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Critique de maliroland


C'est avec une certaine impatience et curiosité que j'attendais ce nouveau livre de Constance Debré récemment et amplement présenté par la presse avec des commentaires contrastés.

N'ayant lu cet auteur que le nom et surpris de son contenu, histoire familiale, rejet de valeur que devait illustrer on ne peut mieux le grand-père premier ministre de de Gaulle et une conception du monde des plus négatives du moins est ce ainsi que d'aucuns ont pu le percevoir, donc, qu'en serait il de ce nouvel opus.

Exit la dimension autobiographique, il s'agit d'une histoire de meurtre, d'une histoire d'un meurtrier et d'une histoire de bien et de mal avec la justice en maître arbitre.

Sur une première lecture, j'ai l'impression de ne rien avoir compris, ayant du mal à ne pas prendre pour argent comptant ce qui est écrit d'autant que l'écriture ici est sans appel au regard des vérités énoncées.
Donc première lecture, il y a ceux d'en bas et ceux d'en haut. le meurtrier est issu d'en bas. Un enchaînement le conduit à tuer une octogénaire. Ceux d'en haut incarnant le bien, créent des situations où ceux d'en bas peuvent être conduit à des extrémités. Extrémités incarnant le mal permettant à ceux d'en haut d'incarner le bien.
Peu satisfait de ces incarnations à répétitions aux allures simplistes, une deuxième lecture s'impose pour plus de recul.

Deuxième lecture.
Deux lectures, l'une narrative, de qualité, précise et concise un peu trop peut être, reprenant le parcours meurtrier et l'histoire du futur condamné issu du monde d'en bas. Constance Debré, ancienne avocate ce réquisitoire fait figure de défense, manque donc le parcours de la vieille dame assassinée qui n'en demandait pas tant ( d'être assassinée ).

Deuxième lecture, celle de Constance Debré exposant ses vision et conception des choses, de la vie, du monde et du fonctionnement sociétal.
Je vous laisse découvrir mais me permets certaines reprises.

P 49. Vous ne tuerez point et pourquoi pas.
Je vous laisse lire l'argumentaire contr ce commandement basique.
P 60. Vous n'irez pas en prison.
Ceux d'en haut, idem je vous laisse découvrir pourquoi.
P 114. Vous êtes des hommes malades. Malades de vos vies vides. Malades de votre cruauté non assumée. Malades de vos mensonges. Malades de votre trahison. PS cette manie de parler pour l'autre
P 121. Votre morale cache votre faute. Votre droit cache votre crime. Votre bien cache votre violence et notre servitude. C'est nous qui faisons votre paradis.

Constance Débré postule l'existence de deux mondes l'un vivant aux dépens de l'autre.
P 61. Je tue mais je tue par vous., pour vous et avec vous. Je tue parce que vous vous nourrissez de mon crime, pour vous permettre de nous punir parce que ainsi va le monde.

Offenses. Non il n'y a rien d'offensant à exprimer ses idées, elles seront toujours sources de réflexions d'échanges de relativité et un frein à tous ceux qui campent sur leurs certitudes.

La dernière phrase comme j'aime bien à les citer. Une histoire de jugement dernier. Je passe mon tour.
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