Impossible de commencer cette critique sans parler de l'évènement que provoque chaque sortie d'un roman de
Joseph Delaney ? ce livre n'échappe pas à la règle. Enfin si, en partie, car il sort à titre posthume. Impossible donc de ne pas le lire, le dévorer, en inspecter toutes les phrases et tous les mots en espérant trouver un indice, quelque chose indiquant qu'un après est encore possible.
Ce livre s'inscrit dans la continuité de la saga Frère Wulf et permet de faire apparaître une fois encore Tom et Alice. le début est assez surprenant chronologiquement parlant, mais reflète assez bien la vie de son auteur finalement, et ce livre sonne comme le dernier rêve d'un vieil homme qui profite d'une dernière aventure avant de s'éteindre.
Bien que la trame de l'histoire m'ait quelque peu laissée sur ma faim, on ne peut qu'apprécier le cadeau fait au lecteur en lui permettant au fil des pages, de revoir des personnages disparus depuis plusieurs tomes et de leur offrir un dernier coup d'éclat. Ce livre sonne vraiment comme un clap de fin pour l'Epouvanteur.
La seule chose qui m'a vraiment frappée, est que l'auteur utilise des Deus Ex Machina sur beaucoup d'éléments et notamment en la personne
De Wulf et ses acolytes qui ont manqués de temps et d'introduction pour vraiment se fondre dans le décors du livre. Encore une fois, le manque de temps est compréhensible en entendable.
Ce livre n'entachera en rien la saga de l'Epouvanteur et les belles années qu'elle nous a offerte et c'est avec un pincement au coeur que j'ai tourné la dernière page du livre, un peu comme on tournerait une page de la nôtre.