Cette fois, ce n'est pas dans la tête que je vis les choses, je ressens au plus profond de moi que rien ne sert de se sentir responsable du poids de tous les maux de l'humanité, ni d'essayer de les réparer, il faut vivre en paix.
Il y était notamment dit qu'il est bon de savoir faire le ménage dans les choses passées afin de pouvoir laisser entrer le présent.
Il avait alors compris que la peur d'échouer était une des barrières que l'empêchait d'avancer.
" Mademoiselle, j'étais en train de me rendre à un rendez-vous mais j'ai rebroussé chemin pour vous dire une chose: merci. Vous savez, c'est précieux le lien humain et ce que vous faites est essentiel"
C’est à ce moment-là que la réalité a commencé à changer pour moi. Avant, je me demandais comment gagner suffisamment pour pouvoir faire les choses que j’avais envie de faire. Là, j’apprenais à vivre et faire en fonction de ce que j’avais. Je me rendais compte que je pouvais faire deux fois plus avec deux fois moins.
Je le vois bien au travers de ce voyage : nos rêves profonds restent intacts. L'avis des autres, lui, change. (p.182)
si l'on ouvre grand les yeux on voit mille merveilles s'animer, où que l'on soit
Nous aurions pu nous résigner. Nous dire qu'il fallait apprendre à vivre raisonnablement, suivre la cadence. Mais nous ne l'avons pas fait.
Partir, c'était me rendre libre de ce que les autres pensaient, de ce que j'avais pu faire auparavant, et de ce que l'on croit devoir faire parce que c'est ainsi que l'on a appris et toujours fait.