Noir comme la neige

Un récit de vie au style très déconcertant et de ce fait, à mon avis, ça casse ou sa passe. Il m'a fallu quelques pages avant de voir, au delà des phrases, la beauté du texte et l'apprécier.
L'auteur nous entraîne dans son enfer noir comme la neige. Dans ce texte aucun mot n'est choisi au hasard. Tout est poésie, symbolisme.
Phrases courtes incisives, tranchantes comme la douleur de Martin. Celle de la perte de Chloé. Lui n'est alors qu'un petit garçon de 4 ans pas vraiment conscient du drame qui vient de frapper sa famille et l'affectera à jamais. Chloé aura 18 mois pour toujours. Lui, autant que les autres, sans que personne n'en prenne conscience et surtout pas lui. Pour preuve ce roman qui semble être un assemblage de poèmes gribouillés sur des feuilles de papier et dans lesquels on jette nos émotions et nos sentiments (Oui tout le monde le sait c'est thérapeutique) et liés entre elles pour narrer une tranche de vie.
Martin Demoulin alterne ses pensées, celles pour Chloé et revient ainsi sur le passé, sur ses émotions, et celles sur sa dégringolade avec Blanche. Il pose les mots pour soigner ses maux.
Nous suivons donc l'auteur dans son cheminement personnel qu'il confie à ces pages, et à ceux qui le liront, avec franchise et honnêteté, conscient de ce qu'il a fait subir à lui même et aux autres. Un message pour ceux qui pourraient croiser Blanche aussi, les mettre en garde sur son identité véritable.
Le style poétique contrebalance le coté sombre des blancs baisers. J'ai adoré, la richesse du vocabulaire, le ton poétique, et la musicalité des phrases qui claquent comme des étendards sous les coups du Mistral.
Coup de coeur pour ce roman, court et poignant, qui traite de l'addiction, du mal d'être, du deuil. Un auteur à découvrir. Je remercie IS Editions pour m'avoir permis de lire ce superbe SP, et la plume de Martin Demoulin que je n'aurais jamais découvert sans eux.




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Parfois trop de mots ne veulent rien dire et tuent les mots et c'est pour cela que mon avis sera court. Je peux juste dire que ce livre est magnifique et bouleversant. On y ressent la peine et le chagrin de l'auteur on veut lui prendre la main et lui dire « tout va bien c'est difficile je sais mais tu n'es pas tout seul » . Je recommande vraiment ce livre.

Bonjour tout le monde. Oui c'est encore un livre sur l'addiction, sur la toxicomanie. Oui c'est encore un livre autobiographique. Alors pourquoi j'ai aimé ma lecture. Non pas pour le SP de la maison d'édition au fait merci, pas plus pour l'auteur, je ne le connais pas. J'ai tout simplement aimé le style, la façon de coucher les mots, de jouer avec ses maux. Je vous présente "Noir comme neige" de Martin Demoulin, IS Edition 2019, 150 pages.

Martin, 33 ans, a cramé sa jeunesse avec Blanche, qui est entrée dans sa vie à la lueur de l’aube de ses 19 ans. Elle est arrivée comme ça sans y être vraiment invitée, et petit à petit elle va devenir sa muse, sa thérapie contre la mélancolie qui ne le lâche plus depuis ses 4 ans, à la suite d’un drame familial.
Ce livre est le témoignage de l'auteur. Il montre que le combat est difficile et bien souvent insurmontable.
C'est bouleversant de réalisme. On assiste au quotidien de Martin qui se cherche et tente de se reconstruire. On perçoit ses troubles, ses doutes, la tristesse qui le ronge, le bouffe à chaque évocation de son enfance et la peur de son futur. Martin est une plaie ouverte qui essaie désespérément de cicatriser. On voyage entre passé et présent, captant les souvenirs, les anecdotes et on réalise la descente minutieuse et nuisible dans cet enfer gluant. Même les amis, la famille, la destruction de sa carrière et de sa vie sentimentale ne suffisent pas à le détourner définitivement de la came perfide qui le gangrène, l'attire, le contrôle et le détruit. La tentation est journellement de toutes parts. L'euphorie qu'elle provoque est cent fois plus attrayante que la réalité. Et puis arrive la prise de conscience qui va l’amener à suivre une cure de désintoxication. Il suffira alors d'un déclic grâce auquel la situation va changer. Un seul mot : dépendant.
Un auteur à l’écriture tranchante et percutante avec parfois des envolées de style. C’est un témoignage dur et poignant extrêmement bien écrit, des jeux de mots et quelques rimes ici et là pour attendrir l’atmosphère. Les phrases sont courtes mais dans chaque mot Martin se juge, s'analyse. J’ai vécu une belle décharge d’émotions. La détresse est palpable à chaque instant de ce récit. Ne passer pas à côté de ce pur moment de vérité émouvante ! Premier livre d’un auteur qui promet.
« La vie n’a aucun sens quand elle est vécu à contresens ».

Clairement, ce témoignage ne plaira pas à tout le monde, de part son côté cash et sans fioriture dans la présentation des faits. La construction du récit peut ne pas convenir et donner envie d'arrêter la lecture. Je pense vraiment que certains lecteurs ne s'y retrouveront pas. Mais c'est justement ces éléments qui ont fait que j'ai plongé tête baissée dans ce livre et que je l'ai lu d'une traite tellement j'ai été embarquée dans ce sombre récit.

C'est ce style particulier qui fait qu'il sort du lot. le côté sans fioriture nous rapproche de l'auteur et nous faire vivre de l'intérieur son mal-être et sa vie tortueuse. Que de souffrances, que d'obstacles à surmonter... le lecteur est touché de plein fouet et ressent la douleur, le manque, la dérive. A chaque rayon de soleil qui pointe son nez, nous ressentons immédiatement une douche chaleur, mais Blanche n'est jamais bien loin et la plongée est chaque fois plus douloureuse.

Je suis admirative face à ce témoignage. Il faut vraiment oser parler de sa vie ainsi sans détour, et du manque et du besoin quotidien sans chercher d'excuses. C'est un récit sombre, dont on ne ressort pas indemne et qui laisse une trace indélébile dans notre vie. Pourtant, derrière ce mal-être et ces descentes en enfer, l'espoir est toujours là, bien tapi il est vrai, mais bien présent. On dit que la lumière se trouve toujours au bout du tunnel, mais certains tunnels semblent interminables...

Vous l'aurez compris, j'ai été extrêmement touchée par ce récit coup de poing et par la force de ce témoignage. Il faut vraiment prendre son courage à deux mains pour poser sur le papier autant de tumultes, de combats et de recherche de soi. Cela peut aussi être une façon d'exorciser ses propres démons. J'espère vraiment que l'auteur pourra trouver l'apaisement qu'il mérite pour toute la suite de sa vie.

En bref, ce témoignage est puissant et nous plonge dans un combat pour la survie extrêmement fort et touchant.

Euh.... j'ai adoré, j'ai trop adoré la plume, punaise mais le talent de fou! J'ai aimé les rimes, j'ai aimé la poésie qu'il y a dans le livre, j'avoue que je me suis pas apitoyer sur son sort car c'est pas écrit dans le sens là mais il a tellement bien mit les mots sur la douleur, c'est tellement bien raconté. Let's go lire ce livre c'est une pépite.
Malgré l'histoire qui est quand même très très dur j'ai aimé la façon dont il la raconté.
Chapeau d'avoir réussi à sortir un livre sur des douleurs aussi grosses et surtout d'en avoir sorti quelque chose de si beau, tu as vraiment du talent !
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Il y a quelques mois, Martin Demoulin rejoignait la grande famille d'auteurs des IS Editions. En 2017, le quarantenaire marquait les esprits avec Blanche, un ouvrage autobiographique qu'il publie chez Edilivre. « Une plume douce, enivrante, envoutante », c'est l'avis de ses lecteurs. A nouveau, l'auteur se confie. Depuis fin septembre, Noir comme la neige véhicule le témoignage poignant d'un homme hanté par le passé. Par une valse littéraire, il laisse libre court à une narration harmonieuse qui sonne comme un aveu, celui d'aimer double, par surplus d'amour à donner. Plus qu'une simple autobiographie, Martin Demoulin nous confie ses espérances désespérées au détour de tranches de vies entrecoupées de réflexions et de noyages spirituelles. Un journal intime, une confession, dont les passages les plus brefs sont les plus forts.

Martin est comme resté enfant. Une partie de lui s'est refusée à suivre le temps pour rester ancrée dans un passé douloureux. Il est comme un enfant, dont l'esprit ne saisit pas le malheur et les horreurs de la vie. Sa naïveté et la pureté de son âme empêchent une curiosité naturelle de surpasser l'étroitesse d'esprit de la bulle de rêve qui l'entoure. « Dans ma tête bourrée de rêves de gosse, les accidents, ça n'existe pas. […] du flash, il ne me reste que quelques flashs. Des trucs trashs. » La douce mélodie du récit d'une vie mise à l'arrêt.
Martin Demoulin qui a perdu Chloé, sa soeur, sans même qu'il ne réalise l'ampleur de cette disparition. En mal d'amour, sensible et attaché, l'entièreté de la vie de l'auteur repose sur les répercussions d'un violent traumatisme. La conséquence d'une confrontation trop brutale avec une vérité à laquelle l'esprit n'est pas préparé. La raison pour laquelle le quarantenaire n'a jamais eu l'occasion ni l'opportunité de dire aurevoir à une soeur éteinte. Un manque qu'il diffuse au travers d'un amour impossible, une double relation particulière aux suites désastreuses.
Le récit est comme survolé pour se focaliser sur les ressentis. La syntaxe et les champs lexicaux imposent un rythme de lecture essentiel à la lecture. Une ambiance et une atmosphère fidèles au contexte, et une maîtrise de la langue spécifique et impressionnante. En bref, une narration haletante, hachée, représentante de la panique constante de l'auteur. Noir comme la neige est un témoignage émouvant dont la véracité ne laisse pas indifférent.

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Un récit autobiographique qui nous fait voyager dans le chagrin, l'auto-destruction, la mort, le deuil, la drogue. Cette histoire est touchante malgré l'extrême violence de l'écriture. J'ai parfois eu l'impression d'écouter un slam. C'est un parti pris compréhensible vu la teneur du récit. Mais personnellement, j'ai du mal avec ce style qui a bloqué mon empathie.

Merci à IS Éditions pour m'avoir fait confiance pour découvrir ce roman.



Petite précision : ce que vous allez ci-dessous n'est qu'un avis personnel concernant ce roman, mais je vous encourage à le lire afin de vous en faire votre propre opinion.



Lorsque j'ai lu le résumé et vu la couverture, j'ai été conquise, car pour changer j'allais lire une histoire vraie. C'est comme le journal intime de Martin que je lisais, son histoire, sa douleur, son mal être. En résumé, un livre thérapie où l'auteur partage avec le lecteur ce qu'il a vécu et mettre des mots sur tout afin d'essayer d'avancer.



Martin a 4 ans et sa soeur Chloé a 18 mois lorsqu'ils ont un accident de voiture avec leur mère et que malheureusement Chloé décède. Comment un petit bonhomme du haut de ses 4 ans va vivre cette épreuve? Les grandes lignes de l'histoire sont tracées, voici ce que j'en ai pensé.



Un livre thérapie où un auteur veut partager son histoire, sa douleur et son mal de vivre avec ses lecteurs pour essayer d'avancer. On comprend d'emblée que cette absence lui à causer énormément de tords, de douleurs et un mal être sans pareil. On découvre comment un enfant ayant vu sa soeur mourir suite à un accident a dû essayer de grandir. Ce manque s'est ressenti tout au long de sa vie. Une enfance difficile et une adolescence plus que cauchemardesque et une entrée dans la vie d'adulte avec un handicap certain. Faire le deuil d'une personne que l'on a aimé est déjà compliqué, mais quand ça touche un enfant c'est encore plus difficile. C'est lourd. Tout cela est bien présent et est le fil rouge de ce roman. On y ressent toute la colère de l'auteur et son mal de vivre. La hargne et la haine parfois sont omniprésentes et nous montre que même lorsqu'on est aimé il n'est pas évident voir impossible de sortir de cette cage. Vouloir s'en sortir n'est pas toujours suffisant.



L'auteur a dû grandir avec cette image de petite soeur morte dans les bras de sa mère et lui un peu plus loin qui ne comprenait pas ce qu'il se passait.



Il n'a certainement pas été facile d'écrire son histoire et surtout de pouvoir trouver les mots pour retranscrire son vécu, son histoire et la non-histoire de sa soeur Chloé et malheureusement ça m'a gêné dans la lecture du roman. Autant son histoire est touchante que j'ai trouvé dommage la structure de l'histoire. Je me suis un peu perdue en cours de route. Les allers-retours entre le passé et son présent sont trop fréquents. le personnage de Blanche me paraissait parfois comme "surréaliste" et je me demandais si elle a vraiment existé. Certains chapitres sont ultra-courts et parfois répétitifs même si je comprends que c'est ce qu'il a ressenti à ce moment de l'histoire. C'est le dernier chapitre qui m'a donné les clés pour comprendre toute l'histoire et j'ai trouvé ça dommage. Je ne suis pas auteure, loin de là, mais je trouve que la structure de l'histoire lui porte préjudice.



Il est certain que ce roman a du potentiel, mais malheureusement il m'a déçu, mais cet avis n'engage que moi et je vous invite à le lire pour vous faire votre idée.





Je souhaite malgré tout bon vent à ce roman et espère qu'il trouvera son public.


















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Je tiens tout d'abord à remercier chaudement IS éditions pour ce SP, ainsi que pour le généreux délai de traitement accordé !

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Bien plus qu'une simple histoire, Noir comme la neige est le récit d'une vie douloureuse, mais surtout le récit de trois amours ; le premier perdu, le second à l'apparence si merveilleux, incongru, que son existence même se révèle être un véritable mystère pour notre auteur, tandis que le dernier n'est qu'explosion, chaos et toxicité : celui de l'amour partagé entre Martin et Blanche. Un bien joli prénom pour celle qui se trouve être aussi toxique qu'une fleur d'arsenic.

C'est un coup de poing au coeur, une claque généreuse amenée en moins de 150 pages.

C'est l'histoire d'un manque perpétuel qui débute à l'âge de quatre ans, lors d'un banal mais mortel accident de la route. Martin voit alors sa petite soeur de 18 mois s'éteindre sous ses yeux, sans vraiment le comprendre, sans vraiment le savoir. Progressivement le monde bascule, entraînant avec lui Martin, à qui Blanche viendra tendrement tendre la main.

S'installe alors une relation qui se veut longue durée.
D'abord avec un peu de distance et de prudence. Mais Blanche est possessive et tellemant aimante, alors elle décide de s'insinuer un petit plus chaque jour dans la vie de Martin, grignotant progressivement le réel, lui offrant à la place les plus belles illusions, trompant le corps autant que l'esprit, elle s'insinue dans le moindre recoin, la moindre minute, la moindre seconde. Et trompera même durant un temps le monde.



C'est toujours bien difficile de poser des mots sur une autobiographie ! Plus encore lorsque cette dernière n'est rien de moins que l'inhumation lyrique d'un passé sinistré... Un pansement, un baume cicatrisant, un traitement des maux par les mots. Forcément, ça claque, c'est incisif. Et c'est très difficile de trouver les moyens d'exprimer ses propres émotions et sentiments, tant ils se renforcent au fil de la lecture.

C'est beaucoup de tristesse et de compassion, c'est le sentiment d'écouter un nouvel ami devenu proche, nous racontant son histoire, son passé, se confiant à notre oreille. C'est l'écouter sans rien pouvoir faire ni dire, si ce n'est vibrer avec lui sur ces évènements du passé qui l'ont façonné, et qui font de lui la personne qu'il est aujourd'hui.

Merci infiniment pour ça. Merci pour ce partage tout en sensibilité, merci pour ce courage et ce rappel permanent que " La première fois, il y avait de la musique. de la musique et des amis. ". ( Et, parce qu'un adulte " Ça survole sa vie. Ça plane, sans vie. Ça se conforte dans l'oublie de ses rêves. ", Martin, je te souhaite de voler à en perdre haleine, de traverser les nuages avec autant de panache, de force, que tu en possèdes aujourd'hui, et je te souhaite, j'espère de tout coeur, qu'en toi se cache un coffre débordant de rêves - qui jamais ne sombrera dans l'oubli. Je le souhaite à tout le monde ).
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Difficile de parler de ce court récit tant il est percutant. Martin Demoulin a perdu sa petite soeur, Chloé, alors qu'elle n'avait que 18 mois, et lui 4 ans, lors d'un accident de la route. Il s'est alors construit tant bien que mal, avec cette absence.

Dans cette autobiographie, il nous parle des deux amours de sa vie : Blanche et Géraldine. La première, possessive, nocive, néfaste au plus haut point n'accepte pas qu'il puisse l'abandonner… La seconde, il l'aime follement mais est prisonnier de Blanche, il n'arrive pas à la quitter même par amour. Comment gérer une vie sereine si l'on n'est pas capable faire un choix ? J'ai mis longtemps à identifier Blanche, tant les mots utilisés par l'auteur la personnifiait parfaitement. On est face à un récit plein de poésie, de violence, ça fait mal, ça prend aux tripes. Martin Demoulin maîtrise les mots, joue avec les mots. Les termes claquent si fort parfois qu'on apprécierait presque d'entendre déclamer cet histoire en slam. Il alterne de courts chapitres entre présent et souvenirs de sa soeur décédée ou pensées la concernant. On sent le vide, le manque. Manque d'une soeur, être en manque… c'est toute l'histoire de Martin. Il nous mène pas à pas vers sa cure de désintoxication.

On perçoit toute sa souffrance, et, si vous vous sentez prêt à rentrer au coeur de ce tourbillon d'émotions, n'hésitez surtout pas à lire ce témoignage.
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