J'ai un avis assez mitigé sur ma lecture.
Certes, on sent que
Didier Decoin est un auteur confirmé mais je n'apprécie pas son écriture (les goûts et les couleurs). Sa tendance à ne voir que le côté crade et graveleux de toutes choses finit par dénaturer quelque chose d'aussi simple que le câlin d'un fils à sa mère. J'avais eu la même impression lors de ma lecture de
la Femme de chambre du Titanic. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.
Finalement, la ville de Bizerte et ses alentours ne sont que partiellement décrits et l'action pourrait se dérouler dans presque n'importe quel autre port méditerranéen. Il y aurait eu tellement à dire sur cette ville !
Pour ceux que le sujet intéresse
La dernière escale d'
Anastasia Manstein-Chirinsky que
Didier Decoin cite à la fin de son roman est plus instructif. Tout ceux qui se sont déjà interrogés sur la présence de l'église orthodoxe à Bizerte y trouveront une explication.
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