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Critique de Cloots


Les éditions "Les Arènes" ont très dernièrement publié une excellente bande dessinée sur Staline (1878-1953) et, plus spécialement, sur ses années de jeunesse. le scénario est d'Arnaud Delalande et d'Hubert Prolongeau, tandis que les dessins (vraiment de très haute qualité) sont d'Eric Liberge.

Sur quelques 71 pages, la jeunesse de Staline est présentée par l'ancien chef d'Etat soviétique lui-même (à un collaborateur qui prend en note et dont l'avenir n'est de ce fait pas assuré...), et cela depuis sa naissance en Géorgie jusqu'à sa déportation en Sibérie par la police secrète du tsar. L'album donne à (re)découvrir l'empire des tsars de la fin du XIXe siècle, où le servage n'avait pas encore été aboli (quoique Napoléon l'ait supprimé à son arrivée, comme l'observe Tolstoï dans Guerre et paix). La misère régnait, à telle enseigne que les deux premiers enfants des parents de Staline étaient décédés en bas âge. Son enfance n'a pas été confortable, tant s'en faut, son père (cordonnier) ayant fini par sombrer dans l'ivrognerie. L'enfant subissait régulièrement sa violence et ses maltraitances. Mais, grâce à l'extrême bienveillance de sa mère, il a pu s'extirper de ce monde (délétère) et intégrer un séminaire de la capitale (Tiblissi, anciennement Tiflis). Là-bas, la russification est intense. Celui qui allait devenir "Le père des peuples" s'y instruit, en lisant tout ce qu'il pouvait (y compris les ouvrages -français- interdits). Cependant, il se détourne de la voie religieuse, afin de prendre part à la "lutte"!

Cette bande dessinée est une véritable réussite! L'on en attend la suite avec la plus extrême impatience!
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