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Critique de Cigale17


J'avais pas mal de réserves sur le premier tome de cette trilogie de Sandrone Dazieri, Tu tueras le Père, et j'en ai plus encore sur le deuxième : Tu tueras l'Ange… L'auteur divise cette fois son livre en deux parties, mais numérote les sous-parties de I à V et il les titre en anglais. Il reprend, comme dans le livre précédent, des « Avant » de quelques pages en italique et recommence la numérotation des chapitres à chaque sous-partie. Il me semble que, souvent, quand la construction d'un roman est travaillée, c'est plutôt bon signe. La déception n'en a été que plus grande…
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Comme dans le tome précédent ; le début est très accrocheur et réussi, mais très vite, l'effet de surprise s'estompe. On connaît déjà les personnages, leurs qualités et leurs carences : les descriptions de leurs symptômes et des leurs crises n'attirent plus autant la sympathie. Par ailleurs, j'ai trouvé que les crises de Colomba et la claustrophobie de Dante s'atténuaient, voire disparaissaient de manière bien opportune selon les besoins de l'intrigue… Je passerai sous silence la vacuité des dialogues et le remplissage toujours plus généreux. Je ne tenterai pas non plus de résumer cette rocambolesque histoire de complot russe sur fond de Tchernobyl et de manipulation des esprits. J'en serai bien incapable vu le nombre d'incohérences et d'invraisemblances. L'auteur lui-même semble comprendre que ses personnages puissent douter des explications qu'on leur donne : « Deux ou trois fois sa crédulité avait été mise à rude épreuve », écrit-il avant d'envoyer Brigitte vérifier sur Internet… Certaines des situations qui se veulent dramatiques et angoissantes sont tellement outrées et invraisemblables qu'elles en deviennent drôles... J'avoue avoir éclaté de rire à cause du scorpion (p. 524-525) ! J'aurais pu rater l'anecdote : je lisais en diagonale depuis un bon moment.
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Même si le final est construit de manière à ce que le lecteur ait envie de connaître ce qui arrivera à Dante et à Colomba, je ne lirai pas le troisième tome… et je suis loin d'être la seule : sur Babelio, le premier tome a obtenu 465 notes, le troisième seulement 36.
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