubliée, que nous devons réintégrer... et ça urge.
A l'occasion de la sortie de ce livre, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur: un grand homme.
Et que de paysages de vacances passées retrouvées dans ce livre: le Col de la Croix-Morand (chanson de Jean-Louis Murat au passage), Puy Sancy, et ce paysage merveilleux du Massif Central où l'on peut enfin respirer à pleins poumons en étendant les gambettes comme des compas sur la terre...
C'est l'histoire d'une marche, donc. Une marche à domicile, sur Terre, une marche d'un mois, de Pech Merle dans le Lot jusqu'à Bure dans la Meuse. Une ligne droite comme une cicatrice sur le visage de la France, le chemin qu'il faut suivre de nos ancêtres les Homo Sapiens jusqu'à nous, les consommateurs de nucléaire. Ce qui nous relie: ce que nous laissons en héritage aux générations des millénaires futurs: des peintures rupestres et des mystères d'un côté, des déchets nucléaires enfouis à 500 mètres de la surface.
Une marche, donc, mais une marche de réflexion sur ce que devient le monde, sur nos devoirs d'habitants de l'univers, sur la peur, aussi, de voir cette nature, dont nous faisons partie, être abîmée, négligée, détruite peu à peu.
Au cours de sa marche, Davodeau invite des personnalités à venir faire un brin de route avec lui pour nous expliquer ce nucléaire qu'on sait si mal gérer; Davodeau ne cache pas son parti pris dans l'histoire, il n'en a aucune envie, ce n'est pas son but.
Récit d'humilité et de lutte, il ne peut que nous faire réfléchir sur notre place dans l'univers, sur Terre, cette place perdue, oubliée, que nous devons réintégrer... et ça urge.
A l'occasion de la sortie de ce livre, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur: un grand homme.
