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Violaine a une vie paisible, elle a une fille géniale qui réussit bien dans la vie, une jolie maison tout confort et pas de soucis financiers. Elle n'a jamais su faire des choix et sa vie a été dictée par les autres. Elle souhaite reprendre le contrôle de sa destinée et se rencontrer elle-même. Elle sera donc Alice et effacera Violaine pour rompre avec son avant et pour cela elle ne pourra éviter de faire des dommages collatéraux. Tout au long du trajet en train qui l'emmène loin de son domicile les souvenirs de son enfance défilent.

Dominique Dejob nous offre un roman splendide, une balade erratique dans l'âme d'une femme marquée à jamais par le manque d'amour de sa mère. Un roman choral où la voix de Violaine alterne avec celles de ceux qui restent, Robin son mari, Perrine sa fille, Eloïse sa meilleure amie. de Bordeaux à Annecy en passant par Albi et Toulouse, Violaine, à chaque fois, fait une rencontre, quelqu'un prêt à l'accueillir, témoin de son passage. La belle plume de Dominique Dejob nous entraîne ici ou là et son imagination va jusqu'à répondre au-delà des espérances de cette femme qui voulait faire table rase de son passé. L'auteure nous surprend jusqu'à la fin avec une chute totalement inattendue.

Qui d'entre nous n'a jamais rêvé de tout abandonner, de commencer une nouvelle vie. Sur ce thème Dominique Dejob nous offre un récit très bien construit avec le portrait de Violaine que vous n'êtes pas prêt d'oublier, tant ses tourments sonnent juste et nous interpellent.

Il y a des romans qu'on aimerait avoir écrit soi-même, « un quelque part entre deux gares » en fait partie.

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Voici mon retour de lecture sur Un quelque part entre deux gares de Dominique Dejob, qui m'a gentiment été envoyé en service presse par les éditions Ex Aequo que je remercie.
Violaine est une femme sans histoire, mariée à un homme qui l'aime ; ensemble ils ont une fille adulte : Perrine.
Violaine a donc tout pour être heureuse et pourtant..
Un beau matin, Violaine disparaît sans dire Adieu. Pour tout bagage, un sac qui contient juste de quoi survivre quelques temps. Aucun papier d'identité. La vie de ceux qui restent devient un enfer : incompréhension, culpabilité, sentiment de trahison.
Pour le mari, pas de pardon possible.
Pour Perrine, l'obsession de retrouver sa mère.
La vie de celle qui est partie devient une autre vie car elle ne s'appelle plus Violaine qu'elle a abandonnée en se rebaptisant Alice.
Mais partir est t'il vraiment la solution ??
Un quelque part entre deux gares est un très joli roman, extrêmement touchant, qui met en avant une femme face à son mal-être : Violaine. Elle quitte tout et fait donc partie des personnes disparues sans laisser d'adresse. Elle l'a souhaité, elle a d'ailleurs prévenue les autorités qu'elle ne voulait pas être retrouvée.
J'ai trouvé ça très cruel pour son mari, leur fille, et leurs amies. Non mais sérieusement, comment peut t'on faire un truc pareil ?
Au début j'avais envie de secouer cette femme et puis, à ma grande surprise, je me suis attachée à elle.
Violaine a un passé compliqué, qu'elle n'a dévoilé à presque personne.
Elle a appris par hasard quelque chose par rapport à son présent qui l'a amené à tout quitter sans prévenir. Ce quelque chose n'est pas ce qu'elle imagine et ne valait pas le coup de tout foutre en l'air. Mais après tout, comme elle n'avait pas toutes ses infos sa réaction n'est pas si disproportionné que ça.
J'ai aimé le personnage de Violaine / Alice même si je n'ai pas toujours approuvé ses choix.
J'ai également été touché par son mari et sa fille, qui tous deux font des choix différents suite au départ de Violaine. Ils agissent très différemment et je me suis posée la question de savoir comment j'aurais réagis à leur place ? Par la colère ? Par le déni ? Par le besoin de retrouver la disparue ?
Ce roman est très étonnant car sous des dehors classiques, il y a un énorme rebondissement qui m'a scotché. Je ne m'attendait pas à ça et c'est ce qui apporte un intérêt encore plus fort à cette histoire plutôt commune au premier abord.
La plume de Dominique Dejob est toute en sensibilité. Elle nous emmène là où on ne l'imagine pas au départ et j'ai apprécié ma lecture.
Un quelque part entre deux gares est un bon roman que je vous invite à découvrir et que je note cinq étoiles :)
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Un coup de coeur !
Après une enfance tourmentée, Violaine, la cinquantaine a retrouvé l'équilibre grâce à une vie conjugale heureuse entre Robin, son mari, et Perrine sa fille. Cette dernière a quitté le nid familial pour vivre de ses propres ailes, d'ailleurs elle est enceinte et s'apprête à l'annoncer à sa mère. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu puisque Violaine quitte tout, pour commencer une nouvelle vie. Elle part avec juste un sac à dos contenant quelques affaires et un peu d'argent sans prévenir ses proches les laissant dans le désarroi.
Il s'agit d'un roman choral où les chapitres alternent :
- Violaine, et son périple à travers la France ! Bordeaux, Albi, Toulouse, Lyon, Annecy ; à chaque étape elle fait des rencontres, elle crée même une amitié débutante avec Romaric. Pendant son périple elle analyse ce qu'a été sa vie, sa relation malheureuse avec sa mère, son amour pour les oiseaux, sa vie heureuse de femme mariée et de mère. Elle voudrait oublier l'avant pour se consacrer à sa nouvelle vie.
- Et puis ceux qui restent : Eloïse, sa meilleure amie, Robin, son mari, Perrine sa fille.
Un très bon roman, je l'ai dévoré, Dominique Dejob a une très belle plume, une écriture fluide, elle fait preuve de beaucoup d'imagination, le roman est bien construit. Beaucoup d'ingrédients positifs. La fin quant à elle c'est la cerise sur le gâteau ! quelle chute, je ne m'attendais pas mais pas du tout à ça !
En résumé, je viens de lire un super roman, j'ai adoré, Dominique Dejob m'a entraînée dans l'histoire, je l'ai vécue avec Violaine et ceux qui restent, sans oublier les personnages rencontrés au cours de son escapade. Une superbe chute ! Bref, UN COUP DE COeUR.
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Partir sans même dire au revoir. Et recommencer.
Combien d'entre nous se sont retrouvés à la lisière de ce désir ?

Ce roman est une mise en abyme d'une pulsion probablement commune, dont l'auteure explore la difficile mise en oeuvre - car on a du mal à croire que cela puisse être une solution de facilité quand bien même ce serait une fuite.
En toile de fond, une mère maltraitante, mais pas que : Violaine ne peut pas la haïr tout à fait, même si son enfance malheureuse a creusé un tel vide en elle qu'elle ne se sent plus capable d'avoir des relations authentiques avec son mari, sa fille et ses amis - qu'elle chérit pourtant.

Et dans ce périple, le plus ardu est de devoir mentir à ceux qu'elle rencontre, compromettant tout nouveau départ. Peut-être aussi d'habiter une personne factice : la nouvelle Alice ne se reconnaît pas elle-même dans sa nouvelle identité.

L'auteure nous propose un retournement qui pourrait rendre possible des retrouvailles, sans pour autant, là encore, sombrer dans la facilité.

J'ai été touchée par la douleur de Violaine qui a pris conscience peu à peu qu'elle devait remettre en question les agissements de sa mère vis-à-vis d'elle-même et par le trouble d'Alice qui ne sait plus comment retrouver une certaine authenticité après avoir tenté d'arracher les racines la ramenant à son origine sordide. Ce roman n'apporte pas de réponses et c'est tant mieux. Il donne des pistes. Offre de compatir à l'inacceptable, autant que possible. Et condamne l'horrible négligence de parents incapables d'assumer qu'ils puissent être l'unique père, mère, d'un enfant qui ne pourra pas faire l'économie de ses racines.
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Un roman assez attachant, sur une femme qui s'échappe sur un malentendu, aussi sur un ras-le-bol non dit mais bien présent. On suit son périple, mais j'ai eu du mal à m'attacher à elle. Ce livre est loin d'être désagréable, il a manqué la petite étincelle qui fait que je suis passionné et ne réussit plus à le lâcher. Ici, j'ai eu du mal à atteindre la fin bien que ce soit un court roman. Sans doute pas lu au bon moment. A vous de vous en faire votre opinion.
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Lorsque Dominique m'a proposé son nouveau roman, je n'ai même pas regardé le résumé. A l'aveuglette, je suis partie découvrir cette nouvelle histoire. Violaine, épouse et mère de famille, la quarantaine bien passée, décide de tout quitter, sans aucune explication pour les siens. Un ras-le-bol général, de sa vie, de ses contraintes. Marre d'être une femme parfaite, une mère aimante, une maîtresse de maison exemplaire, une amie sur qui l'on peut compter. Un sac à dos avec quelques fringues de rechange, du liquide, et rien d'autre.

« On dit qu'il y a deux manières de régler un problème. Celle du lâche : s'enfuir, et celle du courageux : faire face. Elle appartient donc à l'espèce des veules. »

Violaine part, devient Alice, change de coupe et de couleur de cheveux, et part à l'aventure. Sur le bord du chemin, elle laisse son mari, Robin, qu'elle soupçonne d'avoir une liaison, et sa fille, Perrine…

Qui n'a jamais rêvé de faire ça ? de nombreuses fois, pour ma part, je l'avoue….Il est vrai que partir est tentant, vous ne trouvez pas ? Comme si on effaçait tout pour recommencer sur une page blanche.

Dominique nous dit très judicieusement que Violaine ne cherche pas à disparaître. Elle veut s'évader de sa vie, comme un prisonnier de sa cellule. J'ai aimé cette comparaison. Il faut savoir qu'en France, chaque année, 40 000 personnes disparaissent volontairement ! Quand même !! Ca fait un sacré paquet !

De Bordeaux à Annecy, Violaine voyage le plus souvent en train. le bercement des wagons va laisser vagabonder ses pensées et la replonger dans ses souvenirs d'enfance, permettant au lecteur de comprendre comment elle en est arrivée là. En décortiquant ses relations avec sa mère, enfin, plutôt les carences de l'amour et de la présence maternelle, Dominique pose le doigt sur un sujet grave, profond et déterminant pour la construction de la personnalité de Violaine.

Le lecteur dispose également du point de vue des proches, Perrine devient notre narratrice pour quelques chapitres, pour que nous comprenions mieux le ressenti et les interrogations de la famille de Violaine. Pourquoi est-elle partie ? Pourquoi n'ont-ils rien vu venir ? Allait-elle si mal que cela ? Les doutes surgissent. Si c'était de la faute de l'entourage ? Quant à Violaine, tout au long de son road-trip, elle fera des rencontres significatives. Des personnes simples et bienveillantes, l'amenant à réfléchir sur son acte.

Je me suis beaucoup reconnue en Violaine, moins en Alice ; même si j'ai souhaité disparaître, je n'aurai jamais pu laisser mon mari et mes enfants sans une once d'explication. A quelque part et probablement sans forcément en être consciente, Violaine reproduit le schéma maternel, puisqu'elle abandonne sa fille. J'ai ressenti beaucoup de colère et d'incompréhension face au comportement de Katia, la mère de Violaine. Il existe pourtant des femmes ayant donné la vie et ne ressentant aucune once d'instinct maternel, mais là, j'avoue que Katia place la barre très haut !

J'ai adoré cette échange entre Mathilde et Lucas, les amis de Violaine. Je ne me suis pas du tout reconnue là-dedans, moi l'accro au portable 😉 :

-Je me demande pourquoi elle a un portable. Soit elle le perd, soit elle l'oublie, soit elle ne le consulte pas. Je pensais passer la voir lundi et c'est mardi qu'elle a répondu à mon message !

-C'est sûr qu'à toi, ça n'arriverait pas, pouffe Lucas. Ton portable, on dirait que tu es née avec, autant qu'avec tes bras et tes jambes. On te l'enlèves et tu bascules dans le handicap. Si un jour tu l'égares, fais-toi mettre en invalidité ! »

La plume de Dominique est douce, fluide. Elle m'a transportée dans un entre deux-mondes de douceur, de rêves, d'évasion, mais aussi de réalités. Un livre à glisser dans son sac lors d'un voyage en train, histoire d'être totalement raccord avec le récit. Mais un livre à lire absolument, surtout !! Si vous recherchez de l'évasion, découvrir un personnage tourmenté qui n'a pas trouvé d'autre solution que la fuite en avant pour tenter de se guérir de ses blessures d'enfance. Ce roman résonnera en vous si vous êtes mère, il donne à réfléchir sur nos relations mère-enfant.

Quant à la fin, elle est éblouissante ! J'étais loin d'imaginer cela !! Bravo ! Quelle chute !

Un roman tout en douceur, sensibilité et délicatesse que je vous conseille. Je remercie les Éditions Ex Æquo et Dominique pour cette lecture.

« Elle s'est posé tant de questions ces derniers jours ! Comment quitter quelqu'un sans lui dire adieu ? Comment le regarder naturellement lorsque l'on sait qu'on ne le reverra plus ? Quelle est la dernière image que l'on gardera de lui ? Quel est le dernier mot qu'on lui donnera ? »

#DominiqueDejob #unquelquepartentredeuxgares #ExÆquo
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Violaine à une vie bien rangée, un mari aimant, une fille unique, des amis et une jolie maison. Pourtant, elle décide de tout plaquer, de recommencer une nouvelle vie sans un retour possible. Un nouveau prénom, Alice, quelques euros, un sac à dos, ni papiers, ni téléphone, peu importe l'endroit où elle se rendra, elle se fie aux signes lui indiquant la direction à prendre. Car les yeux d'Alice sont comme des fenêtres ouvrant sur des galeries d'art: les oiseaux qui l'enchantent, les paysages qui guident ses pas. On a peur pour elle, va t elle faire des mauvaises rencontres ? Se faire délester de ses maigres effets, finir charcutee par un psychopathe assoiffé de sang qui aurait croisé sa route ? Il faut le lire pour avoir la réponse. Si la protagoniste n'avait pas 50 piges, je serais tentée de dire qu'elle a un petit côté Amélie Poulain à s'extasier de petits riens. Alice au pays des merveilles, Amélie Poulain, mon coeur balance.
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De roman en roman, Dominique Dejob prend une carrure qui la destine progressivement aux grand éditeurs parisiens. Elle n'y peut rien, c'est comme ça : sa plume s'agite avec une aisance maîtrisée, le lecteur suit les méandres de ses phrases avec délectation. Dejob écrit avec art et application et on crie merveille. Ses textes sont de petits miracles, il est vrai.
L'argument de ce nouveau livre retrace l'errance entre deux gares, jusqu'à l'oubli de soi, d'une femme marquée par sa mauvaise éducation aux mains d'une mère indigne. C'est une enfant mal aimée qui traîne les cicatrices de sa mémoire et son mal-être sur la voie tracée de rails imprévisibles. Sur la foi d'un malentendu – muet – avec son époux, Violaine s'évade de son quotidien et se réinvente sous le nom d'Alice. A cinquante ans, elle a pourtant tout pour être heureuse, selon la formule consacrée. Mais cette femme décide de renaître ailleurs, avec une totale préméditation. Elle accouche d'elle-même, mieux que ne l'a fait sa génitrice. La voilà qui vogue en France au gré des horaires de chemin de fer, des rencontres et des aléas du voyage. Je n'en dirai pas plus sur son cheminement quasi initiatique, pour ne pas gâter le plaisir des lecteurs à venir. Dejob nous entraîne à sa suite, nous enivre et nous enflamme, dans son style fluide, unique et si percutant. A lire absolument.
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Un quelque part entre deux gares. Dominique Dejob. 2022 Ex Aequo éditions.

Quelque chose comme une histoire de la route, ce récit. Une route qui pourrait être la nôtre demain. Presque comme un témoignage aussi qui fonctionne dans notre avancée d'homme ou de femme. Comme dans la comptine : « ça sera toi qui … » En effet Violaine prend la route un matin sans rien dire. Aucun motif de le faire. Pourtant le bât est chargé ; d'une enfance transparente, d'une famille absente, d'une route choisie par défaut, un peu comme dans la chanson de Maxime. Violaine part sans raison apparente. Défile son film de vie au fil de l'avancée du voyage et des rencontres du chemin. Se pose la question en nous de l'appartenance au milieu qui est le nôtre et qu'on refoule tant qu'il nous est possible de le faire. Car si la vie du personnage de Dominique Dejob n'est pas notre vie, elle l'est aussi : l'appartenance à une famille imposée, une autre choisie, une route que l'on s'est tracée un jour de légèreté. Violaine change de nom, tricote ceux qui lui sont chers jusqu'à ne plus savoir qui elle est jusqu'à ce que ses souvenirs s'égarent quelque part entre deux gares en effet. Dominique met en scène des gens qui nous ressemblent et que l'on suit car ils nous impliquent. Une écriture maîtrisée tant dans les mots dits que dans la retenue et sa quête ne laisse rien transparaître de l'issue finale du roman. L'autrice ne pose pas de questions, ne s'impose jamais, n'attend rien de nous, mais nous adhérons à son propos. le livre sème une graine, celle du maillon que nous sommes dans une famille au sens large, un maillon fragile qui peut casser, à tout moment. Un livre juste !

Maxime le Forestier. Né quelque part. Voir le joli clip bleuté sur Utube .




Lien : https://miscellanees.online
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Pas grand-chose à dire si ce n'est que je n'ai absolument pas pris le train de ce roman. Trop mou, manque de rythme et au final rien n'en ressort d'intéressant. Je ne dis pas que j'ai passé un mauvais moment de lecture car je tiens à préciser que l'écriture de l'auteure n'y est pour rien mais pour le thème abordé je m'attendais à plus. Violaine ne m'a pas procuré d'émotions, je n'ai eu aucune empathie. Désolé pour celui-ci, une autre fois peut-être.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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