Citations sur L'épouvanteur, tome 5 : L'erreur de l'épouvanteur (23)
Je le fixai, tâchant de réactiver mon cerveau ensommeillé. Plus petit que mon maître, il avait un corps noueux, d’où émanait une grande force physique. Des yeux verts perçaient son visage émacié surmonté d’un crâne chauve, et il était rasé de près. Une blessure à peine cicatrisée traversait sa joue gauche.
Je comprenais pourquoi elle était la plus crainte de toutes les sorcier de Pendle.
Chacun de ses gestes étaient mortels. Chaque lame sortie d’un fourreau de cuir pénétrait dans un fourreau de chair. Griffe contre griffe, lame contre lame, elle semblait invincible. Elle tourbillonnait telle une roue meurtrière, laminant ses adversaires, jusqu’à ce que sept cadavres restent étendus sur l’herbe de la colline.
Je n'ai jamais eu de famille, j'ai connu une longue vie solitaire. Je ne le regrette pas, malgré tout, car il n'y a personne dont j'aie à m'inquiéter. C'est une force.
La vérité est toujours bonne à entendre.
On ne blesse pas ses amis, même pour cacher sa peur.
L'agneau peut-il côtoyer le loup ?
Qu'est-ce qu'un peu d'inconfort tant que nous sommes ensemble ?
_"Je suis ton amie. On ne blesse pas ses amis, même pour cacher sa peur."
-"Souhaitons que tu n'aies pas à t'en servir, mais précaution vaut mieux que regret."
Cependant, je ne cessais de me tourmenter au sujet de ma mère. S’était-elle mise en
danger pour me protéger ? Et Alice ? N’était-elle pas en train de s’égarer ? Certes, ses choix
étaient toujours dictés par de bonnes intentions, mais ne rendait-elle pas parfois les choses
pires qu’elles n’étaient ? L’Épouvanteur avait toujours craint qu’un jour ou l’autre, elle bascule du
côté de l’obscur. Si cela se produisait, je ne voulais pas qu’elle m’entraîne avec elle.