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Critique de Kenehan


« Frère Wulf » est la nouvelle série faisant suite à la sage de « L'Épouvanteur ». D'ailleurs, le héros de cette dernière, Tom Ward, y est présent tout autant que sa compagne Alice.

Après avoir lu les trois premiers opus de la saga, le saut dans le temps s'est déroulé sans anicroche. Les évènements intermédiaires sont comblés par quelques synthèses. Donc, le présent récit peut se lire sans prendre connaissance des antécédents de la saga.

Wulf est un jeune moine qui est chargé d'accompagner un épouvanteur pour mieux en relater les faits d'armes et par la même occasion compiler un dossier à charge.

L'opposition entre christianisme et paganisme, religion vs épouvanteurs, aurait pu se nuancer grâce à Wulf mais voilà, son expérience tend à confirmer que la vie monastique est rude et que la tonsure rend méchant. Pas défenseur de la religion pour un sou, le portrait orienté inquisition laisse tout de même songeur.

En termes d'obscurantisme, les épouvanteurs sont tout aussi bien lotis. Après tout, les « gentils » de l'histoire, ceux pour qui le récit nous fait prendre fait et cause, s'en sortent assez bien en caricatures misogynes. D'accord, Tom Ward fait office de progressiste par certains points mais se loupe sur quelques autres.
Et le traitement clivé de Johnson n'aide pas : tantôt lourdaud qui condamne les femmes sans vraiment y regarder de près quant il s'agit de sorcellerie avérée ou non, tantôt combattant hors-pair qui épate par sa maîtrise dans l'art du combat… Nous voilà dubitatifs !

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour ce saut dans le temps au sein de la saga de Joseph Delaney. Je ne parvient pas vraiment à trancher mon opinion sur ces lectures. L'ensemble est facile d'accès et semble construire une mythologie variée. Pour autant, l'auteur pêche par une sursimplification dans son approche de certains éléments.
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