Je le termine et suis bouleversée. Je me demande si
Grégoire Delacourt est vraiment un homme. Je pense qu'il fait trimer sa femme et se contente de signer ses bouquins. Non, plus sérieusement, je pense que c'est l'un des auteurs les plus doués pour se fondre dans et sous la peau d'une femme; pour parler de l'immensité de ses désirs, pour parler -- avec autant de poésie -- d'amour, tout simplement.
Il n'existe pas de sujet plus universel que l'amour mais quand c'est mal raconté, c'est le sujet le plus ennuyeux d'un point de vue romanesque.
Monsieur Delacourt, donc, écrit merveilleusement bien, le lire est un enchantement, et en plus il se paye le luxe de broder des histoires qui tiennent la route et restent (globalement) crédibles.
Dans ce roman on parle beaucoup d'amour mais aussi des longues plages du Nord, de bons vins, de Provence (un peu), d'amitiés féminines et masculines, des mères et d'opéra. On chante et on danse aussi dans les coulisses de la tragédie.
C'est devenu mon préféré de l'auteur, il ne m'en reste qu'un à lire de lui et j'aurai fait le tour de son oeuvre.
Quelle tristesse, j'en veux encore et encore.
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