Les Schtroumpfs, Tome 25 : Un enfant chez les Schtroumpfs

[Stroumpfs – 2018, vol. 25] De Coninck (Jeroen) dessin ; Diaz Vizoso (Miguel) et Culliford (Thierry) scénario ; Culliford (Nine) couleurs
– "Un enfant chez les Stroumpfs : une histoire de Stroumpfs [vol.] 25"
– Bruxelles : éd. du Lombard (Dargaud-Lombard s.a.), 2007, réimpr. 2019 – ISBN 978-2-8036-2242-9 – format 30x23cm, 48p.

Après la disparition de Peyo (pseud. de Pierre Culliford, 1928-1992), leur créateur en 1958, son fils Thierry poursuivit la publication des Stroumpfs en s'entourant d'assistants (voir l'historique fourni dans les articles Wikipedia-français).

Le dépôt légal de ce volume a été effectué en 2007, une époque qui n'a plus grand chose à voir avec le monde tout gentillet tel qu'il était vu (et représenté par le créateur de cette série, Pierre Culliford). Certes, l'histoire s'ouvre avec un gentil bonhomme (du monde rural) qui soigne la cigogne blessée, mais elle se poursuit avec un gamin d'une méchanceté abyssale ainsi présenté (septième vignette de la planche page 5) :
"mon neveu doit arriver bientôt ! J'ai proposé à ma soeur de me l'envoyer quelque temps... Il faut dire qu'elle l'élève seule et qu'il lui cause beaucoup de souci..."
et les dernières vignettes – certes moins négatives – ne sont pas franchement optimistes, rien ne semble acquis.
Cet album laisse une impression pour le moins mitigée, si ce n'est alarmante...

Un enfant très turbulent arrive chez les schtroumpfs et commence à tout casser !
Un album où les schtroumpfs vont devoir faire appel à toute leur patience pour remettre dans le droit chemin un enfant qui ne pense qu'à jouer et embêter les autres...
Un récit plaisant sans toutefois être parmi les meilleurs albums.

Je continue, avec mes petites-filles, ma (re)découverte des Schtroumpfs.
Et étonnamment, je n'avais jamais vu celui-ci.
Ce tome est très original, puisque exceptionnellement, le premier rôle y est tenu par un petit humain. et quel humain !
Un parfait affreux jojo qu'on préfère ne jamais rencontrer, jamais en retard d'une grosse et méchante bêtise.
Chaque Schtroumpf aura sa façon de l'aborder, mais même pour le grand Schtroumpf ce n'est pas toujours un succès.
La fin m'a paru un peu faible, mais sinon, un joli moment de distraction comme toujours.

Un enfant turbulent qui va apprendre à ses dépends que le mal n'est pas toujours la meilleure voie... Schtroumpf alors, la gentillesse et l'honnêteté apporte beaucoup plus !

Ah il me fait bien rire ce grand bonhomme, un peu idiot mais bon comme un certain sorcier que l'on connait