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Critique de prune42


Dans la banlieue lilloise, Emmanuelle, une femme mariée sans histoire, rencontre un homme dans une brasserie. C'est le coup de foudre totalement inattendu. Entre eux, des regards s'échangent riches de désir puis quelques semaines plus tard, des mots et surtout des silences pleins de non-dits et de sous-entendus. Alexandre et Emmanuelle se donnent rendez-vous pour partir ensemble mais il ne viendra jamais la retrouver. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Commence alors pour Emmanuelle une longue descente aux enfers peuplée des regards d'Alexandre et de ses désirs. Brusquement, une des filles d'Emmanuelle appelle sa mère : Olivier, leur père, est victime d'une rechute d'une leucémie et il va mal, très mal...

C'est le 5ème roman de Grégoire Delacourt que je lis et j'aime beaucoup son écriture poétique, ses longues phrases qui donnent à voir et à imaginer les décors dépeints, ses belles descriptions qui sonnent juste. Je pensais ici qu'il s'agissait d'une histoire d'amour longuement développée, or en fait, la passion entre les deux personnages n'occupe relativement que peu de place dans le roman et ceux-ci n'auront même pas le temps de concrétiser leur attirance. Mon côté romantique a été un peu déçu sur ce coup-là...
Je n'imaginais pas que le drame allait l'emporter ensuite, les parties suivantes se révèlent sombres et peu gaies. On assiste à la descente aux enfers du personnage féminin principal, heureusement qui ne va durer qu'un temps.
Le roman est rythmé par des rappels de la chèvre de M. Seguin, c'est assez inattendu. La construction du roman même est étonnante puisque les premiers chapitres commencent au numéro 72 et vont en diminuant jusqu'au numéro 0 qui est le point de rupture du roman, puis vont en croissant jusqu'au numéro 127.
Personnellement, je ne conseillerai pas de lire ce roman en période d'abattement ou de déprime car il n'est pas franchement gai et optimiste.
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