Énervé, caustique, mais pas dénué d'humour et ne tombant pas dans la facilité,
Toxic ADN, c'est un peu la bonne surprise à laquelle je ne m'attendais pas dans ma pile à lire. Car, disons-le clairement, la couverture sentant bon les tréfonds d'Amazon n'avait pas de quoi me vendre du rêve.*
Toxic ADN donc, parvient à trouver le ton juste en donnant vie aux divers habitants de Saint-Crespin. Sur ce coup (et pour une fois), la comparaison avec
Stephen King dont s'enorgueillit l'auteur n'est pas imméritée, tant il a compris l'importance des petites gens dans la
carrière du maître de l'épouvante.
Okay, mais si on parle de
Stephen King, qu'en est-il de l'horreur ?
Certes, celle-ci reste un long moment au second plan de l'intrigue, et les quelques incursions ne sont pas spécialement mémorables, mais ce n'est pas cela que je retiens.
Toxic ADN, c'est un vrai bon roman qui transpire la série B.
*J'aurais pu me corriger en disant qu'il ne faut pas juger un bouquin à sa couverture, mais dans ce cas ci, elle en transpire tellement de cette ambiance de série B que je la trouve au contraire appropriée.