«On ne peut pas oublier, pensai-je, mais peut-être qu'on peut apprendre à vivre sans regrets. »
C'est un roman lent, aux tonalités impressionnistes, mais derrière les jours qui semblent anodins parfois se profile un passé difficile à oublier. Léo et Lorca, insulaires pour un temps, sauront-ils en guérir ? C'est, comme le dit la quatrième de couverture, un roman de réparation et de restauration et l'art y est pour quelque chose. L'amour aussi qui naît de trop de solitude. Les chapitres sont courts comme autant de petits pas vers la reconquête de soi. Et Tobias, l'enfant énigmatique qui hante les pages de ce roman, participe à cette guérison… J'ai aimé vivre au rythme de l'île et de ces soubresauts narratifs qui relancent l'intrigue.
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Ici c'était le bout du monde, la destination finale.