Gaston (2018), tome 22 : Le Retour de Lagaffe

Quel plaisir de retrouver un vieil ami, compagnon de notre jeunesse, qu'on n'a pas vu depuis 30 ans. Hélas il a pris un coup de vieux notre bon Gaston ! Si le trait de crayon de Delaf n'a rien à envier à Franquin, les gags m'ont fait parfois sourire, mais sans plus. Où sont passés la créativité et le génie inventif du plus célèbre employé de la rédaction du journal Spirou. Gaston est représentatif d'une époque et visiblement il a du mal à se plonger dans le monde actuel. Mais en fait, c'est peut-être tout simplement moi qui ai mal vieilli !

Lourd dossier que ce 22e tome des aventures de Gaston, finalement autorisé. On y retrouve tous les personnages cultes, la voiture jaune et noire, et toutes les inventions loufoques de ce petit préposé au courrier. Les dessins sont réussis. Mon bémol ira sur les textes, j'avais un souvenir plus drôle de Lagaffe, ici soit l'humour est léger, soit elle a vieilli. Ou alors c'est moi qui vieillit : très certainement, n'allons pas abîmé un incontournable monument du 9e art, ni un incontestable succès commercial. Bref, les dessins sont fidèles, l'esprit est là, la lettre moins.

A la maison, quand j'étais enfant, nous avions pas mal de livres, mais aussi de bandes dessinées. Gaston Lagaffe en faisait partie, et il me faisait beaucoup rire.

J'étais donc très curieuse de voir cette suite du plus grand inventeur gaffeur de tous les temps, repris par Delaf.
J'ai trouvé que le dessin était très fidèle à celui de Franquin, mais cela ne suffit pas. Il fallait aussi capturer l'âme de Gaston.
La lecture fut distrayante, mais même si j'ai souri à certains gags, même si j'ai été heureuse de retrouver Gaston, Prunelle, Mademoiselle Jeanne, et tous les autres, il m'a manqué quelque chose. L'esprit de Franquin n'a pas suivi les dessins.

Peut-être qu'il n'aurait pas été plus mal que Gaston reste en vacances.

En tout cas, moi ça me donne plus envie de lire les anciens albums, que de suivre les aventures de ce nouveau Gaston.

Plus qu'un retour c'est une véritable résurrection du célèbre Gaston Lagaffe à laquelle nous avons droit à travers les pages de ce nouvel album.

Décision difficile à prendre chez Dupuis, très probablement, mais décision prise : Lagaffe est de retour, Delaf (Marc Delafontaine de son vrai nom) prend le relais de Franquin pour un nouvel album des gags et aventures d'un personnage de BD emblématique s'il en est.

La première chose qui m'a touché en lisant cette BD
c'est l'impressionnante similitude qui existe entre les réalisations originales de Franquin et celle de Delaf.

On croirait tout simplement une copie conforme.

Alors, certes, les fâcheux diront que de nombreux dessinateurs sont capables de dessiner un personnage même s'il n'est pas de leur création. Je l'admets.

Toutefois il ne s'agit pas ici d'un simple crobard (je mets un d'à crobard, n'en déplaise à mon correcteur d'orthographe. Désolé mon pote, ce sont les académiciens qui décident !) mais bien d'un album tout entier qui est à la fois un nouveau tome dans la continuité des 21 premiers mais aussi (et peut-être surtout) un hommage au créateur de Gaston.

Les références et allusions directes à Franquin sont nombreuses, l'esprit est préservé et on va dire que l'honneur est sauf.

Je n'ai jamais trouvé les albums de Gaston hilarants (désolé) et celui-ci pas davantage que les autres mais pas moins non plus. Pas de déception donc mais une réelle admiration pour le travail accompli avec, me semble-t-il, une grande humilité.

Reste à savoir s' il y aura une suite, un vingt-troisième tome (puis d'autres encore).

Probablement que le succès ou l'insuccès du vingt-deuxième sera décisif.

De mon côté, je valide et j'attends la suite.
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C'est la première fois que ça m'arrive avec le personnage de Gaston Lagaffe : je n'ai malheureusement pas accroché à cet album.

Lire des commentaires qui vont dans le même sens que le mien me rassure car au cours de ma lecture, j'étais étonnée de ne pas rire autant que d'habitude !

Les dessins de Delaf n'a rien à envier à Franquin mais les gags m'ont fait parfois sourire, sans plus.

Tous les personnages habituels sont présents mais pour moi, la sauce n'a pas pris.

J'ai également été un peu surprise par le fait que certains gags se déroulent sur plusieurs pages (tirées en longueur parfois) sans le traditionnel petit dessin en haut de la page.

Je ne suis vraiment pas sûre d'acheter le prochain album alors que je l'attendais avec impatience auparavant.

Mon avis est mitigé.
Bien sûr, recroiser Gaston et la maison Dupuis est un plaisir en soi.

Le dessin est dans le total respect du dessin de Franquin.

Mais le scénario n'est pas à la hauteur.

Déjà, le rythme "une planche, une histoire" n'est pas respecté.
Il faut aussi noter que les gags sont moins burlesques, que les personnages "auxiliaires" (Longtarin, le chat, le goéland, la mouette et même les souris, les escargots, les pâquerettes... sont vraiment trop mis de côté)

Suis-je un "vieux con de nostalgique" ? Un adepte du "c'était mieux avant" ?
J'espère bien que non ! Mais avoir vos avis me serait très utile !

Livresquement vôtre

M'enfin ? Pour moi, Gaston Lagaffe est mort le 5 janvier 1997, soit le même jour qu'André Franquin. le seul habilité à reprendre le personnage mais qui ne l'aura pas fait était Jidéhem (qui a donné son nom à un célèbre personnage de la saga : de Mesmaeker) puisqu'il était coauteur et avec Franquin et a dessiné de nombreuses planches de Gaston Lagaffe. C'est donc contre la volonté de l'auteur, des auteurs devrais-je dire, et d'Isabelle Franquin, fille et ayant droit d'André Franquin, que les éditions Dupuis se sont arrogé le droit de faire renaître Gaston trente ans après sa disparition. Et on obtient cet objet, ni bon, ni mauvais, mais l'étincelle de malice de Franquin n'y est pas. On sent le travail fait pour répertorier tous les dessins originaux et faire du collage sûrement numérique pour créer ces histoires dont aucune ne m'a fait hurler de rire. Sur les quarante-quatre planches, j'ai dû esquisser deux ou trois fois un sourire, sans plus, là où Franquin, que ce soit avec Gaston ou Spirou, me faisait littéralement pleurer de rire. Je forme le voeu qu'il n'y ait pas de suite. Je n'aurais jamais acheté cet album, c'est ma soeur la plus jeune qui, connaissant mon amour pour le personnage et ma ressemblance dans ma jeunesse pour les gaffes avec Gaston, a cru bien faire en me l'offrant pour mon anniversaire. Je l'ai donc lu. Boaf !

Titre : Gaston, le retour de Lagaffe
Auteur : Delaf d'après Franquin.

J'étais sceptique à l'idée de retrouver ce personnage par un autre auteur. Finalement le style a un peu changé, certaine blague font mouche, d'autre moins. C'est tout de même un bon moment de rigolade lu très vite en une journée.

Si une autre BD sort, je ne suis pas sûr de continuer cette série. On sent le changement d'auteur et les blagues sont plus longue qu'à l'accoutumée.

Je n'ai jamais été fan de Gaston… et je n'ai que très peu lu de Spirou and co…

J'ai apprécié cette BD, qui retranscrit bien me semble-t-il l'univers du personnage.
Les gags sont marrants sans être lourds. Les dessins collent bien au personnage, dans l'esprit des dessins originaux.

Un bon moment.

Gaston est de retour au bureau… et là, c'est l'alerte générale !
Tout le monde était tranquille, sans catastrophe et dès son arrivée, tout part en vrille… lui, son chat, sa mouette et les collègues, y compris l'amoureuse transie, Mademoiselle Jeanne, qu'il ne voit pas.
Les calamités s'accumulent… et j'ai régressé de quelques décennies ; Spirou, Gaston, les éditions Dupuis, Franquin etc. mais quel bonheur, quel régal pour les yeux.
Seul mini bémol, Gaston n'est plus aussi lunaire qu'avant… il a vieilli donc… mais bon, ses inventions idiotes, « révolutionnaires », ne sont que des paillettes dans les yeux des vieux abonnés au Journal de Spirou…
Merci Monsieur Gaston…
Ah, oui, faut penser ne jamais donner des vitamines à mon chat ! Ha ha ha !