Citations sur Maman (24)
Tu es au bord des mondes.
L'un disparaît, l'autre se détruit.
Au milieu trouve ta voie.
Garde l'amour, le bonheur d'être toi,
La saveur des instants,
La joie d'être parmi les autres,
Le courage de changer,
La nécessité du partage et le goût du rire.
SI tu suis ces idées, chacune de tes journées,
Si tu restes toi-même, partout même en famille,
Si tu sais écouter, mais refuses de juger,
Tu seras une femme, ma fille.
Un jour, je serai vieille.
Les rides, la maladie, la mémoire qui flanche, je vivrai ça.
Ça ne me rend pas folle de joie mais je sais que je peux l'affronter.
Ce qui me fait peur, c’est que tu n'aies pas envie de venir me voir.
Que tu me rendes visite par obligation, en regardant ta montre.
Et pire, que moi aussi, je compte les secondes,
que j'attende avec impatience le départ
de cet encombrant étranger qui était mon bébé.
Pourquoi je pense à ça ?
Tu es si petit, j'ai déjà peur de te perdre.
Ça n'arrivera pas.
Parce que je profite de chaque minute avec toi.
C'est maintenant que l'on plante les graines des heures à venir.
Je compte bien les faire grandir.
Tous ces gens. Tous ces conseils que je ne demande pas. Toutes ces phrases qui me perdent... Quand tu bois dans mes bras, tout s'arrête. Je sais que tout est bien.
Parlez.
Je n'entends que notre silence.
Tu n'es pas un frein, tu es mon moteur.
Tu n'es pas un fardeau, tu es mon porte-bonheur.
Maman,
Big Brother,
Espionne,
Maman-fée, au-dessus de ton épaule.
Et si je te mets en garde,
Si je te traque,
Si je te fixe,
Si je suis là, toujours, parfois pesante, souvent envahissante,
C'est parce que
je
suis
ta maman.
Et je te vois.
"Arrête de bouder, on est arrivés."
Mon trésor,
mon précieux,
ma merveille.
Reste au chaud, dans la muraille de mes bras.
Laisse-moi, quelques années encore,
faire rempart à la dureté du monde.
Pourquoi refuser un sentiment qui rend la vie plus belle ?
Parlons d'amour.
Disons l'amour.
Acceptons l'amour.
Qui veut des guimauves roses ?
"Vos enfants ne vous appartiennent pas.
Ils sont nés de la Vie.
Ils sont les étincelles que vous avez accueillies."
Les mamans sioux se transmettent ce message
de génération en génération.
Pour moi, c’est tout neuf.
Je réalise que tu n’es pas mon fils, ni toi ma fille.
Vous êtes deux personnes à part entière.
Mais si vous voulez bien,
j’aimerais bien rester VOTRE maman.
Il y aura ton premier pas,
Ton premier livre,
Ton premier dessin.
Il y aura ta première brasse,
Ta première chanson,
Ta première bougie.
Il y aura ton premier film,
Ton premier : « Maman »,
Ton premier : « Je t’aime ».
Il y aura ta première blague,
Ta première cuillère de miel,
Ta première pâquerette.
Bon.
Tu te réveilles ?
On a un sacré programme !
Mon trésor,
mon précieux,
ma merveille.
Reste au chaud, dans la muraille de mes bras.
Laisse-moi, quelques années encore,
faire rempart à la dureté du monde.