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4.03/5 (sur 1415 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Crémone , le 04/11/1964
Biographie :

Sandrone Dazieri est un scénariste, un journaliste, un directeur de collection littéraire et un écrivain italien, auteur de roman policier.

Il suit les cours de l'école hôtelière de San Pellegrino Terme et apprend le métier de cuisinier. Il s'inscrit ensuite à la faculté des sciences politiques de Milan et vit sans domicile fixe. Il fréquente le centre social autogéré Leoncavallo à Milan et devient un militant politique proche de l’extrême gauche italienne. Il exerce en marge divers métiers pour vivre, étant cuisinier, manœuvre ou videur.

Retiré du monde militant, il devient lecteur et correcteur pour divers journaux, puis journaliste pour le quotidien "Il Manifesto", avant d'occuper un poste de directeur éditorial.

Il publie en 1999 le roman policier "Sandrone & associé" ("Attenti al gorilla"), puis les romans "Sandrone se soigne" ("La cura del gorilla", 2001) et "Le Blues de Sandrone" ("Gorilla Blues", 2002). Ces récits mettent en scène un émule de Dazieri qui possède une double personnalité, l'une s'éveillant quand l'autre s'endort.

Au début des années 2000, il se voit proposer par son éditeur le groupe Arnoldo Mondadori Editore la direction des collections de littérature policière Il Giallo Mondadori et Segretissimo.

Il fonde ensuite avec l'écrivain Gabriele Salvatores et le producteur Maurizio Totti la maison d'édition de roman policier Colorado Noir en 2004. Il participe ensuite à l'adaptation de son second roman pour le cinéma qui devient sous la caméra de Carlo Sigon le film "La cura del gorilla" (2006).

Il revient en force avec "Tu tueras le Père" ("Uccidi il padre"). "Meilleur thriller de l’année 2014" selon "Il Corriere della Sera", vendu dans dix pays, ce livre est un véritable best-seller en Italie, en Allemagne et dans le monde entier. La suite, "Tu tueras l'ange" ("L'Angelo") est sortie en 2016.

Il travaille à nouveau comme scénariste pour la télévision et vit à Milan.

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Source : Wikipédia
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Nous avons posé quelques questions à Sandrone Dazieri lorsqu'il est passé nous voir ! Il nous présente son nouveau roman « le mal que font les hommes », déjà disponible en librairie ! N'attendez pas pour découvrir ce thriller implacable ! En savoir plus sur ce roman : https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-mal-que-font-les-hommes/9782221268780


Citations et extraits (116) Voir plus Ajouter une citation
— […] Vous devriez rentrer dans la police.
— Je m'engagerai seulement en cas de guerre.
[...]
— Je ne te savais pas si patriotique, observa-t-elle.
Dante la regarda sans comprendre.
— Patriotique ?
— Tu as dit que tu t'engagerais en cas de guerre.
— C'est juste parce qu'en temps de guerre il y a plus de civils qui meurent que de soldats, tu ne le savais pas ?
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— On m'a donné quelque chose pour toi. (Santini lui tendit le sac contenant les armes qu'on lui avait confisquées.) Je ne savais pas que tu te promenais avec un couteau à cran d'arrêt.
— C'est un porte-bonheur, lui répondit-elle en le fourrant dans la poche de son blouson. Et ça marche mieux qu'un trèfle à quatre feuilles si quelqu'un te casse les couilles.
— Pas vraiment réglementaire.
— Ça te pose un problème ?
— Non, tant que tu ne me le plantes pas dans le dos.
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[...] les enfants n'ont qu'une seule façon de distinguer la vérité du mensonge. La vérité, c'est ce que les parents approuvent. Le mensonge, c'est ce qui les rend mécontents. Et les enfants sont capables de se souvenir de choses qu'ils n'ont jamais vécues, il suffit de le leur demander comme il faut.
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— Tu ne raisonnes comme aucune autre personne que je connaisse.
— Je sais, je sais. (Le sourire de Dante était bien loin de son habituel ricanement sarcastique.) Mais il y a des avantages à être un paria. Si tu es un oiseau qui vole avec les autres, tu ne sauras jamais quelles formes merveilleuses tu traces dans le ciel, tu verras seulement le derrière de l'oiseau qui est devant toi. Ce qui est frustrant, c'est que quand tu racontes ce que tu vois, personne ne te croit.
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[Il] était sur le point de répondre, mais il resta muet. Tout à coup, il s'était vu tel que ses hommes pouvaient le voir : un policier d'âge moyen, portant un trench-coat trop léger pour la température de cette nuit, que ses collègues les plus jeunes regardaient avec crainte à cause de ses accès de colère, que ses collègues les plus chevronnés évitaient parce qu'ils n'avaient pas confiance en lui. Et il pensa qu'ils avaient raison, car de toutes les sortes de flics, il appartenait à la pire : celle des flics qui n'en avaient plus rien à foutre. Il n'en avait rien à foutre qu'on arrête le vrai ou le faux coupable, rien à foutre que quelqu'un se fasse mal ou meure, rien à foutre qu'il y ait, derrière les barreaux, un innocent ou un coupable. Parce que l'important, pour lui, c'était de refermer le dossier et de ne pas se laisser casser les couilles. 'Aller dans le sens du bois', comme disait sa mère. Enfant, il rêvait d'être le protagoniste d'une de ces scènes qu'on voit dans les films, où le policier, éclairé d'une lumière angélique, est applaudi par ses confrères pour avoir accompli une action héroïque. Mais ce rêve avait lentement disparu, au profit de ce fonctionnaire gris qui savait toujours de quel côté de la table il fallait s'asseoir, à qui donner raison ou tort.
(p. 600-601)
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Colomba perdit son calme, elle rangea les assiettes dans le lave-vaisselle, remit ses rangers sans chaussettes et sortit en claquant la porte. Elle marcha jusque chez elle, l'estomac serré, avec l'envie d'être agressée par n'importe quel gros porc qui lui donnerait l'occasion de se défouler. Elle fit exprès de passer par les ruelles les plus sombres, en ralentissant le pas, pleine d'espoir, au moment de croiser des individus de sexe masculin, mais le nuage noir qui l'entourait suffisait à les tenir éloignés. Quand elle entra chez elle, elle était encore plus frustrée et elle eut presque envie de frapper à la porte du voisin qui, un jour, lui avait rapporté son string tombé du fil à linge (le lendemain, elle avait acheté un sèche-linge) et qui s'était présenté avec des yeux perçants comme des rayons X. « Il doit sûrement vous aller très bien », avait-il dit. Elle s'était contentée de le lui arracher des mains et de le renvoyer, mais maintenant elle aurait aimé le rencontrer, lui et son petit sourire plein de sous-entendus.
(p. 145-146)
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- La pire des choses à faire avec la douleur, c'est faire semblant qu'elle n'existe pas. Elle ne part pas, même si nous faisons semblant ne pas nous apercevoir qu'elle est là, continua Pala. Au contraire, elle continue de grandir.
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Ils vivent ensemble depuis près d'un demi-siècle. Il a fait carrière comme fonctionnaire avant de partir à la retraite ; elle a élevé deux enfants qui donnent des nouvelles au moment des fêtes. Elle a supporté ses trahisons épisodiques, maintenant anciennes et à moitié oubliées ; lui, ses instants de fragilité émotive, quand elle n'arrivait pas à sortir du lit et gardait les stores baissés pour échapper à la lumière du soleil. Le temps a gommé les différences et a arrondi les angles, il les a assimilés et rendus dépendants l'un de l'autre. C'est pour ça que, ce soir, elle ne sait pas comment lui dire que les résultats des examens ne sont pas rassurants, qu'ils révèlent clairement une masse tumorale dans sa poitrine. Ce dont elle a le plus peur, ce n'est pas de la mort, mais de le laisser, lui, tout seul. Elle se demande comment il pourra continuer sans elle.
(p. 60-61)
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- Un vilain accident, et une certaine ironie du sort. Ils revenaient juste d'un pèlerinage au sanctuaire, et voilà comment le bon Dieu les a récompensés. Les voies du Seigneur sont impénétrables.
- Impénétrables, reprit Colomba qui avait cessé de s'interroger ainsi depuis le catéchisme.
(p. 339)
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- Alors reste avec tes doutes. Travailler avec quelqu'un de sceptique aide à garder un esprit ouvert. - Il jeta le sachet et se lava les mains à l'eau d'une fontaine. - Même si c'est une épine dans le pied.
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