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3,29

sur 54 notes
Un grand merci à Babelio et aux éditions Kennes pour cette opération Masse Critique spéciale, cela m'a permis de découvrir cette maison d'édition belge que je ne connaissais pas mais qui mérite d'être mise en lumière pour sa production jeunesse.

Voici le tome 1 de cette série jeunesse intitulée Justices. Ce volume "Les deux Ligues" présente et situe l'action dans un contexte fantastique : Camille, jeune garçon cible de moqueries de la part de ses camarades de classe, vit dans un monde où les super-héros existent bel et bien. le lecteur se trouve propulsé sur les trottoirs de Nova City, une mégalopole qui compte des millions d'habitants, capitale des Etats-Unis d'Europe. L'univers comics est omniprésent, de multiples références à ce style de la bande dessinée américaine se retrouvent tout au long de la lecture : super-héros, supers pouvoirs, un grand méchant qui menace la ville, etc. Tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman jeunesse une réussite.

Donc nous voilà suivant Camille et son jeune compagnon Maximilien à travers les rues de Nova à la rencontre de ce monde fictionnel. Tout en se promenant, ils passent devant le STONE, le Service des Traumatismes Originaux de la Nation Européenne. Vaste programme que cet hôpital de blessés supernaturels. En effet, les super-vilains peuvent causer de gros dégâts. C'est à ce moment précis que l'on fait connaissance avec la famille adoptive de Camille, des anti héros par excellence car très peu doués et à l'aise avec leurs propres pouvoirs LadyWood et BoingMan. La première fait pousser des plantes et le second rebondit sans aucune maîtrise. Je vous laisse deviner les situations cocasses que cela peut produire.
Par conséquent, le roman est teinté d'une pointe d'humour et de tendresse qui seront présents jusqu'au bout de ce petit roman à l'orée de la science-fiction.

Après la présentation des différents personnages et du clan de Camille, tout s'obscurcit avec l'apparition du vilain super-héros qui menace la ville. Camille va alors s'embarquer dans un aventure qui, au début, le dépasse totalement mais qui lui prouvera que ce ne sont pas forcément les plus petits les plus faibles ou les moins courageux. le jeune garçon se retrouve dans un parc d'attraction désaffecté afin de mener un combat contre les forces du mal à l'aide de tous les héros aux pouvoirs extraordinaires de Nova City.
L'ours schizophrène (aux allures de Ted, pour ceux qui ont vu le film) dont les voix se mélangent m'a bien fait rire.

En somme, un roman jeunesse léger qui mêle éléments fantastiques et humoristiques qui plaira aux plus jeunes. Un livre d'aventure qui est très proche de l'univers de la bande dessinée.

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Je remercie vivement Babelio et les éditions Kennes pour l'envoi de ce livre.

Après avoir terminé cet ouvrage, je me suis rendu sur Babelio pour lire les critiques des autres lecteurs de Justices, tome 1 et j'ai été absolument abasourdi par ce que j'ai lu. Je me demande même si certaines personnes ne sont pas sous influence pour écrire ce que j'ai lu. Ne vous inquiétez pas les gars, vous n'êtes pas obligés d'aimer un livre que Babelio vous a envoyé... Si vous ne mettez qu'une étoile vous ne serez pas effacés des listes de Babelio, rassurez vous on vous enverra toujours des livres ! Franchement, j'ai été épaté de voir autant de bonnes critiques sur ce livre.

Je lis beaucoup de littérature jeunesse, je travaille dans un CDI de collège et j'ai l'habitude de lire des romans pour les jeunes. Les éditions Kennes ont d'ailleurs publié des ouvrages qui plaisent et qui sont des réussites comme La vie compliquée de Léa Olivier mais là j'ai vraiment été déçu.

L'histoire en elle-même est certes très simpliste mais cela ne me dérange pas en soi si ça peut faire accrocher certains lecteurs dits "faibles". le problème n'est pas tellement là mais plutôt dans les incohérences et dans les erreurs de l'histoire. Comment ce gamin, Maximilien, a-t-il pu devenir ce qu'il est en réalité sans que personne ne s'en aperçoive ? Si le grand méchant était en prison alors comment il pouvait déjà être dans un autre corps, à l'école ? Comment a-t-il pu réagir en direct dans la fête foraine abandonnée, par film, alors qu'il est présent aux côtés de Camille ? Les ficelles sont énormissimes et tellement ridicules. L'auteur lui-même avoue son manque d'imagination (dans la fête foraine abandonnée il y a des trappes partout, c'est bien commode pour faire sortir des objets de nulle part, l'auteur le reconnaît lui-même : "j'imagine que ça doit être sa marque de fabrique (les trappes, ndlr)... ou qu'il manque cruellement d'imagination" c'est pas moi qui le dis, vous le voyez !). Les objets ou personnages apparaissent comme par miracle, il n'y aucune logique ou aucun respect des codes d'écriture, on a l'impression d'être des neuneus, vraiment.

Très souvent l'auteur (le narrateur, certes, mais franchement c'est pareil pour le coup là) n'arrive pas à décrire quelque chose alors il s'arrête en plein milieu : "on aurait dit une espèce de... ben... ben de quoi justement ? C'est pas facile à décrire un vieil enfant... en gros, ça ressemble un peu à rien... oui, c'est cela, à rien." Et ce n'est qu'un exemple parmi des dizaines et des dizaines. Tout est simplifié à l'extrême à croire qu'un enfant ne peut pas lire une mini description un peu précise.

L'écriture n'est pas en reste avec des procédés et un style d'une grande pauvreté. A chaque mot difficile le narrateur fait une petite note de bas de page dans laquelle l'enfant (le narrateur) explique le mot. Les explications sont ridicules je vous le dis tout de suite. Pour ne pas faire ressembler ça à un dictionnaire (oulà, ça pourrait faire fuir le lecteur ça), l'auteur a voulu rendre ça humoristique mais c'est parfois à pleurer de pauvreté intellectuelle. Exemple (parmi tant d'autres) pour le mot "arsenal" : la dernière fois que la maîtresse a utilisé ce mot en classe, mon voisin de droite était persuadé qu'elle parlait du club de football d'Arsenal. On avait bien rigolé ce jour-là. Puis elle nous a expliqué que c'était une réserve d'armes".... Vous l'aviez pas vu venir celle-là, hein ??? Tout est dans ce genre là (celerité, je croyais que c'était du celeri, MHA MHA MHA MHA - ah oui, ça c'est quand le méchant rigole dans le livre, y'en a toutes les pages, je vous jure... !)
Le style de l'auteur est d'une pauvreté époustouflante, à vous dégoûter un ado de la littérature. Exemple : "P.L. se mit à courir sur ses petites pattounes roses, il trébucha contre un débris et s'écroula face contre terre. Il était très pressé, raison pour laquelle il ne se roula pas au sol plus de quinze seconde (sans s dans le texte, ndlr) en se tenant le genou. Après quoi il se redressa et continua sa course en direction de Camille"... Vous avez compris vous ? Tout est comme cela, c'est vraiment triste.

Je n'aime pas critiquer méchamment un livre, je sais tout le boulot que ça représente et je ne ferai pas mieux c'est évident. Mais la différence est là justement, c'est que moi je m'abstiendrai de le faire. Quand la littérature devient marketing et alimentaire ça ne me plaît pas du tout. On peut faire de la littérature jeunesse intelligente et riche sans être dans l'intello, sans aller dans le bouquin à 300 pages qui rebutera les plus petits lecteurs. Pour moi ce livre Justices est inutile et je ne suis même pas sûr qu'il plaira aux petits lecteurs, franchement.

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Merci à Babelio et aux éditions Kennes pour la découverte de ce titre.
Camile a été recueilli par un groupe de super-héros qui oeuvrent sous le nom de justice pour tous. Malgré cela il continue d'aller à l'école comme les autres enfants de son âge.
Il est embarqué dans des aventures rocambolesques qui m'ont donné l'impression d'être dans un dessin animé. Tout va trop vite et finalement je n'ai pas adhéré à l'histoire. Je suis pourtant assez bon public en général. Il est prévu une sortie BD, je pense que l'histoire est plus adaptée à ce format. Mais, en roman, je me suis perdue entres les super-vilains et super-héros.
Aujourd'hui je suis plutôt côté super-vilaine…
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J'étais prête à faire une critique assez sévère de ce livre: je suis d'habitude très bon public pour tout ce qui est littérature jeunesse, mais je n'ai pas réussi à aller au bout de cette histoire. Je me suis un peu ennuyée, et j'avais une impression d'écriture au fur et à mesure. Certaines incohérences m'ont gênée (Maximilien: il suit le héros chez lui par admiration alors qu'ils ne se connaissent pas vraiment), des effets de style énervants (le voyou enfermé dans le nounours qui parle un peu familièrement), des explications en bas de page pour chaque mot qui semble trop compliqué (époumoner! gentleman!), les enfants qui lisent n'ont pas besoin qu'on les coupe dans leur élan pour expliquer du vocabulaire, surtout que la plupart des mots se comprennent dans le contexte. Tout va très vite et je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages. Et j'aurais aimé que ça ne se résume pas aux gentils vs les méchants, j'ai cru y voir du second degré au début, mais la suite manquait d'humour, à mon avis. Donc très déçue.
Sauf que ma fille (9 ans) l'a lu aussi, et même si elle n'avait pas envie d'en faire la critique, elle l'a lu en une fois, et elle a bien aimé, elle a trouvé certaines idées assez drôles, et elle semblait plutôt emballée par les aventures de Camille! Alors j'ai mis 3 étoiles, comme une moyenne de nos deux avis!
Merci à Babelio, à l'auteur et aux éditions Kennes pour cet envoi.
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Merci beaucoup à la masse critique Babelio et les édtions Kennes pour cet envoi.
L'auteur nous propose de suivre Camille un jeune homme qui se trouve dans sa classe et qui s'interroge et reste septique vis-à-vis d'une épidémie de grippe. On apprend pendant ce cours qui est le grand PowerStone. Mais je ne vous en dit pas plus car c'est à vous de découvrir qui est cet homme.

L'action se déroule à Nova City, qui est une ville de plusieurs millions d'habitants et plus particulièrement dans un parc d'attraction étrange où sbires, manèges et folie ne sont pas loin. On va suivre Camille et son ami Maximilien le long de cette aventure accompagnés de super-héros et de super-vilain.

J'ai aimé ce récit qui est un tome un, c'est un mélange de x-men et super-héros. L'auteur a décidé que le héros principal, Camille, serait un humain sans pouvoir ce qui permet de s'identifier rapidement à ce personnage.

Il a également inséré des notes, intitulé « Note de Camille » c'est extrêmement bien fait, ces notes apportent des explications sur des mots difficiles toujours avec humour. de plus, les super-héros ne sont pas forcément comme on peut se l'imaginer, je vous laisserais découvrir les particularités de BoingMan et LadyWood.

À noté les illustrations en noir et blanc qui donnent tellement envie de s'attarder et des les colorier.

J'ai hâte de découvrir la bande dessinée adaptée de ce récit et de suivre cette série.
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Me revoici aujourd’hui pour vous parler d’un livre que j’ai pu lire grâce à une opération "masse critique" de babelio.

C’est totalement à l’aveugle que je me suis plongée dans cette lecture. Je ne savais donc pas du tout à quoi m’attendre. L’auteur c’était-il contenté de surfer sur la vague, en choisissant un thème à la mode : "les super-héros" ? Serais-je déçue par les aventures de Camille ?

Je dois avouer que j’ai été plutôt agréablement surprise.

La couverture, qui est très colorée, attire l’œil et donne envie de découvrir ce qui peut bien se cacher derrière. Quant aux dessins, que l’on découvre au fil des pages, ils ne sont pas sans rappeler la BD. En même temps, ce n’est pas surprenant lorsque l’on sait que c’est Gihef qui les a réalisés.

Mais ce qui m’a le plus intéressé, c’est que l’auteur nous livre ici une véritable parodie des comics, n’hésitant pas pour cela à tourner en dérision de nombreux codes du genre. Entre les super-héros narcissiques, à l’affût de la moindre interview à donner ou du moindre autographe à signer, et ceux incapables de maîtriser leur pouvoir, on n’est pas sorti de l’auberge. Alors quand le super-vilain fait son apparition cela donne lieu à de nombreuses situations cocasses.

Je l’avoue parfois ça ne vole pas bien haut et les jeux de mots ne cassent pas trois pattes à un canard mais c’est aussi ce qui fait son charme. J’ai apprécié et pourtant je ne suis pas très sensible à cet humour potache.

J’ai trouvé malin, de la part de l’auteur, de faire expliquer les mots difficiles par Camille, en bas de pages. Surtout que ses explications ne manquent pas d’humour.

"Note de Camille – La dernière fois que la maîtresse a utilisé ce mot en classe, mon voisin de droite était persuadé qu’elle parlait du club de football d’Arsenal. Ha ! Ha ! On avait bien rigolé ce-jour là. Puis, elle nous a expliqué qu’un arsenal, c’était une réserve d’armes", page 64.

Mais cet humour et cette dérision ne s’arrêtent pas à l’histoire. L’auteur n’hésite pas à se moquer de lui-même aussi.

"Note de Camille – C’est fou ce que les super-vilains aiment les trappes, les trucs qui s’enfoncent dans le sol, etc. J’imagine que ça doit être sa marque de fabrique…ou qu’il manque cruellement d’imagination…moui, plutôt ça, oui !", page 93.

Pour finir, je voudrais remercier les éditions "Kennes" et Babelio de m’avoir permis de découvrir cet ouvrage.

Vous l’aurez compris j’ai passé un agréable moment avec cette lecture, qui m’a fait penser à la série Hero Corp de Simon Astier. Malgré tout, je n’ai pas été conquise. Certainement car je ne fais pas partie du public visé. Je n’hésiterai toutefois pas à le lire à ma fille.

Lien : http://magalitdeslivres.e-mo..
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La couverture de ce petit roman pour enfants ne manque pas de pêche ! le style n'est pas sans rappeler le graphisme de certaines BD jeunesse. Hélas, mon enthousiasme s'arrête à cette couverture ainsi que les quelques illustrations ponctuant les chapitres.

Tout comme cette lecture ne n'aura pris que peu de temps, elle ne m'aura procuré que peu de plaisir. J'ai été plus que déçue par ce roman. L'univers est très (trop) enfantin. Normal, me direz-vous, il s'agit là d'un roman jeunesse. J'admets qu'on ne peut exiger d'un roman jeunesse la même complexité qu'un roman pour adolescents ou adultes. Néanmoins, cela ne veut pas dire que l'on doit accepter de lire des romans de moindre qualité, sous prétexte qu'ils sont destinés au public Jeunesse. Il est toujours plus facile de juger que d'être jugé, j'en suis consciente. Si je me permets aussi franche, c'est que j'ai lu des romans jeunesse dans le même style qui m'ont semblé bien plus aboutis.

L'un des éléments qui m'a le plus déplu est l'aspect très manichéen du roman. Les personnages ne sont pas assez nuancés. Les gentils sont tellement gentils qu'ils frisent la niaiserie et la bêtise. Quant aux méchants, ils sont tellement méchants qu'ils en deviennent ridicules et invraisemblables. D'une manière générale, je dirais que les personnages manquent cruellement de crédibilité. Le fait qu'ils disposent de pouvoirs n'est absolument pas en cause. La présence d'éléments fantastiques ne contredit en rien le principe de crédibilité. Sauf qu'ici, tout est tellement exagéré qu'on y croit pas un seul instant. Cette exagération permanente est même présente dans l'écriture, que j'ai trouvée surchargée de ponctuations (points de suspension, points d'exclamation etc.)

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Kennes de m'avoir fait parvenir ce roman. A défaut de l'avoir apprécié, il m'a permis d'exercer mon sens critique. Même s'il n'a pas su me convaincre, nul doute que ce roman saura plaire à d'autres !
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Merci à l'opération Masse critique privilégié pour l'envoi de ce livre !
Un ouvrage qui se lit avec plaisir et qui permet de se replonger dans des histoires de héros aux pouvoirs farfelus qui tentent de combattre les méchants sévissant dans la ville.
En effet, Camille est un jeune garçon vivant auprès des héros de "Justice pour tous" suite à la disparition de ses parents. Ces curieux "parents adoptifs" ne maîtrisent pas toujours et pas tout à fait leurs pouvoirs. Entre Boing man qui rebondit de façon chaotique et Lady Wood qui a des pouvoirs sur la nature mais qui crée sans le vouloir des arbres aux odeurs particulièrement désagréables, les péripéties ne manquent pas. A la suite de disparitions étranges, Camille ne veut pas croire en une simple épidémie de grippe et chercher à comprendre ce qui se passe. Un seul de ses camarades de classe, Maximilien, voudra bien croire en sa théorie et l'accompagne alors auprès de sa famille adoptive. Au cours du souper, la ville reçoit le message d'un super vilain : M le mystère qui annonce avoir pris d'assaut le parc d'attraction Luminoland où il y a enfermé les disparus de la ville. C'est là que commence alors les aventures de Camille et Maximilien.
Les personnages sont intéressants, Camille est un personnage principal rusé, intelligent et observateur. Il a le sens de la débrouille et du devoir malgré son jeune âge. Pour ce qui est des héros, Boing Man et Lady Wood sont attachants par leurs sottises. Grenat, le chef de la bande, a un caractère plus dur et plus autoritaire mais son masque finira par tomber. Je reste particulièrement marqué par la peluche « P.L » qui est un peu lunatique étant donné ses origines mais il permet des moments particulièrement hilarants.
L'intrigue rappelle un peu celles des Marvel ou des indestructibles mais avec un côté léger.
Elle transmet également des valeurs familiales et d'entraide qui permettent de dépasser le simple récit de combat etc …
La narration est captivante malgré les commentaires de Camille qui peuvent parfois couper la lecture mais qui donne une certaine oralité et spontanéité au récit.
Enfin, cet ouvrage est un premier tome qui laisse entendre encore différentes péripéties avec de nouveaux supers-vilains mais aussi une nouvelle recherche des parents de Camille.
J'ai donc apprécié la lecture de ce récit et je le recommande dès la 6e voire en CM2 pour les bons lecteurs.
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Un grand merci à Babelio pour m'avoir proposé Justices dans le cadre d'une opération masse critique. Cela m'a permis de découvrir une maison d'édition, Kennes, que je ne connaissais pas et l'auteur Renaud de Vriendt.
C'est avec un grand plaisir que j'ai plongé dans un univers décalé de nouveaux superhéros et de nouveaux supervilains en suivant les aventures d'un jeune garçon de 11 ans, Camille. Ce roman comporte en plus des illustrations en noir et blanc en double page ainsi qu'en début de chapitre que j'ai trouvées très sympa. Au cours de ma lecture, je me disais ça serait sympa en couleurs et en vignettes. Et bien, ce roman va être adapté en BD ! Je vais me ruer dessus car je suis sûre que mon petit garçon déjà fan de Spiderman et compagnie va adorer ces nouveaux personnages.

Camille s'inquiète de disparitions autour de lui, dont celle de sa maîtresse. Il est persuadé qu'elles sont l'oeuvre d'un super vilain. A l'école, personne ne le prend au sérieux sauf le petit nouveau, Maximilien. Camille décide de partir à la recherche de ces personnes disparues. Ses propres parents qui travaillaient dans un laboratoire deux ans auparavant ont disparu ainsi que son superhéros préféré Powerstone. Camille est persuadé qu'ils sont vivants. le jeune garçon a été recueilli par trois drôles de personnages qui appartiennent à la ligue Justice Pour Tous, des super-héros qui ont quelques problèmes à maîtriser leurs pouvoirs: un vieux monsieur sévère, une jeune femme qui peut faire jaillir des plantes mais est trop timide et panique sans cesse, un homme qui rebondit mais se contrôle pas sa trajectoire. Même eux ne croient pas aux supputations du jeune garçon. Alors qu'à la télé, un super vilain lance un message de défi, M Mystère, personne ne semble décider à agir. Camille entraîne Maximilien et tous les deux se rendent en douce au rendez vous donné par M Mystère dans une sorte de parc d'attractions.

Ce roman ne se prend pas au sérieux. On sent que l'auteur prend beaucoup de plaisir à parodier le monde des superhéros et des comics. L'auteur a beaucoup d'imagination et d'humour. Les noms sont amusants, les notes de bas de page sont vraiment drôles puisque c'est Camille en personne qui explique certains mots. J'ai bien aimé les personnages de supervilains tous plus loufoques que les autres en particulier PL, un voyou changé en peluche de 30 cm qui se démène entre deux personnalités (une brute ou un nounours). Je le recommande chaudement.

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Depuis peu, d'étranges cas de disparitions sont recensées. Toutes ont le même motif : La grippe. Si cette épidémie soudaine laisse les gens indifférents, ce n'est pas le cas de Camille. le jeune garçon pense qu'il y a une autre explication. Comme il a été recueilli par des super-héros, autant demander leur aide. Sauf que rien ne se passe comme prévu.

Premier tome d'une série, Justices se situe au carrefour de plusieurs genres. On a des super-héros, de la comédie, du suspens. Tout celà ne mène pas forcement à une lecture addictive, mais c'est le cas ici. Renaud de Vriendt propose un récit dynamique et plein de surprises. Par les yeux de Camille, on découvre la naissance d'un univers (qui sera dévoiler sur d'autres tomes). A la fois fictif (les surhumains) et réel, une notion de connivence s'empare du lecteur. En effet, Camille n'a pas de pouvoir. Sa normalité et sa sympathie donne envie de s'attacher à lui. En plus, plusieurs digressions permettent d'expliquer, par la voix du garçon, quelques mots plus difficiles.
Les autres personnages ne sont pas en reste. La ligue qui a adopté Camille n'a de super-héros que le nom. Si Boingman et Ladywood ont des pouvoirs, ils ont du mal à s'en servir correctement. Quant à Monsieur Grenat, c'est un vieux monsieur autoritaire, apparemment, sans pouvoir. Cette « faiblesse » n'empêche pas Camille de croire en eux. En face, la ligue officielle, mais on s'apercevra vite que l'habit ne fait pas le moine ou que l'uniforme (et les pouvoirs) ne fait pas le super-héros. Quant au méchant de l'histoire, il garde son mystère jusqu'au bout, malgré quelques clichés.
Gihef n'est pas un inconnu. Auteur de bandes dessinées, il livre ici quelques illustrations qui permettent de donner une ambiance au roman. Une mise en bouche pour la future bande dessinée ? On espère bien.

On est vite séduit par ce roman jeunesse. Si la couverture laisse penser à un énième affrontement entre des gens de pouvoir, on s'aperçoit que l'auteur a pris une trame plus profonde. Entre l'aspect familial, l'apprentissage, le mystère, ce premier tome se laisse lire avec plaisir.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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