AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 394 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et une série culte de plus reprise cette année et sortie à temps pour se glisser sous le sapin !
On peut crier à l'opération commerciale, ce qu'elle est aussi, mais il ne faut pas non plus oublier que pour éditer tous les livres que l'on aime et qui parfois ne se vendent pas assez, il faut des locomotives permettant au secteur de rester en vie.
Ceci dit, revenir sur un (anti)héros aussi mythique, le compagnon de l'enfance de nombres de fans de BD, il ne fallait pas se louper. Une opération commerciale, personnellement, ne me gène pas si elle s'appuie sur une oeuvre de qualité.
Alors qu'en est-il de cette reprise de Gaston Lagaffe ?
D'abord, il faut le reconnaître, la reprise est réussie.
Delaf, dont je n'avais pour le moment, rien lu, se moule dans les chaussons du maître. le parti pris était de reprendre là où la série s'est arrêté à l'aube des années 80, dans un monde sans ordinateurs, et sans portables. Gaston revient d'un (long) « congé » et se remet au travail. M'enfin, au travail, façon de parler (ou d'écrire). Il se remet surtout, et pour notre plus grand plaisir à refaire des gaffes.
L'auteur a décidé de réutiliser presque tous les ressorts comiques de Franquin, lui rendant un hommage appuyé. le matériel du petit chimiste, le gaffophone, la Ford T, le clone en latex, etc.
Il reprend aussi les mêmes personnages Prunelle, de Mesmaeker, Lebrac, mademoiselle Jeanne, Longtarin, monsieur Boulier et fait même revenir un Fantasio qui avait quitté la série dans les années 60. Un petit nouveau, le psychiatre pour un gag qui m'a bien fait rire et qui devrait revenir. Et puis un autre que Franquin avait créé mais peu utilisé, ce dessinateur très mauvais qui veut absolument se faire publier et qui a la chance (la malchance ?) d'être l'ami de Gaston.
On se retrouve très vite dans cette ambiance loufoque que l'on adorait. Gaston se révèle tel qu'on l'avait quitté, inventif, fumiste, jovial, écologiste, paresseux (pour le travail mais pas pour le reste), etc.
L'hommage à Franquin est assumé, notamment à la fin dans une séquence de plusieurs pages sur le vol des originaux du maître qui auraient du paraître dans le journal de Spirou. Une fin d'album très réussie et qui montre les possibilités que peut offrir Delaf dans l'avenir.
Les gags sont plutôt drôles et l'humour de Franquin n'est pas dénaturé.
On pourrait certes reprocher le manque de prise de risque, mais pour un album de retour du héros après une aussi longue absence, la stratégie me semble plutôt la bonne. Obtenir l'adhésion des fans est indispensable avant de trouver un nouveau public qui pourra ensuite relire les anciens albums. Les risques pourront être pris dans les suivants.
Je regrette surtout cette petite poésie absurde et souvent désenchantée qui faisait la patte de Franquin et qui faisait de Lagaffe une série demeurer au panthéon du neuvième art. Elle n'est plus là. C'est diffus, cela n'empêche pas d'apprécier à sa juste valeur cet album, mais cela marque aussi la distance entre le maître et le jeune padawan.
Niveau dessin, c'est vraiment bluffant. Delaf a su imiter quasiment à la perfection les traits de Franquin y compris dans les expressions des visages. C'est bluffant.
Une reprise qui donc fait vibrer nos cordes nostalgiques, qui nous fait sourire, qui nous fait même rire parfois.
Commenter  J’apprécie          1418
Ce Retour de Lagaffe, tellement appréhendé des admirateurs (dont je suis depuis l'enfance) de Franquin... Ce Retour de Lagaffe, donc, est une très bonne surprise.
Delaf s'en sort bien, en exploitant au mieux la veine Franquin et en lui amenant quelque nouveauté bienvenue: le chat dingue et la mouette rieuse shootés aux super- vitamines sont un grand moment que n'aurait pas renié Franquin!.. de même que l'ami-dessinateur de Gaston, capable de terrible effets visuels comme les effets sonore le sont pour le gaffophone.
Et puis; un retour de Fantasio à la rédaction de Spirou ne saurait nuire à celui de Lagaffe!
Et il se pourrait même, mais à quel prix?, que Gaston parvienne même à éviter des pages blanches dans le prochain numéro de Spirou.
Qu'on se le dise, le dernier mot reste à la gaffe!
Commenter  J’apprécie          553
Sans être une admiratrice inconditionnelle de Gaston, je le lis quand même régulièrement depuis longtemps et je suis heureuse de découvrir ce nouvel album.
Delaf a réussi à retrouver le dessin de Franquin et tous les petits détails que l'on aime tant, chez Gaston et tous les protagonistes (Prunelle, Mademoiselle Jeanne, la mouette, le chat...)
Difficile de trouver encore des idées de gags, et certains sont un peu poussifs, mais c'est peut-être moi qui ait vieilli, ou le monde des bureaux qui a tellement changé...
En tout cas c'est globalement une réussite et un album que l'on peut offrir autour de soi pour sourire pendant ces périodes de fêtes avec les idées saugrenues de Gaston :-)

Merci à Babelio/Masse critique et Dupuis.
Commenter  J’apprécie          480
Malgré quelques appréhensions, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé ce doux rêveur de Gaston.
J'ai replongé dans mon enfance et ces instants de fous rires coupés de la réalité.
Delaf a su reprendre le trait de Monsieur Franquin avec beaucoup de talent tout en lui instillant son propre coup de crayon et un peu de sa personnalité.

Un très bel hommage.
Commenter  J’apprécie          250
Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le retour de Lagaffe, tome 22 de la série, par Delaf.
L'auteur a crée une nouvelle aventure de ce cher Gaston, que j'aime beaucoup.
Né il y a 66 ans sous le crayon d'André Franquin, Gaston est au début un antihéros paresseux qui très vite va devenir un personnage à l'imagination et à l'énergie débordantes (tant qu'il ne s'agit pas de travailler).
Nous retrouvons entre autre Moizelle Jeanne, l'amoureuse transie de Gaston (qui ne capte aucun des signaux qu'elle envoie) ; M. de Mesmaecker, l'homme d'affaires irascible qui n'arrive jamais à signer des contrats ; Prunelle, le patron stressé de Gaston, victime favorite de ses inventions.
Le retour de Lagaffe nous permet donc de retrouver Gaston dans une nouvelle aventure haute en couleur.
Honnêtement je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Mais, à ma grande surprise, j'ai beaucoup aimé ce tome 22.
Delaf a énormément travaillé pour crée un Gaston Lagaffe fidèle à l'original.
Niveau illustrations, colorisation, il n'y a pas de différences hyper visbiles avec Franquin. On sent qu'il lui tient à coeur de faire au mieux pour que ce retour soit réussi.
Je suis ravie d'avoir retrouvé ce cher Gaston et ses acolytes. L'humour est toujours présent, et j'ai souri à de nombreuses reprises.
J'ai éclaté de rire quand Gaston a accepté Moizelle Jeanne en pique-nique ; la pauvre ne s'attendait à que ça se termine ainsi lol
Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture. Avec un énorme plus concernant la partie longue où Gaston recherche les planches pour sauver Dupuis.
J'ai passé un bon moment de lecture, ce retour est sympathique.
Toutefois, à trop vouloir faire comme Franquin, Delaf a oublié une petite chose : mettre sa propre patte.
C'est très chouette, un retour en enfance appréciable. Avec malgré tout une petite touche de déjà lu présente ici et là.
Et aussi, je l'avoue, un petit manque de modernité.
Mais le retour de Lagaffe reste une bonne surprise pour moi, que je recommande :)
Je le note quatre étoiles.
Commenter  J’apprécie          230
Contrairement à la première critique parue sur le retour du gaffeur invétéré, je connais Gaston depuis ma plus tendre enfance.
Je compte des inconditionnels dans ma famille et donc, je l'ai acheté pour le glisser sous les sapins. le père de Lagaffe avait pourtant décrété que le personnage devait s'endormir avec lui. Les picaillons l'ont sorti du sommeil malgré l'opposition de la fille de Franquin. Je n'ai pu m'empêcher de regarder si le clone respectait l'original, en manipulant l'album avec délicatesse.
Delaf a travaillé quatre ans pour épouser la patte du créateur. Il réussit à reproduire l'essence du trait originel, avec peut-être moins d'expressivité faciale.
Les gags avec peu de texte sont les plus réussis. Souvent, un nuage de bulles tend à compenser la faiblesse du ressort comique. le successeur du disparu convoque toute la famille, Prunelle, Fantasio, Lebrac, Longtarin, de Mesmaeker et bien sûr Mademoiselle Jeanne. Spirou et le marsupilami sont également de la partie, rappel de la présence initiale de Gaston dans l'hebdomadaire de la maison Dupuis.
Alors fallait-il ressusciter le contre-exemple de l'employé de bureau ?
Je réponds non à titre individuel.
Mais la critique de Julie me console. Ce premier contact avec le fantôme de Gaston lui a donné envie de connaître Gaston l'ancien. Elle pourra comparer. Delaf rend d'ailleurs un hommage appuyé à son père spirituel, en consacrant neuf planches d'histoire suivie autour d'originaux de Franquin convoités par des malfrats. Il prend ainsi ses distances avec l'opération commerciale. Delaf n'est pas dupe. Sa motivation principale était de relever un défi impossible. Il a assez bien réussi.
Soyons clair, le génie et la poésie de Franquin sont inégalables ; au petit nouveau à trouver son identité propre. Son psy qui ressemble fort au comte de Champignac est un premier pas vers l'émancipation créatrice.
Commenter  J’apprécie          231
De temps en temps, c'est très agréable de lire des bd. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de Gaston Lagaffe. J'ai bien aimé, j'ai souri tout en étant exaspérée par ce personnage qui accumule les inventions . J'aime bien le personnage de Mademoiselle Jeanne, amoureuse transie du héros qui ne la regarde même pas. J'ai bien aimé aussi les séances chez le psy. Un bon moment de détente. Je le recommande.
Commenter  J’apprécie          180
Comme j'ai hésité avant de proposer à mon mari d'ajouter ce titre à sa collection de Gaston Lagaffe. Mais en voyant de nombreux avis positifs sur Babelio, nous avons craqué ! Et nous avons bien fait, puisque je rejoins les nombreux avis positifs déjà déposé ici !

Effectivement, il s'agit d'une jolie reprise, tant dans le dessin que dans les gags. J'ai passé un bon moment. Alors, oui Gaston, c'est à petite dose, évidemment, mais ne boudons pas notre plaisir devant le plus grand gaffeur de l'histoire de la BD (enfin, c'est le seule que je connaisse) !
Commenter  J’apprécie          170
Fidèle à l'esprit de Franquin, "Le retour de Lagaffe" de Delaf est une réussite.
On y retrouve Lebrac, le collègue de bureau, Prunelle désenchanté, Mademoiselle Jeanne qui voue un amour sans bornes à Gaston, le policier Longtarin à l'affût de quelque contravention possible à poser sur le pare-brise de la voiture de Gaston, Fantasio qui frôle l'épuisement et Monsieur de Mesmaeker venu signer les contrats, aux prises avec la créativité de Gaston.
Si Gaston arrive épuisé au travail, c'est parce qu'il passe son week-end à faire le bien.Il tient aussi à encourager les nouveaux talents.
Gaston fait réagir tout le monde dans une ambiance survoltée; le psychanalyste préfère prendre la fuite. Mais le bureau a besoin de Gaston, de son chat et de sa mouette rieuse, ses animaux de compagnie très expansifs.
Commenter  J’apprécie          151
Le retour de Gaston.
Je vais commencer par un aveu. Je n'ai jamais lu un album de Gaston Lagaffe en entier. Des planches par-ci, par-là, oui, mais un album entier, jamais. Je ne vais donc pas juger de la fidélité de cet opus à l'oeuvre originelle de Franquin.
Mais finalement, ce qui compte c'est le plaisir que l'on a à lire les gags que renferme ce volume. Et franchement, je me suis amusée. Gaston déborde d'une imagination pas toujours bien utilisée (encore que), d'une naïveté touchante et d'une grande gentillesse. Mais vivre près de lui tourne toujours à la catastrophe.
Côté dessin, le trait est fin, travaillé et m'a paru tout à fait dans le style original. Mais là encore, je ne suis pas la meilleure juge qui soit.
J'ai trouvé que cet album était une réussite et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (699) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20264 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}